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Exemplaires(3)
Cote | Localisation | Disponibilité |
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P0351-2 | Brest | Exclu du prêt |
P0351-2 | Caen | Exclu du prêt |
P0351-2 | Nantes | Exclu du prêt |
Dépouillements


Phosphore, azote et prolifération des végétaux aquatiques / Guy Barroin in Le courrier de l'environnement de l'INRA, n°48 (Année 2003)
[article]
Titre : Phosphore, azote et prolifération des végétaux aquatiques Auteurs : Guy Barroin, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 13-26 Langues : Français (fre) Catégories : [Thèmes] Algues Mots-clés : végétation aquatique pollution de l'eau cyanobactérie Résumé : "C'est à partir des substances minérales dissoutes dans l'eau que les algues synthétisent leurs tissus. Du point de vue de la structure, le carbone est le composant principal, après l'hydrogène et l'oxygène. Mais c'est le phosphore qui, en conditions naturelles, est le tout premier nutriment à faire défaut pour assurer la synthèse de nouveaux tissus, avant l'azote et le carbone. Le phosphore est dit « facteur limitant », notion empruntée à l'agronomie. C'est également le facteur de maîtrise puisque c'est en agissant sur lui qu'il est possible d'augmenter ou de réduire les proliférations algales. En déversant dans le réseau hydrographique des quantités considérables de phosphore, les activités humaines, qu'elles soient domestiques, industrielles ou agricoles, induisent une carence en azote. Cette situation stimule la prolifération de cyanobactéries capables de fixer l'azote moléculaire dissous dans l'eau dont l'atmosphère constitue une réserve quasi inépuisable. Une fois métabolisé, cet azote se retrouve dans le milieu aquatique et participe à son fonctionnement au même titre que les apports anthropiques. D'autres espèces cyanobactériennes peuvent se développer en raison de leur aptitude à proliférer dans les conditions d'éclairement réduit qu'entraîne les proliférations algales, toutes espèces confondues. Mise en évidence à l'échelle réduite de temps et d'espace propre à l'expérimentation scientifique, la carence en azote fait apparaître ce dernier comme facteur limitant, ce qui occulte le fait qu'à l'échelle globale de l'hydrosystème c'est le phosphore qui est le facteur limitant puisque c'est lui qui déclenche la fixation biologique de l'azote. Outre leurs remarquables facultés d'adaptation, les cyanobactéries ont une taille, une consistance et une toxicité qui empêchent les prédateurs potentiels (zooplancton herbivore) de les consommer si bien qu'elles finissent par dominer le peuplement algal. Il en résulte une profonde dégradation de la structure et du fonctionnement du réseau trophique qui vient s'ajouter aux problèmes spécifiques posés par les toxines qu'elles sécrètent pour porter atteinte aux divers usages attendus de l'eau. Lesquels usages doivent par ailleurs subir les méfaits de la désoxygénation engendrée par les excès de biomasse algale. Alors que la désoxygénation de l'eau entraîne l'élimination de toutes les formes supérieures de la vie, à commencer par les poissons de qualité (salmonidés), celle de l'interface eau/sédiment provoque la réduction des composés du fer et le relargage du phosphore qu'ils piégeaient, créant ainsi une charge interne qui vient s'ajouter à la charge externe du bassin versant pour intensifier le processus de dégradation. Cette implacable évolution en réponse à la pollution par les phosphates se manifeste d'autant plus intensément que le caractère stagnant des eaux est prononcé. " (source : auteur) Type de publication : périodique Référence biblio : Barroin G., 2003 - Phosphore, azote et prolifération des végétaux aquatiques. Le courrier de l'environnement de l'INRA, ID PMB : 35547 Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=35547
in Le courrier de l'environnement de l'INRA > n°48 (Année 2003) . - pp. 13-26[article]Exemplaires(3)
Cote Localisation Disponibilité P0351-2 Brest Exclu du prêt P0351-2 Caen Exclu du prêt P0351-2 Nantes Exclu du prêt L'échec des replantations de haies bocagères dans les communes remembrées d'Ille-et-Vilaine : quand l’évolution des représentations sociales associées à la haie et au bocage explique l’échec de cette politique dans les communes remembrées du Sud-Est de ce département / Samuel Perichon in Le courrier de l'environnement de l'INRA, n°48 (Année 2003)
[article]
