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Le 16 octobre 2015, Jean Lozac'h a fait don de son herbier au Conservatoire botanique national de Brest. Le service documentation a saisi en base de données de janvier 2016 à juillet 2017 les informations présentes sur les étiquettes des 1242 planches constituées.

Ce très bel herbier et ses planches très bien conservées, réalisé des années 50 jusqu'à 2015, concerne à 40% la Bretagne dont 25% les communes de Trégunc et de Concarneau.

L’analyse de cet herbier sera faite en fin d'année 2017 par un botaniste de l’antenne Bretagne. Il validera et rattachera les espèces récoltées au référentiel nomenclatural RNFO. Les observations botaniques intégreront ensuite l'application eCalluna.

En savoir plus

Un programme de recensement des herbiers en Pays de la Loire

L'équipe de scientifiques et de techniciens du Conservatoire botanique national de Brest est en charge de l’étude des plantes sauvages et des milieux naturels, de la gestion et de l’exploitation des bases de données les concernant ou encore de la valorisation des connaissances acquises.

Botanique

  • Reconnaissance et identification des plantes sauvages sur le terrain
  • Analyse et interprétation de relevés botaniques issus du terrain ou de la bibliographie
  • Etude de l’écologie et de la répartition des espèces
  • Suivi et gestion des évolutions de la nomenclature botanique…

Phytosociologie

  • Reconnaissance et identification des groupements végétaux sur le terrain
  • Analyse et interprétation de relevés phytosociologiques
  • Suivi et gestion des évolutions de la nomenclature phytosociologique…

Sciences de la conservation

  • "Sur le terrain" = conservation in situ
  • "En culture" = conservation  ex situ

Gestion de systèmes d’information géographique et cartographie

  • Recueil et gestion de données sur la répartition spatiale des plantes, des groupements végétaux et des habitats
  • Edition de cartes et de couches d’information géographiques…

Transmission des connaissances

  • Rédaction de bilans et de synthèses, de rapports d’études, d’articles scientifiques
  • Mise en ligne d’informations géographiques
  • Service d’animation et d’accueil de visiteurs dans le Jardin du Conservatoire et ses serres tropicales…

 

En savoir +

Trois types d'observations phytosociologiques ont servi à l’élaboration du catalogue des alliances et à la réalisation des cartes de répartition présentées dans les fiches descriptives.

Il s’agit ainsi de données issues :

  • du dépouillement de la littérature phytosociologique,
  • de cartographies de groupements végétaux,
  • de relevés phytosociologiques de terrain.

Soit un total de 110496 données recueillies pour l'ensemble des bassins versants.

Exploitation des données bibliographiques

L’étude de préfiguration (Guitton et al., 2014) a permis de recenser 436 références bibliographiques. Des références comprises dans deux territoires tests, contenant des relevés phytosociologiques interprétés et localisés, ont été sélectionnés. Des priorités ont ensuite été établies pour hiérarchiser l’ordre de dépouillement en fonction de l’intérêt apporté par la référence au regard des objectifs. Au total, 14 références bibliographiques ont été dépouillées, dont les relevés phytosociologiques sont intégrés dans Turboveg, base de données du Conservatoire. Les données ont été le plus souvent rattachées à la commune, faute de pointages précis des relevés.

Liste des références bibliographiques dépouillées :

Exploitation des données cartographiques et de terrain

Depuis 2013, le Conservatoire intègre des cartographies de groupements végétaux réalisées dans les Pays de la Loire dans la BIG Habitats. Ce travail s’est poursuivi en 2014 et en 2015, notamment en Sarthe, afin d’intégrer des cartographies dans les deux territoires tests (bassins versants de l’estuaire de la Loire et bassin du Loir), permettant ainsi de contribuer à l’élaboration du catalogue et de la cartographie des alliances. Seules les données phytosociologiques ont pu être exploitées dans le cadre de cette étude : soit un total de 94464 données.

