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Titre : |
Reproductive biology of the rare biennial Gentianella germanica compared with other gentians of different life history |
Auteurs : |
Sheila H. Luijten, Auteur ; ]. Gerard B. Oostermeijer, Auteur ; Albertine Ellis-Adam, Auteur ; Hans C. M. den Nijs, Auteur |
Article en page(s) : |
pp. 325-336 |
Note générale : |
"We tested reproductive biology and pollination limitation of the rare Gentianella germanica in two large populations in The Netherlands, at the margin of its distribution area. Gentianella germanica is self-fertile, but pollinators are essential for the transport of pollen ro the stigmas. In caged and untouched flowers the mean seed set was reduced to less than 30%. However, the ability of auto-deposition of pollen on the stigma varied between individuals (0-90%). The reduced seed set after hand-selfing in one population indicates some inbreeding effects on ovule or seed abortion, but in the other population no inbreeding depression was observed. This population had an overall lower seed set and seed number per fruit. Despite the favourable nutrient conditions, and higher number of ovules per flower in this population, there was apparently a limit to the number of seeds that could be matured per fruit. There was no evidence for pollination limitation in either population. A comparison of autofertility and ovule production per flower with several other gentian species differing in life history confirmed the hypothesis that the annual and most gentians are selfers and the perennials predominant outcrossers. Hence, particularly the perennial gentian species risk reductions of reproductive success and inbreeding depression owing to habitat fragmentation and pollination limitation. In contrast to other biennials, G. germanica was more similar to the perennial species, because of its poor autofertility. The possible role of herkogamy and dichogamy in the varying ability of individuals to self-pollinate spontaneously is discussed, and will tie studied in the near future." (source : auteurs) |
Langues : |
Anglais (eng) |
Catégories : |
[Espèces (in biblio)] Gentiana [Espèces (in biblio)] Gentiana cruciata [Espèces (in biblio)] Gentiana pneumonanthe [Espèces (in biblio)] Gentianaceae [Espèces (in biblio)] Gentianella germanica [Thèmes] Conservation [Thèmes] Reproduction
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Mots-clés : |
autofertilité |
Résumé : |
Nous avons testé la biologie de la reproduction et la limitation de la pollinisation de la rare Gentianella germanica dans deux grandes populations aux Pays-Bas, à la limite de son aire de distribution. Gentianella germanica est autofertile, mais les pollinisateurs sont essentiels pour le transport du pollen vers les stigmates. Dans les fleurs en cage et intactes, la production moyenne de graines était réduite à moins de 30 %. Cependant, la capacité d'auto-déposition du pollen sur le stigmate variait entre les individus (0-90 %). La production réduite de graines après autofécondation dans une population indique certains effets de consanguinité sur l'avortement des ovules ou des graines, mais dans l'autre population, aucune dépression de consanguinité n'a été observée. Cette population avait globalement une production de graines et un nombre de graines par fruit inférieurs. Malgré les conditions nutritives favorables et le nombre plus élevé d'ovules par fleur dans cette population, il y avait apparemment une limite au nombre de graines qui pouvaient mûrir par fruit. Il n'y avait aucune preuve de limitation de la pollinisation dans l'une ou l'autre population. Une comparaison de l'autofertilité et de la production d'ovules par fleur avec plusieurs autres espèces de gentianes différant par leur cycle biologique a confirmé l'hypothèse selon laquelle les gentianes annuelles et la plupart des gentianes sont autofécondées et les vivaces sont des allogames prédominantes. Ainsi, les espèces de gentianes vivaces risquent en particulier de voir leur succès de reproduction diminuer et leur consanguinité diminuer en raison de la fragmentation de leur habitat et de la limitation de la pollinisation. Contrairement aux autres bisannuelles, G. germanica était plus semblable aux espèces vivaces en raison de sa faible autofertilité. Le rôle possible de l'herkogamie et de la dichogamie dans la capacité variable des individus à s'autoféconder spontanément est discuté et sera étudié dans un avenir proche. |
Type de publication : |
périodique |
Référence biblio : |
Luijten S.-H., Oostermeijer ].-G., Ellis-Adam A., den Nijs J.-C.-M., 1998 - Reproductive biology of the rare biennial Gentianella germanica compared with other gentians of different life history. Acta botanica neerlandica, 47 (3) : 325-336. |
ID PMB : |
72634 |
Permalink : |
http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=72634 |
in Acta botanica neerlandica > vol. 47, n°3 (Année 1998) . - pp. 325-336
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