| Résumé : |
"La recherche de rapports éventuels entre le caryotype, le type biologique et l'écologie d'une espèce ne peut conduire à des résultats intéressants que si les comptages chromosomiques portent sur des individus prélevés dans des stations nombreuses et variées de son aire de distribution.
D'autre part, pour tenter de tirer des lois générales, de telles recherches doivent être étendues à de multiples espèces. C'est ainsi,
qu'à propos de l'influence de la polyploïdie sur la distribution des végétaux, par exemple, G.L. STEBBINS soutient que « les nouveaux résultats les plus valables seront obtenus, non pas grâce à une étude statistique sur la fréquence des diploïdes et des polyploïdes, dans la flore entière de régions variées, mais par une analyse soignée d'un nombre croissant de groupes d'espèces s'intéressant aux caractères morphologiques, à la parenté des diploïdes et des polyploïdes aussi bien qu'à leurs préférences climatiques et écologiques particulières » (1950). [...]
Ce travail se rapporte à 40 espèces du littoral de la Manche et de la Mer du Nord récoltées d'Ambleteuse au Cap Blanc-Nez, dans des associations végétales typiques des dunes, des vases salées et de la craie (i).
Dans la plupart des cas, notre choix porte plus particulièrement sur des espèces compagnes appartenant à des individus d'associations typiques. Les unes sont retenues pour leur aire de distribution vaste, les autres parce qu'elles sont susceptibles de peupler des stations écologiquement différentes.
Les observations sont faites, dans la très grande majorité des cas, sur des méristèmes radiculaires de semences en germination. Quand les
semences ne parviennent pas à germer, même après traitements variés et incision des téguments, des méristèmes radiculaires sont prélevés sur des plantes adultes dans leur habitat naturel, ou sur des plantes repiquées dans notre terrain expérimental.
Dans les cas particuliers (Orobanche caryophyllacea et Pirola rotundifolia, ainsi que pour les espèces possédant des méristèmes aucicellulaires, Phleum arenarium par exemple, les parois des jeunes pièces florales en croissance sont utilisées en même temps que des figures méiotiques sont recherchées." (source : auteurs) |
trié(s) par (Pertinence décroissant(e), Titre croissant(e)) Affiner la rechercheEtude biosystématique des espèces françaises du genre Anthyllis L. et notamment de l'A. vulneraria L. (1975)
Prospections caryologiques dans la flore littorale du Boulonnais in Bulletin de la Société botanique du Nord de la France, vol. 22, fasc. 1 (Année 1969)
What is Anthyllis vulneraria L. subsp. corbierei (Salmon & Travis) Cullen (Fabaceae) ? in Watsonia, vol. 23, n°3-4 (Année 2001)