Les relevés phytosociologiques issus d’inventaires de terrain et rattachés à des alliances de zones humides et aquatiques, ont été exploités pour élaborer le catalogue et les cartes de répartition.

Liste des cartographies intégrées à la BIG Habitat ayant servi à l’élaboration des cartes et du catalogue :


Répartition de l ’ensemble des 110496 données au sein des bassins versants de SAGE :

Seul le bassin versant de SAGE du Couesnon ne dispose d’aucune donnée phytosociologique d’alliance de zone humide ou aquatique. Il s’agit cependant d’un territoire de seulement 7km² en Pays de la Loire, ce qui explique cette absence de donnée. A l’opposé, le bassin versant de SAGE marais Breton et Baie de Bourgneuf abrite à lui seul plus de 55% des données phytosociologiques. Ceci s’explique par la cartographie fine de près de 27000ha de marais subhalophile qui y a été réalisée. En revanche le nombre d’alliances recensées n’est pas proportionnel au nombre de données, le marais cartographié étant ‘’peu’’ diversifié.

D’une manière générale, les territoires les mieux connus sur le plan des habitats sont les territoires disposant à la fois de cartographies exhaustives (même sur de petites surfaces) sur des écosystèmes diversifiés et de données de terrain en nombre important. C’est le cas du bassin versant de SAGE de l’estuaire de la Loire, dont l’état des connaissances peut être jugé satisfaisant. Les bassins versants de SAGE de la Vilaine, Vie et Jaunay, marais Breton et Baie de Bourgneuf ainsi que Loir présentent un état des connaissances qui peut être jugé moyen. Les autres bassins versants de SAGE disposent d’une connaisance très lacunaire (état des connaissances jugé mauvais).

Partenaires financiers

Contributeurs

La réalisation du Guide de reconnaissance des groupements végétaux de zones humides et aquatiques en Pays de la Loire est le fruit d’un travail qui a mobilisé une grande partie des services du Conservatoire botanique : pôle habitat, service informatique, SIG, documentation et communication. Les principales étapes sont la réalisation de la clé de détermination, des fiches de description des alliances, des cartes de répartition des alliances dans les bassins versants de SAGE et l'application web.

Clé de détermination

  • Rédaction : Hermann Guitton et Guillaume Thomassin
  • Relectures internes au CBN de Brest : Cécile Mesnage, Elise Laurent, Julien Geslin, Loïc Delassus, Pascal Lacroix, Marion Hardegen, Sylvie Magnanon, Vincent Colasse
  • Relectures externes : Bernard Clément, Bruno de Foucault, Jean-Claude Felzines

Fiches de description des alliances

  • Rédaction des 108 fiches : Hermann Guitton, Laurianne Laville, Guillaume Thomassin, Jean Le Bail
  • Relecture : Hermann Guitton, Pascal Lacroix
  • Création de l’interface de saisie : Loïc Delassus, Yann Guérin (avec les contributions de Hermann Guitton, Cédric Juhel, Pascal Lacroix, Laurianne Laville, Guillaume Thomassin, Catherine Zambettakis)
  • Outil de mise en page automatique : Yann Guérin, Charlotte Dissez, Guillaume Thomassin

Cartes de répartition des alliances dans les bassins versants de SAGE

  • Recherches bibliographiques : Claire Laroche, Christine Averty
  • Dépouillement de données bibliographiques et intégration de relevés dans Turboveg : Émilie Vallez
  • Réalisation : Vanessa Sellin, Dominique Guyader, Loïc Delassus
  • Validation : Hermann Guitton, Guillaume Thomassin

Application web

  • Interface de consultation : Dominique Guyader, Yann Guérin
  • Rédaction du contenu : Guillaume Thomassin, Pascal Lacroix, Hermann Guitton

Coordination du projet

Guillaume Thomassin, Pascal Lacroix, Hermann Guitton, Sylvie Magnanon

Comité de pilotage

Cyril Bellouard (Région Pays de la Loire), Fabien Blanchet (Forum des marais atlantiques), Pascal Boniou (Agence de l'eau Loire Bretagne), Audrey Duriez (Forum des marais atlantiques), Isabelle Le Strat (Agence de l'eau Loire Bretagne), Lucien Maman (Agence de l'eau Loire Bretagne), Jacques Mourin (Agence de l'eau Loire Bretagne), Léna Rabin (Forum des marais atlantiques).

