E.R.I.C.A. n°38

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Le numéro 38 de la revue E.R.I.C.A. est disponible.

Vous y retrouverez l'ensemble du bilan des découvertes du territoire.

 

 

E.R.I.C.A., une page se tourne

 

Ce 38e numéro d’Erica est, dans sa forme actuelle, le dernier d’une longue série initiée en 1992 avec la mise en place, au CBN de Brest, du premier grand dispositif participatif consacré à l’inventaire et la cartographie de la flore dans l’Ouest de la France.

 

Trente-deux années pendant lesquelles le « bulletin de botanique armoricaine » a vu sa ligne éditoriale évoluer et son contenu scientifique s’étoffer, se structurer, pour devenir la « revue des botanistes du Massif armoricain et de ses marges ». Trente-deux années qui auront permis la publication de nombreux articles et bilans, permettant d’informer les lecteurs de l’avancée des connaissances botaniques ou phytosociologiques, mais aussi de rendre compte de la dynamique d’inventaire considérable qui marque l’Ouest de la France, sous l’impulsion pionnière et toujours vivace du Conservatoire botanique national de Brest. Je souhaite ici particulièrement remercier Julien Geslin, Emmanuel Quéré, Fabien Dortel, Thomas Bousquet et Gaetan Masson, responsables de l’animation du réseau des botanistes correspondants du Conservatoire botanique : leur travail et leur engagement en faveur de la vie de ce réseau imprègnent et font rayonner la revue Erica. Merci également à toutes les personnalités scientifiques et collègues qui ont contribué par leurs relectures, à la qualité scientifique et à la renommée de la revue.

 

Cette fin de cycle ne signe pas la fin de la revue, bien au contraire. Comme nous vous l’annoncions dans les deux numéros précédents, nous avons travaillé à la préparation d’une nouvelle formule, dont le premier numéro paraitra au printemps 2025.

 

Cette nouvelle revue Erica sera résolument orientée vers le réseau des botanistes du Massif armoricain et de ses marges. Elle poursuivra sa vocation de valoriser la dynamique de la botanique dans l’Ouest de la France en fournissant de l’information botanique et écologique, en stimulant le développement des connaissances, en donnant le goût d’un travail collaboratif au bénéfice de tous. Elle donnera une plus large place à des articles écrits par et pour ces botanistes, dans des styles qui seront ainsi variés, libres, parfois moins académiques. Nous souhaitons que la revue soit un lieu d’expression de chacune et de chacun, permettant de prolonger « le terrain » et de partager ses découvertes et connaissances avec le plus grand nombre.

 

Différentes rubriques accueilleront ces articles et structureront Erica : le « bilan des découvertes annuelles », particulièrement apprécié des botanistes de terrain, restera une pièce maitresse de la revue. La rubrique « Vie du réseau » accueillera des articles témoignant de l’activité botanique sur le terrain, dans les différentes régions armoricaines (comptes-rendus de sorties…). La rubrique « Connaissance-conservation-gestion » sera dédiée à des informations liées aux déterminations taxonomiques ou à des actions concrètes de préservation de la flore et des habitats. Enfin, une « revue des lecteurs » permettra de partager des notes de lecture d’ouvrages ou d’articles intéressants. Le format plus grand (A4) permettra la publication de textes plus aérés, plus illustrés.

 

Enfin, bien que le CBN de Brest n’intervienne plus en Normandie occidentale (ex Basse-Normandie) depuis la création en janvier 2024 du nouveau « Conservatoire botanique de Normandie », nous souhaitons que la revue Erica continue d’être diffusée à l’échelle de son emprise territoriale historique : les moyens et collaborations seront recherchées afin qu’elle soit toujours adressée gratuitement à l’ensemble des botanistes contribuant activement à l’inventaire de la flore et des lichens du Massif armoricain et de ses marges, y compris dans les départements de l’ex Basse-Normandie. Des échanges ont été engagés à ce sujet avec le Conservatoire botanique de Normandie mais aussi avec le CBN de Sud-Atlantique dont le territoire d’intervention recouvre, au nord-ouest des Deux-Sèvres, une petite partie du Massif armoricain.

 

Sylvie Magnanon

Directrice scientifique du Pôle Bretagne-Pays de la Loire

Conservatoire botanique national de Brest

 

 

 

 

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