Titre : |
Planté ! Le bilan caché du plan de relance forestier |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Bruno Doucet, Auteur ; Sylvain Angerand, Auteur |
Editeur : |
Angers : Association Canopée |
Année de publication : |
2022 |
Note générale : |
Ce rapport a été réalisé grâce au soutien financier de la fondation Lemarchand, de la fondation Un Monde par Tous, de la fondation Iris, de la fondation pour le Progrès de l’Homme et de la fondation européenne pour le climat (European Climate Foundation). |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[habitats/milieux] 4 - Forêts
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Mots-clés : |
plan de relance politique nationale changement climatique diversification des forêts |
Résumé : |
"Le volet forêt du plan de relance doit permettre de planter 50 millions d’arbres en deux ans et d’adapter les forêts aux changements climatiques. Ce chiffre est au cœur de la stratégie de communication du gouvernement à propos du volet forestier du plan de relance. Mais une stratégie d’adaptation aux changements climatiques ne peut se résumer à un nombre d’arbres plantés, car ce chiffre élude de nombreuses questions : Quels sont les arbres qui vont être plantés ? Dans quel type de forêts, et avec quelles méthodes ? Est- ce la bonne façon d’adapter les forêts aux enjeux de demain ? Notre enquête montre que la principale opération financée est la coupe rase suivie d’une plantation en quasi-monoculture. Une opération lourde qui déstabilise l’écosystème, accroît sa vulnérabilité et qui devrait être utilisée en dernier recours - lorsqu’aucune autre alternative n’est possible.
Pourtant, comme le montre notre enquête, des forêts en bonne santé ont été rasées et aucun critère n’a été mis en place en termes de biodiversité, alors que la France s’y était engagée auprès de la commission européenne. Le principal arbre planté est un résineux : le douglas. Un arbre qui n’est pas adapté à un climat qui se réchauffe.
Le plan de relance devait préparer l’avenir. mais il apparaît plutôt comme une relance de pratiques sylvicoles du passé, qui ont pourtant montré toutes leurs limites : les dépérissements massifs d’épicéas ont lieu en grande partie dans des monocultures réalisées dans les années 1960-1990, financées par les aides publiques du fond forestier national. Plutôt que de promouvoir une réelle stratégie d’adaptation des forêts aux changements climatiques, cherchant à renforcer la résilience des écosystèmes et à diversifier les forêts, le plan de relance est conçu comme un outil de promotion d’une sylviculture intensive. In modèle promu par les coopératives forestières, dont l’influence a été décisive dans la conception de ce plan et qui pèse, de plus en plus, dans l’élaboration des politiques publiques." (source : auteurs) |
Type de publication : |
rapport d'études |
Référence biblio : |
Doucet B., Angerand S., 2022 - Planté ! Le bilan caché du plan de relance forestier. Angers : Association Canopée. |
ID PMB : |
70985 |
En ligne : |
https://www.canopee-asso.org/wp-content/uploads/2022/03/Canopee_Bilan-Plan-de-re [...] |
Format de la ressource électronique : |
document |
Permalink : |
http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=70985 |