La grande majorité des définitions sont tirées du dictionnaire de sociologie et synécologie végétales (Géhu, 2006).
Abréviations : adj. : adjectif ; n. f. : nom féminin ; n. m. nom masculin ; loc. m. : locution masculine ; pref. : préfixe

 

  • Acide : adj. Qualifie un sol ou un milieu dont le pH est inférieur à 7, en général de 6,5 à 3,5 selon le dégré d’acidité.
  • Acidicline (ou acidocline) : adj. Qui tend vers l’acidité.
  • Acidiphile : adj. Qualifie une espèce ou une végétation qui se développe sur les sols acides, riches en silice, dont le pH se situe entre 3,5 et 5.
  • Aérohalin : adj. Qui est soumis aux vents de mer chargés d’embruns salés.
  • Aérohalophile : adj. Qualifie une plante ou une communauté se développant dans des secteurs aérohalins.
  • Alcalin, e, : adj. Qui est riche en ions Na+ (sodium) et K+ (potassium). Par abus de langage, synonyme de basique.
  • Alliance : n. f. En phytosociologie, unité supérieure du synsystème regroupant les associations végétales floristiquement et écologiquement affines et possédant en commun de nombreuses espèces végétales, dont certaines sont des caractéristiques propres à l’alliance.
  • Amphibie : n. m. ou adj. Se dit d’un végétal ou d’une végétation capable de vivre à l’air et dans l’eau. Les plantes amphibies ont le plus souvent leur partie basse immergée, mais, en cas de sécheresse, elles peuvent vivre comme des plantes terrestres. Ces plantes présentent habituellement un dimorphisme prononcé.
  • Aquatique : adj. Qui vit dans l’eau douce et se dit également d’un milieu caractérisé par la présence de l’eau.
  • Basicline : adj. Qui tend à être basique.
  • Basiphile : adj. Qualifie une espèce végétale qui aime ou supporte les substrats à réaction basique (pH supérieur à 7).
  • Basique : adj. Se dit d’un substrat dont le pH est supérieur à 7.
  • Bas-marais : loc. m. Terrain saturé d’eau jusqu’en surface par affleurement de la nappe phréatique, en général sans ou avec peu d’écoulement naturel. Point le plus bas des marécages, les bas-marais, suivant leur contexte, peuvent être de nature oligo- ou mésotrophe. Ils hébergent souvent des végétations turficoles des Scheuchzerio-Caricetea fuscae.
  • Calcique : adj. Se dit d’un sol ou d’un humus non carbonaté, mais saturé, dans lequel dominent les ions calcium.
  • Cariçaie : n. f. Végétation, généralement des stations marécageuses, dominées par des cypéracées du genre Carex. Telles sont par exemple les grandes cariçaies ou magnocariçaies de l’alliance du Magnocaricion elatae, en bordure des plans d’eau et dans les zones périodiquement inondables.
  • Chaméphytes : n. f. pl. Forme biologique concernant des plantes herbacées ou sous-arbrisseaux dont les bourgeons hivernaux sont situés à une faible distance du sol et peuvent donc, en région froide, être protégés par la couche de neige.
  • Chasmochomophyte : n. f. Végétal vivant aussi bien sur des dalles recouvertes d’une pellicule de substrat que dans les fissures des rochers.
  • Chasmochomophytique : adj. S’applique à une végétation formée de végétaux chasmochomophytes.
  • Chasmophyte : n. f. ou n. m. Végétal lié aux falaises, aux rochers, dont les racines s’insèrent dans les fissures rocheuses et ayant développé des modalités d’adapation physioécologiques à de faibles quantité de sol.
  • Chomophyte : n. f. ou n. m. Végétal colonisant des roches recouvertes de débris végétaux ou d’une pellicule de substrat.
  • Classe de formation : n. f. Entité définie par les formes architecturales dominantes, c’est-à-dire les formes architecturales ayant un haut pourcentage de recouvrement, généralement dans la strate supérieure (arbustive ou arborescente) .
