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L’antenne régionale du Conservatoire botanique national de Brest intervient sur les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne pour étudier et préserver le patrimoine végétal sauvage. Elle s'installe à Caen, dans le bâtiment du Réseau Canopée, ce qui lui permet d’être désormais au plus près des acteurs institutionnels, scientifiques et techniques. Une nouvelle implantation qui marque une étape importante, 20 ans après sa création. Elle inaugure un nouveau nom (antenne Normandie-Caen) et déjà de nouveaux projets.

Une nouvelle implantation à Caen et de grands projets

La nouvelle implantation de l’antenne Normandie-Caen marque la volonté du Conservatoire botanique de se rapprocher de ses principaux partenaires institutionnels. Ce déménagement permet également d’offrir de meilleures conditions à l’équipe avec la création d’une salle serveur, d’une salle de documentation et d’une salle de détermination. Elle permet d’envisager des collaborations autour de projets pédagogiques avec le Réseau Canopé et l’Union régionale des CPIE. A terme, le Conservatoire espère encore gagner en visibilité avec en ligne de mire, une possible implantation dans un lieu emblématique des compétences botaniques normandes : le Jardin des plantes de Caen.

L'expertise du Conservatoire botanique en Normandie

«Etablissement public, le Conservatoire botanique national de Brest est un grand centre de ressources et d’expertise sur la diversité du patrimoine végétal sauvage. Au service des politiques d’aménagement du territoire, de gestion et de conservation de la nature, il recense et étudie les plantes sauvages et les milieux naturels, il alerte les acteurs sur les éléments les plus rares et sensibles, il contribue à la sauvegarde de sites et de milieux naturels originaux, il conserve les espèces menacées en banque de graines, il forme et sensibilise les publics à la préservation de la biodiversité...» souligne Eric Guellec, président du Conservatoire botanique.

Sur les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne dont il a la charge, son antenne travaille étroitement avec la Région, la Direction régionale de l’environnement (DREAL), les services Environnement des Départements, l’Université de Caen, le réseau des CPIE, le Conservatoire des espaces naturels, le Conservatoire du littoral, les Parcs naturels régionaux, le Réseau des réserves naturelles...

«Elle a développé de nombreux outils et une large expertise : liste des plantes rares et menacées, liste des plantes exotiques envahissantes, guide de reconnaissance des zones humides de bassins versants, interfaces de saisie et de consultation de données, formation des gestionnaires de sites naturels et des techniciens de collectivités territoriales... Elle s’investit aussi dans les politiques biodiversité telles que la Trame verte et bleue aux échelles locales, les plateformes de diffusion de données floristiques...» précise Catherine Zambettakis, responsable de l’antenne régionale.

L’antenne Normandie en chiffres

  • 7 salariés (botanistes, phytosociologues, administration)
  • 3 départements couverts
  • 180 botanistes bénévoles
  • 1 200 000 données sur les plantes sauvages
  • 29 500 données sur les lichens et les mousses
  • 7 400 données sur les milieux naturels

Le devenir des Conservatoires botaniques nationaux en Normandie

Le récent découpage régional a entraîné une cogestion des actions scientifiques sur la région Normandie entre le Conservatoire de Brest (Basse-Normandie) et le Conservatoire de Bailleul (Haute-Normandie). Une réflexion sera prochainement lancée pour la création d'un Conservatoire botanique national normand par avec la Région Normandie et le ministère en charge de l’Environnement.