[article]
Titre : |
Végétations montagnardes et subalpines du Massif central français |
Auteurs : |
Gilles Thébaud, Auteur ; Camile Roux, Auteur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
pp. 111-138 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
[Thèmes] Massif central [ZG] AUVERGNE - RHONE-ALPES
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Mots-clés : |
succession végétale phytosociologie |
Résumé : |
"Le Massif central, moyenne montagne située dans la moitié sud de la France, regroupe une grande diversité de régions géographiques représentées par de petits massifs, chacun bien différenciés, principalement par la géologie, les climats locaux ou régionaux, l'altitude qui atteint 1 886 m et l'occupation du sol ancienne et actuelle. Le gradient altitudinal s'exprime par un étage montagnard omniprésent et un étage subalpin plus limité. Les zones culminales principales du Massif central qui développent un étage subalpin sont par ordre décroissant les monts Dore, les monts du Cantal, le massif du Mézenc, le mont Lozère, les monts du Forez, avec de petits sommets isolés où celui-ci est réduit à l'état d'enclaves comme le puy de Dôme, l'Aigoual, le Cézallier, la Margeride.
Les séries de végétation représentées sont multiples traduisant cette grande diversité géographique. Dans l'étage montagnard tempéré on remarque principalement des séries climatophiles à Fagus sylvatica (Luzulo-Fagion, Eu-Fagenion sylvaticae, Seillo lilio-hyacinthi-Fagenion sylvaticae) et plus rarement à Abies alba (VaccinioAbietenion). Pinus sylvestris intervient surtout dans des communautés pionnières et transitoires, mais il peut représenter des séries édaphoxérophiles en climat d'abri (Goodyero-Pinion). Les tourbières sont nombreuses dans cet étage et comprennent des séries édaphohygrophiles à Abies alba, Betula pubescens et Pinus sylvestris (SphagnoBetuletalia). Dans l'étage montagnard supérieur les hêtraies à Acer pseudoplatanus ou A. platanoides représentent les têtes de série. Les seules essences arborescentes qui se développent dans l'étage subalpin sont principalement Sorbus aucuparia, S. aria, Salix caprea et Betula pubescens qui forment des fourrés arbustifs non continus dans sa partie inférieure, entre 1 450 et 1 550 m, mais pas de véritables forêts subalpines. Les autres formations arbustives subalpines sont surtout des minoriséries édaphohygrophiles à Salix aurita, S. bicolor, S. lapponum et édaphoxérophiles à Cytisus purgans. Les permaséries climatophiles les plus représentées regroupent des formations du Genisto pilosae- Vaccinion uliginosi, du Calamagrostion arundinaceae, de l'Adenostylion alliariae, du Ligustico mutellinae-Luzulion desvauxii, et du Nardion strictae. Formant des permaséries en enclaves réduites dans un niveau subalpin supérieur entièrement asylvatique, au-dessus de 1 600 m, essentiellement présentes dans les monts Dore, les monts du Cantal, du Mézenc et du mont Lozère, s'individualisent des végétations relevant des Festucion supinae, Caricion curvulae, Juniperion nanae, Salicion herbaceae et Loiseleurio- Vaccin ion. De nombreuses autres associations subalpines spécialisées saxiêoles, fontinaies ou turficoles se développent dans cet étage, mais non présentées ici." (source : auteurs) |
Type de publication : |
périodique |
Référence biblio : |
Thébaud G., Roux C., 2019 - Végétations montagnardes et subalpines du Massif central français. Botanique, 4 : 111-138. |
ID PMB : |
71991 |
Permalink : |
http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=71991 |
in Botanique > n°4 (Année 2018) . - pp. 111-138
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