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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • couleur et taille de la corolle
  • taille de l’étendard par rapport à l’onglet
  • largeur des gousses mûres
  • taille des graines
  • folioles des feuilles supérieures : rapport longueur/largeur

Commentaires

Observées à différents stades de développement, les confusions ont été multiples entre les subsp. segetalis (Thuill.) Celak., subsp. sativa et subsp. nigra (L.) Ehrh. Les observations récentes semblent montrer finalement que la subsp. segetalis serait la plante la plus fréquente sur notre territoire, tandis que la subsp. sativa (à grosses gousses et grosses fleurs) serait cultivée et rarement échappée. Les plantes nommées subsp. cordata dans nos régions seraient à regarder en détail du fait de caractères intermédiaires avec les différentes autres sous-espèces.

Documents de référence 

  • Présentation "Vicia du groupe sativa" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire du 09/02/2013 à Ancenis

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme de l’inflorescence : condensée à rameaux courts, diffuse à rameaux longs
  • nombre de stigmates (caduques) forme du fruit : aplati + ou – triangulaire
  • enveloppe du fruit  : structuration des « couches » - exo-méso-endocarpe

Important de récolter des fruits mûrs, sans quoi l’enveloppe du fruit n’est pas bien développée.

Commentaires

La connaissance précise des plantes au sein de ce groupe est lacunaire (variabilité morphologique, répartition…). Actuellement, deux plantes sont confirmées :

  • Scirpus maritimus L. var. maritimus (= Bolboschoenus maritimus (L.) Palla subsp. maritimus) serait strictement littoral sur notre territoire. A confirmer.
  • Scirpus maritimus L. var. cymosus (Reichenb.) Kit Tan & Otang Yeboah in Davies & al. (= Bolboschoenus laticarpus Marhold, Hroudová, Ducháček & Zákr.) est confirmé dans le Maine-et-Loire et en Vendée, et cité historiquement en Mayenne (cf. Hroudova et al., 2007). A rechercher.

A signaler que Scirpus planiculmis F. Schmidt (= Bolboschoenus planiculmis (F. Schmidt) Egorova) était connu historiquement en Sarthe (Hroudova et al., 2007). A rechercher.

L’étude d’échantillons d’herbiers serait à entreprendre.

Les observations récentes montrent que les plantes sont variables morphologiquement (notamment la forme du fruit et des épis), et possèdent généralement peu de fruits par épis.

Documents de référence 

  • Amiet J.-L., Delay J., Recourt P., 2018 - Les akènes des Bolboschoenus, Schoenoplectus et Eleocharis (Cyperaceae) du sud de la Drôme. Société linnéenne de Lyon / Jean-Louis Amiet, 87 p. (Documents de botanique sud-drômoise ; 6).
  • Bizot A., Labroche A., 2019 - Précisions taxonomiques concernant la présence du Scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus aggr.) dans le département des Ardennes. Bulletin de la Société d'histoire naturelle des Ardennes, 2018 : 39-46.
  • Hroudová Z., Zakravsky P., Duchacek M., Marhold K., 2007 - Taxonomy, distribution and ecology of Bolboschoenus in Europe. Annales Botanici Fennici, 44 : 81-102.
  • Ferrez Y., 2009 - A propos de trois espèces du genre Bolboschoenus (Ash.) Palla en Franche-Comté. Les nouvelles archives de la flore jurassienne, 7 : 57-60.
  • Présentation "Le groupe Scirpus maritimus" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire le15/02/2014 à Saint-Géréon.