  • Classe phytosociologique : n. f. Unité supérieure du plus haut niveau de la classification phytosociologique reconnue par le Code nomenclatural et regroupant un ou plusieurs ordres. Du point de vue nomenclatural, la classe est désignée par le suffixe « -etea » sur le nom du genre de l’espèce la plus significative, ex. : Lemnetea minoris.
  • Dystrophe : adj. Qui correspond à un milieu très déséquilibré du point de vue nutritif, par excès ou manque d’un élément.
  • Eury-atlantique : adj. De répartition atlantique au sens large.
  • Eutrophe : adj. Qualifie un milieu riche en éléments minéraux nutritifs dissous ou biogènes favorisant une forte activité biologique des végétaux.
  • Glycophile : adj. et n. f. Plante [ou communauté] qui n’aime pas les sols à teneur élevée en sel.
  • Groupe sociologique (G.S.) : loc. m. Ensemble d’espèces végétales se retrouvant souvent ensemble dans un endroit donné. Ce concept est à la base de la phytosociologie.
  • Halonitrophile : adj. Qualifie une espèce ou une communauté végétale liée à l’abondance de sels et de dérivés azotés dans le substrat.
  • Halophile : adj. ou n. f. Qualifie une espèce ou une communauté se développant sur des sols contenant du chlorure de sodium.
  • Haut-marais : loc. m. Biotope dont le fonctionnement hydrologique est entièrement ombrotrophe, c’est-à-dire exclusivement alimenté par l’eau de pluie. Il est constitué d’une mosaïque de banquettes de sphaignes ombrominérotrophes et de buttes de sphaignes ombrotrophes appartenant à l’alliance de l’Oxycocco palustris – Ericion tetralicis et de gouilles plus ou moins inondées abritant les alliances du Rhynchosporion albae ou du Sphagno cuspidati – Utricularion minoris.
  • Héliophile : adj. Qualifie toute espèce ou communauté végétale nécéssitant un fort ensoleillement pour se développer de façon optimale.
  • Hélophyte : n. m. ou n. f. Plante des biotopes marécageux et des bords des eaux dont les organes de surive subsistent l’hiver dans la vase, sous le niveau de l’eau. Les roselières (classe des Phragmito – Magnocaricetea elatae) sont constituées de grandes hélophytes.
  • Hémi- : pref. Signifiant à moitié.
  • Hémicryptophyte : n. m. Forme biologique d’une plante herbacée vivace, dont les bourgeons et organes de survie d’hiver sont placés à la surface du sol.
  • Hydrophile : adj. Qui aime l’eau. Se dit d’une espèce ou d’une communauté nécessitant pour son développement la présence d’eau libre.
  • Hygrophile : adj. Qualifie un taxon ou une communauté exigeant de fortes quantités d’eau tout au long de son existence et se développant en milieu très humide, climatiquement et (ou) édaphiquement.
  • Magnocariçaie : n. f. Formation végétale hygrophile dominée par les laîches (Carex) de grande taille, avec ou sans touradons. Phytosociologiquement, les magnocariçaies appartiennent le plus souvent à l’ordre des Magnocaricetalia elatae, réunissant de nombreuses associations de Carex (C. elata, C. paniculata, C. riparia, C. vesicaria…).
  • Méso-eutrophe : adj. Qualifie un milieu moyennement riche en éléments nutritifs.
  • Mésohalin : voir définition de ‘Salinité’.
  • Mésohygrophile : adj. Qualifie une plante ou une communauté végétale moyennement hygrophile.
  • Mésophile : adj. Qualifie une espèce ou une communauté végétale vivant dans des conditions moyennes de valeur d’un facteur écologique, notamment d’humidité, de température, de richesse du sol. Remarque : ce terme est généralement employé pour décrire le facteur d’humidité, ce qui est le cas dans cette clé.
