Résumé : |
"Ce mémoire donne une rapide revue des propriétés médicinales d’environ 600 espèces végétales de Nouvelle-Calédonie et dépendances appartenant à 420 genres et 140 familles. La majorité sont des espèces introduites croissant à proximité des habitations, surtout dans la zone littorale, et sont donc faciles à récolter.
De nombreuses plantes néocalédoniennes agissent sur les voies digestives (anti-diarrhéiques, anti-dysentériques, laxatives, purgatives) ou sur les voies urinaires. Plusieurs sont utilisées en infusions comme sudorifiques, diurétiques, pectorales, émollientes, digestives, cholagogues, calmantes, etc.. D’autres sont réputées fébrifuges, vulnéraires, emménagogues, anthelminthiques, contraceptives, abortives, etc. Certaines seraient utiles dans les affections cardio-vasculaires, le diabète, les troubles nerveux. Enfin quelques-unes ont été préconisées dans les affections cutanées et pour le pansement des furoncles, abcès, ulcères, ainsi que contre la «gratte».
Des familles importantes renferment un fort pourcentage de plantes toxiques : Amaryllidacées, Euphorbiacées, Loganiacées, Apocynacées, Asclépiadacées, Solanées . . . . ou aromatiques : Lauracées, Monimiacées, Anonacées, Rutacées, Burséracées, Térébinthacées, Labiées, etc. La plupart des plantes endémiques (80 % de la flore néo-calédonienne) restent à étudier au point de vue taxonomique, biochimique et pharmacodynamique. Les recherches en cours sont prometteuses.
Elles se poursuivent dans le cadre du Centre O.R.S.T.O.M.de Nouméa avec l’appui de la Commission du Pacifique Sud et en collaboration étroite avec les laboratoires métropolitains de Pharmacie et de Phytochimie." (source : auteur) |