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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • diamètre et forme du limbe
  • nombre de faisceaux vasculaires par feuille

Commentaires

Jamais signalée dans l’Ouest de la France, la subsp. subtriflora a été découverte en 2016 en Sarthe en contexte héliophile au sein d’une pelouse-prairie acidiphile, hygrophile et oligotrophile.

Se séparant assez bien des autres sous-espèces de D. cespitosa, il existe visiblement une proximité morphologique avec D. media avec laquelle des confusions sont possibles.

Pourtant, il semblerait que D. cespitosa subsp. subtriflora et D. media aient été observés dans des stations géographiquement proches (voir en contact) par le passé (Le Grand, 1899), il serait donc intéressant de prospecter les stations anciennement citées de D. media, en Vendée et en Maine-et-Loire, afin de vérifier d’une part l’identité de ces taxons, du fait du risque de confusion, et d’autre part, de vérifier si les deux taxons ne sont pas présents à proximité l’un de l’autre, du fait de leur autoécologie en partie commune, La consultation de parts d’herbiers de D. media prélevés dans l’ouest de la France, serait un travail complémentaire à certaines investigations de terrain.

D. cespitosa subsp. subtriflora est visiblement méconnue et doit être recherchée.

Documents de référence 

  • Bayer & Lopez, 1994  – Observaciones sobre el género Deschampsia P. Beauv. (Gramineae) en la peninsule Iberica. Anales Jard. Bot. Madrid 52 (1) :53-65.
  • Le Grand, 1899 - Au sujet de Aira cespitosa var. convulata. Le Grand Bull. Soc. Bot. Rochelaise, 20 (1898) : 36-38.
  • Tison J.-M. et Foucault B. (de) (coord.), 2014 - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • Présentation "Découverte de Deschampsia cespitosa en Sarthe" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire le 28/01/2017 à Ancenis.

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme des poils à la face inférieure des feuilles : majoritairement simples ou insérés par leur milieu
  • disposition des poils à la face inférieure des feuilles :généralement dressés, généralement apprimés

Commentaires

La sous-espèce sanguinea est une plante indigène, largement présente à l’état spontané sur notre territoire (Référentiel - RNFO).

La sous-espèce australis (C.A. Mey.) Jáv. a pour répartition naturelle le Sud-Est de l’Europe et le Sud-Ouest de l’Asie. Les observations récentes montrent qu’elle est abondamment plantée dans les haies «bocagères», les lotissements, aménagements routiers... Ce taxon vient seulement d’être découvert en 2017 en dehors de ces lieux de plantations : il a été trouvé échappé à la Roche-sur-Yon (Vendée) en fond de vallon (vallée de l'Yon). L’hybride entre les 2 sous-espèces (nsubsp. hungarica (Kárpáti) Grosset) a aussi été détecté au même endroit.

Des recherches plus fines sont à entreprendre pour détecter la présence de la plante non indigène et de l’hybride, et leur éventuel impact sur la flore locale.

Documents de référence 

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • couleur et taille de la corolle
  • taille de l’étendard par rapport à l’onglet
  • largeur des gousses mûres
  • taille des graines
  • folioles des feuilles supérieures : rapport longueur/largeur

Commentaires

Observées à différents stades de développement, les confusions ont été multiples entre les subsp. segetalis (Thuill.) Celak., subsp. sativa et subsp. nigra (L.) Ehrh. Les observations récentes semblent montrer finalement que la subsp. segetalis serait la plante la plus fréquente sur notre territoire, tandis que la subsp. sativa (à grosses gousses et grosses fleurs) serait cultivée et rarement échappée. Les plantes nommées subsp. cordata dans nos régions seraient à regarder en détail du fait de caractères intermédiaires avec les différentes autres sous-espèces.

Documents de référence 

  • Présentation "Vicia du groupe sativa" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire du 09/02/2013 à Ancenis

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • pilosité des feuilles et des tiges stériles
  • taille ou couleur du limbe des tiges stériles

Commentaires

La taille et la couleur du limbe des rameaux stériles permettent généralement d’attirer l’attention du botaniste. Cependant, il convient de regarder en détail la forme des poils des tiges stériles pour assurer la détermination. Des critères restent à étudier en détail comme le nombre de fleurs par ombelle par exemple.

Globalement, la distinction entre les deux sous-espèces reste à faire en détail sur notre territoire. Toutefois, les observations récentes permettent de dire que la sous-espèce helix est largement présente partout. A l’inverse, la sous-espèce hibernica (Kirchn.) D.C.McClint. est constatée ponctuellement sur le littoral (sous-bois) mais semble souvent plantée et s’en échappe ponctuellement.

Documents de référence 

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme de l’inflorescence : condensée à rameaux courts, diffuse à rameaux longs
  • nombre de stigmates (caduques) forme du fruit : aplati + ou – triangulaire
  • enveloppe du fruit  : structuration des « couches » - exo-méso-endocarpe

Important de récolter des fruits mûrs, sans quoi l’enveloppe du fruit n’est pas bien développée.

Commentaires

La connaissance précise des plantes au sein de ce groupe est lacunaire (variabilité morphologique, répartition…). Actuellement, deux plantes sont confirmées :

  • Scirpus maritimus L. var. maritimus (= Bolboschoenus maritimus (L.) Palla subsp. maritimus) serait strictement littoral sur notre territoire. A confirmer.
  • Scirpus maritimus L. var. cymosus (Reichenb.) Kit Tan & Otang Yeboah in Davies & al. (= Bolboschoenus laticarpus Marhold, Hroudová, Ducháček & Zákr.) est confirmé dans le Maine-et-Loire et en Vendée, et cité historiquement en Mayenne (cf. Hroudova et al., 2007). A rechercher.

A signaler que Scirpus planiculmis F. Schmidt (= Bolboschoenus planiculmis (F. Schmidt) Egorova) était connu historiquement en Sarthe (Hroudova et al., 2007). A rechercher.

L’étude d’échantillons d’herbiers serait à entreprendre.

Les observations récentes montrent que les plantes sont variables morphologiquement (notamment la forme du fruit et des épis), et possèdent généralement peu de fruits par épis.

Documents de référence 

  • Amiet J.-L., Delay J., Recourt P., 2018 - Les akènes des Bolboschoenus, Schoenoplectus et Eleocharis (Cyperaceae) du sud de la Drôme. Société linnéenne de Lyon / Jean-Louis Amiet, 87 p. (Documents de botanique sud-drômoise ; 6).
  • Bizot A., Labroche A., 2019 - Précisions taxonomiques concernant la présence du Scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus aggr.) dans le département des Ardennes. Bulletin de la Société d'histoire naturelle des Ardennes, 2018 : 39-46.
  • Hroudová Z., Zakravsky P., Duchacek M., Marhold K., 2007 - Taxonomy, distribution and ecology of Bolboschoenus in Europe. Annales Botanici Fennici, 44 : 81-102.
  • Ferrez Y., 2009 - A propos de trois espèces du genre Bolboschoenus (Ash.) Palla en Franche-Comté. Les nouvelles archives de la flore jurassienne, 7 : 57-60.
  • Présentation "Le groupe Scirpus maritimus" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire le15/02/2014 à Saint-Géréon.