  • Mésotherme : adj. Qualifie un végétal dont l’optimum thermique est moyen (de 12 à 15 °C).
  • Mésotrophe : adj. Qualifie un milieu, aquatique ou terrestre, dont la teneur en éléments minéraux nutritifs est moyenne du type intermédiaire entre oligotrophe et eutrophe. Les humus de pH 5 à 6 et de taux de saturation 25 à 50 % des cations du sol peuvent être qualifiés de mésotrophes.
  • Mésoxérophile : adj. Qualifie une plante ou une communauté végétale relativement xérophile, mais ne résistant pas à de très grandes conditions de sécheresse.
  • Minérotrophe (= minéralotrophe) : adj. Concerne une tourbière basse ou plate, développée au contact ou au sein de nappes d’eau libre ou d’origine phréatique, généralement riches en éléments minéraux, qui se trouvent dans la tourbe ainsi formée.
  • Nano- : préf. Signifiant très petit.
  • Neutro- : pref. Signifiant chimiquement neutre.
  • Neutro-alcalin : adj. Qualifie un substrat, et plus particulièrement les tourbes carbonatées, de pH oscillant entre 6 et 8.
  • Neutrobasiphile : adj. Qualifie une plantes ou une communauté végétale des sols neutres à basiques.
  • Neutrocline : adj. Qualifie une plante ou une communauté végétale ayant tendance à se développer sur un sol proche de la neutralité.
  • Neutrophile : adj. Qualifie une plante ou une communauté végétale exigeant pour se développer des conditions de sol à pH proche de la neutralité (6 à 7 en général).
  • Nitrophile : adj. Qualifie une espèce végétale liée aux sols riches en dérivés azotés minéraux (sels ammoniacaux, nitrates), comme le sable enrichi par la décomposition des algues et des débris rejetés en laisse de mer.
  • Oligo- : pref. Signifiant pauvre, très peu.
  • Oligohalin : voir définition de ‘Salinité’.
  • Oligotrophe : adj. Se dit d’un milieu, d’un sol, d’une eau très pauvres en matières nutritives assimillables, généralement acides, aux activités biologiques réduites. Contr. eutrophe.
  • Oligotrophile : adj. Qualifie un végétal ou une communauté végétale lié aux milieux oligotrophes.
  • Ombrominérotrophe : adj. Qualifie une tourbière de transition de nature double ombrotrophe et minérotrophe.
  • Ombrotrophe : adj. Qualifie une tourbière née de la rétention d’eau de pluie dans des irrégularités topographiques.
  • Ombrotrophile : adj. Qualifie un végétal ou une communauté végétale lié aux tourbières ombrotrophes.
  • Ordre : n. m. En syntaxonomie, unité regroupant plusieurs alliances de groupements végétaux (suff. -etalia ; ex. : Magnocaricetalia elatae).
  • Parvocariçaie : n. f. Cariçaie constituée d’espèces du genre Carex de petite taille, par opposition à une magnocariaie.
  • Phanérophytes : n. f. pl. Forme biologique concernant les ligneux (arbres, arbustes, arbrisseaux, lianes) dont les bourgeons de renouvellement se situent à plus de 25-50 cm au dessus du sol.
  • Pleustophytes : n. m. Végétaux aquatiques flottant librement.
  • Polyhalin : voir définition de ‘Salinité’.
  • Psychrophile : adj. Qualifie des organismes adaptés au froid et capables de vivre à basse température. Syn. : cryophile, contr. : thermophile.
  • Salinité : n. f. (unité utilisée : psu [unité pratique de salinité] = g/L)
  • Eau douce : < 0,5 (très peu salé)
  • Oligohaline : de 0,5 à 5-6 (peu salé)
  • Mésohaline : de 5-6 à 18-20 (moyennement salé)
  • Polyhaline : de 18-20 à 30 (fortement salé)
  • Euhaline : > 30 (totalement salé)
  • Salinité de l’eau de mer : 35
  • Saumâtre : adj. S’applique à une eau contenant des quantités de chlorure de sodium nettement moindres que l’eau de mer.
