Résumé : |
"Victime collatérale de la culture des céréales. Suppôt exécré de la rouille des céréales, l'épine-vinette, dénoncée et traquée depuis longtemps par la police agricole, a entendu sans broncher sa sentence de bannissement: interdiction de séjour dans la plaine... à perpétuité... Qu'est-il arrivé ? ... L'épine-vinette, telle la Bohémienne du Trouvère, s'est retirée dans la montagne - oh ! pas bien haut le plus souvent - comme en Suisse par exemple où, quand vient l'automne, et que, certains soirs, le jour meurt tranquillement, inondant de pourpre' la chaîne basse des collines, on éprouve un charme particulier à la vue des berbérides couverts de leurs grappes corallines ... » Ainsi s'exprime un «vieux bibliophile champenois », un peu poète, cité dans le Bulletin de la société d'histoire de la pharmacie, n° 39, en 1923, qui déplore la disparition de cet arbrisseau «car l'épine-vinette a des vertus thérapeutiques ». « Elle s'administrait en fruits confits, suc de baies, sirop de suc, tablettes de suc avec le sucre, trochisques, rob, pastilles et vin de berbéris. » Et « maintenant, la confiture est devenue rarissime »." (source : auteur) |