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • taille, forme et couleur du pollen
  • forme du fruit
  • taille des anthères
  • proportion des fleurs femelles et mâles sur les tiges principales et secondaires

Commentaires

Il s’agit de plantes aquatiques de détermination parfois délicates du fait de l’existence de formes aquatiques et terrestres qui peuvent être très différentes par le port, la taille et la forme des feuilles. Alors que Callitriche obtusangula apparait bien répartie sur le territoire d’intervention du Conservatoire botanique, Callitriche cophocarpa, qui a une répartition nord, centre et est-européenne, est visiblement exceptionnelle en France (très rare dans le Jura d’après Tison et de Foucault (coord.), 2014). Pourtant, quelques signalements relativement anciens ont été rapportés. A l’inverse, un taxon très proche, C. lenisulca, est connu sur la façade atlantique non loin des Pays de la Loire. Cette espèce serait à rechercher.

L’identité des plantes présentes serait donc à préciser.

Documents de référence 

  • Lansdown R.V., 2008 - Water starworts of Europe. BSBI Handbook : 11. Botanical Society of the British Isles, London, 184 p.
  • Muler S. (coord.), 2004 - Plantes invasives en France : état des connaissances et propositions d'actions. Paris : Muséum national d'histoires naturelles, 168 p. (Patrimoines naturels ; 62).
  • Tison J.-M. et Foucault B. (de) (coord.), 2014  - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • Tison J.-M., Jauzein P., Michaud H., 2014 - Flore de la France méditerranéenne continentale. Turriers : Naturalia Publications / Hyères : Conservatoire botanique national méditerranéen, 2078 p.
  • Présentation "Groupe de Callistriche obtusangula" lors de la réunion annuelle des correspondants.es des Pays de la Loire le 15/02/2014.

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • nombre de rameaux par inflorescence : majoritairement par 2 ou par 3 au sein d’une population
  • nombre d’épillets : principalement seul ou par deux
  • pilosité des gaines foliaires : toutes glabres ou certaines velues
  • port des tiges florifères : rampantes-ascendantes, dressées

Commentaires

Il semble important d’apprécier les critères de détermination au regard de la population et pas seulement sur la base d’un individu. On constate en effet une certaine variabilité morphologique (pilosité des gaines, nombre de rameaux par inflorescence, nombre d’épillets…) et il est parfois difficile de se prononcer sur certains individus semblant intermédiaires entre les deux plantes. Des introgressions sont d’ailleurs suspectées au Mexique (Verloove & Reynders, 2007). A étudier.

Dans la vallée de la Loire, les observations récentes montrent que Paspalum distichum L. subsp. paucispicatum (Vasey) Verloove & Reynders est une grande plante (tige robuste, longs rameaux dans l’inflorescence) avec des épillets géminés, qui pousse dans les niveaux topographiques bas (longtemps en eau). A l’inverse, Paspalum distichum L. subsp. paspalodes (Mich.) Thell. apparaît plus petit (tige plus grêle, rameaux courts dans l’inflorescence) avec des épillets solitaires, et s’observe généralement à un niveau topographique supérieur. Cette différence écologique serait à étudier en détail.

Mieux connue dans la vallée de la Loire, la répartition des deux plantes reste cependant à préciser globalement. Il conviendrait notamment de vérifier l’identité des plantes appelées auparavant Paspalum paspalodes.

Documents de référence 

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • nombre d’étamines
  • taille des sépales par rapport aux pétales et par rapport à la capsule
  • pubescence dans l’inflorescence

Commentaires

Minuartia hybrida est une espèce assez souvent signalée. Cependant, sur notre territoire potentiellement 3 sous-espèces sont potentiellement présentes. Devant l’importante variabilité morphologique des plantes, notamment quant à sa pubescence, ce groupe reste à étudier plus en détail afin de confirmer la présence actuelle des différents taxons et de mieux connaître leur répartition.

Par ailleurs, une recherche accrue serait à entreprendre concernant M. viscosa, aujourd’hui présumée disparue.

Documents de référence 

  • Tison J.-M. et Foucault B. (de) (coord.), 2014 - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • Présentation "Le groupe Minuartia hybrida" lors de la réunion annuelle des correspondants.es des Pays de la Loire le 15/02/2014.