  • Slikke : n. f. Mot d’origine flamande, correspondant à la partie inférieure, en vasière, des marais maritimes des baies et estuaires. Ces vasières sont séparées par une microfalaise du schorre qui les surmonte. Les basses slikkes, généralement dépourvues de végétation phanérogamique (sauf si elles sont assez sableuses pour permettre le développement des herbiers de zostères (Zosteretea)), sont recouvertes par la mer à chaque marée. Les hautes slikkes restent émergées durant les périodes de morte-eau et sont le lieu d’élection de développement, sur les côtes atlantiques, des communautés de salicornes annuelles tétraploïdes (Thero-Salicornietea, Salicornion dolichostachyo-fragilis) et des spartines vivaces (Spartinetea).
  • Schorre : n. m. Mot d’origine néerlandaise qualifiant la partie supérieure, enherbée, des prés salés recouverts seulement par les marées de vives-eaux, dans les baies et les estuaires. […] Une microfalaise sépare généralement le schorre des vasières sous-jacentes de la slikke. Les schorres sont le domaine des prés salés des Asteretea tripolii et des Salicornietea fruticosae. Sur le haut-schorre se développent des communautés de l’Armerion maritimae et sur le bas-schorre celles du Puccinellion maritimae.
  • Sciaphile : adj. Désigne une espèce végétale conditionnée par l’ombre ou les lieux ombragés. Les sciaphiles strictes ne supportent pas d’insolation directe. Les sciaphiles tolérantes acceptent un ensoleillement modéré.
  • Sub- : pref. Signifiant sous, pas complètement, presque, moindre, inférieur.
  • Subhalophile : adj. ou n. f. Qualifie une espèce ou une communauté se développant sur des sols contenant du chlorure de sodium en faible quantité, de concentration nettement moindre que l’eau de mer.
  • Thermophile : adj. Qualifie un végétal ou une végétation exigeant en chaleur. Telles sont de nombreuses espèces considérées commes ‘calcicoles’ simplement parce-que vers le nord de leur aire elles se réfugient dans les biotopes calcaires plus chauds. Le chêne pubescent en est un exemple.
  • Thérophyte : n. et adj. Végétal subsistant à l’état de graine durant la saison défavorable. La vie des thérophytes est brève, quelques semaines à quelques mois s’écoulant entre le moment où germe la graine et celui où la plante meurt, après avoir dispersé ses semences.
  • Tourbière de transition : loc. f. Tourbière haute ou de pente, alimentée à la fois par des eaux phréatiques et météoriques. Peut aussi désigner une évolution temporelle ou une transition spatiale, du bas-marais vers le haut-marais.
  • Tremblant : n. m. Radeau flottant constitué par les lacis des rhizomes des cypéracées ou l’enchevêtrement de sphaignes dans les stades initiaux ou de cicatrisation des tourbières.
  • Turfigène : adj. Qualifie un milieu, généralement hydromorphe, favorable à la formation de la tourbe.
  • Xérophile : adj. Qualifie une plante ou une communauté végétale adaptée à la sécheresse de l’air ou (et) du sol, capable de survivre grâce à des adaptations aux milieux très secs.
  • Zone humide : loc. f. Expression générale qualifiant les milieux situés entre le milieu terrestre et le milieu aquatique, englobant des termes tels que marais, marécages, tourbières, vasières… Du fait de leur intérêt biologique exceptionnel, les zones humides sont prises en considération dans le cadre du programme international de conservation, la Convention de « Ramsar », qui engage chaque pays membre à des mesures strictes de protection. Désigne les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année (loi sur l'eau 1992).