[article]
Titre : |
Les hêtraies atlantiques et leur essaim climacique dans le nord-ouest et l'ouest de la France |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Lucien Durin, Auteur ; Jean-Marie Géhu (1930-2014), Auteur ; Albert Noirfalise, Auteur ; Nicolas Sougnez, Auteur |
Année de publication : |
1967 |
Article en page(s) : |
pp. 59-89, |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[ZG] BASSE-NORMANDIE (25) [ZG] BRETAGNE (53) [ZG] CALVADOS (14) [ZG] COTES-D'ARMOR (22) [ZG] FINISTERE (29) [ZG] France [ZG] HAUTE-NORMANDIE (23) [ZG] ILLE-ET-VILAINE (35) [ZG] MANCHE (50) [ZG] MAYENNE (53) [ZG] NORD-PAS-DE-CALAIS (31) [ZG] ORNE (61) [ZG] PICARDIE (22) [ZG] SARTHE (72) [habitats/milieux] 41.1 - HETRAIES [habitats/milieux] 44 - Forêts riveraines, forêts et fourrés très humides [habitats/milieux] ZH - Zones humides
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Mots-clés : |
phytosociologie Végétation - habitats et gestion des milieux naturels |
Résumé : |
"Les régions côtières du nord-ouest de la France - Bretagne, Normandie, Picardie et Boulonnais - constituent, dans l'aire du Domaine atlantique de l'Europe, un secteur de hêtraies naturelles que nous désignerons sous le nom de « hêtraies atlantiques ».
La fraîcheur et l'humidité des étés, une pluviosité annuelle supérieure à 750 mm, un indice d'aridité approchant ou dépassant 40 expliquent le pouvoir de concurrence et de régénération du hêtre dans ces contrées, où il s'est introduit et répandu à partir du subatlantique. Il domine encore de nos jours dans les grandes futaies des forêts domaniales, régénérées par voie naturelle, et s'y reproduit abondamment. Il envahit spontanément les peuplements de chêne et subsiste généralement à l'état de cépées dans les taillis de la région. Il n'y a donc pas de doute que la hêtraie constitue dans ces territoires la forêt naturelle potentielle sur une gamme étendue de sols.
On peut attribuer sans hésitation à la zone de la hêtraie, les secteurs les plus humides de ces contrées, où la pluviosité annuelle atteint ou dépasse 900 mm. C'est le cas du plateau breton et du Cotentin, des collines et plateaux de la Normandie, du Pays de Caux, du Pays de Bray et de l'Artois (voir fig. 1). Dans ces territoires, la température moyenne de juillet est inférieure à 17° ; les précipitations s'élèvent avec l'altitude jusqu'à 1 200 mm (Montagne d'Arrée, 380 m ; Normandie Armoricaine, 340 m ; Boulonnais, 200 m) et l'indice annuel d'aridité est partout supérieur à 40. Les hêtraies y ont déjà un caractère submontagnard que traduit la présence d'espèces orophiles. Ainsi Rhytiadelphus loreus est constant dans les hêtraies acidiphiles du massif armoricain et Dentaria bulbifera est connu de plusieurs stations au nord de la Seine (Forêt de Lyons, Boulonnais). Le sapin (Abies alba) est d'ailleurs cultivé avec succès depuis plusieurs siècles et le sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii) est en voie d'introduction." (source : auteurs) |
Note de contenu : |
Annexes VII tableaux phytosociologique; illustrations |
Type de publication : |
périodique |
Référence biblio : |
Durin L., Géhu J.-M., Noirfalise A., Sougnez N., 1967 - Les hêtraies atlantiques et leur essaim climacique dans le nord-ouest et l'ouest de la France. Bulletin de la Société botanique du Nord de la France, 20 : 59-89,. |
ID PMB : |
49780 |
Permalink : |
http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=49780 |
in Bulletin de la Société botanique du Nord de la France > vol. 20 (Année 1967) . - pp. 59-89,
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