Titre : L'échec des replantations de haies bocagères dans les communes remembrées d'Ille-et-Vilaine : quand l’évolution des représentations sociales associées à la haie et au bocage explique l’échec de cette politique dans les communes remembrées du Sud-Est de ce département Auteurs : Samuel Perichon, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 53-60 Langues : Français (fre) Catégories : [ZG] ILLE-ET-VILAINE (35)
[habitats/milieux] 84 - Alignements d'arbres, haies, petits bois, bocage, parcsMots-clés : remembrement politique agricole Résumé : "L’enthousiasme, parfois excessif, des agriculteurs bretons à entrer dans l’ère de la rationalisation agricole a ainsi laissé peu de place à un héritage familial construit autour du respect des traditions. Contraints par l’autorité parentale, les plus jeunes ont pourtant, non sans susciter des conflits de générations, convaincu leurs aînés du bien-fondé de leurs revendications. Pour autant, si au sein des familles les tensions d’hier semblent apaisées, les plus anciens restent encore très marqués par les déchirements et les polémiques passées. À l’origine de cette situation conflictuelle, beaucoup dénoncent l’obscurantisme des petits propriétaires en âge d’être en retraite et qui, à l’époque, avaient - contre leurs intérêts - fait échouer les remembrements. Dans ce contexte parfois agité, valider une telle procédure s’annonçait d’ores et déjà périlleux. Il n’est donc pas surprenant de constater que, parmi les premières communes remembrées en Ille-et-Vilaine, la plupart d’entre elles présentent des caractéristiques similaires : population agricole plus jeune qu’ailleurs, exploitations déjà plus importantes et moindre densité de petits propriétaires fonciers.
Ainsi, la destruction du bocage - vécu comme le pré-requis au développement agricole - devenait non seulement la manifestation concrète d’une volonté de progrès mais, surtout, la promesse d’une reconnaissance sociale. Trop souvent blessés par une société assimilant à tort le travail de la terre à un échec social, les agriculteurs étaient et restent encore très sensibles - bien qu’ils s’en défendent - à ces jugements de valeur. L’aménagement croissant des abords de ferme en est probablement la manifestation la plus explicite. En effet, rien ne pourrait aujourd’hui différencier les arbres et arbustes employés en agrément dans les lotissements et ceux présents autour des exploitations. Toutefois, si pour revaloriser l’image de marque de leur profession et/ou satisfaire les attentes de leurs épouses, certains se disent prêts à généraliser la plantation de haies bocagères autour des bâtiments, l’hypothèse de leur redéploiement dans le parcellaire suscite en revanche de vives condamnations.
Parce que le monde agricole les considère toujours comme des exemples à suivre, les agriculteurs des zones remembrées ne souhaitent pas s’engager dans un processus qui les conduirait inévitablement à la remise en cause de leur statut privilégié au sein du groupe. C’est pourquoi - à moins que les agriculteurs ne deviennent demain des jardiniers du paysage - il est totalement utopique d’imaginer ici une quelconque reconstruction du bocage." (source : auteur)Type de publication : périodique Référence biblio : Perichon S., 2003 - L'échec des replantations de haies bocagères dans les communes remembrées d'Ille-et-Vilaine : quand l’évolution des représentations sociales associées à la haie et au bocage explique l’échec de cette politique dans les communes remembrées du Sud-Est de ce département. Le courrier de l'environnement de l'INRA, ID PMB : 35548 Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=35548
in Le courrier de l'environnement de l'INRA > n°48 (Année 2003) . - pp. 53-60[article]Exemplaires(3)
Cote Localisation Disponibilité P0351-2 Brest Exclu du prêt P0351-2 Caen Exclu du prêt P0351-2 Nantes Exclu du prêt Les chartes forestières de territoire : vers un nouveau contact social au sujet des espaces forestiers ? / Stéphane Weiss in Le courrier de l'environnement de l'INRA, n°48 (Année 2003)
[article]
Titre : Les chartes forestières de territoire : vers un nouveau contact social au sujet des espaces forestiers ? Auteurs : Stéphane Weiss, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 61-70 Langues : Français (fre) Catégories : [ZG] France Mots-clés : aménagement du territoire développement rural Charte forestière de territoire législation forestière Résumé : "Illustration de l’émergence de la contractualisation comme mode d’action publique dans le domaine forestier français, les CFT ouvrent de nouvelles perspectives aux acteurs intéressés par les espaces forestiers et leur gestion : association d’acteurs non traditionnels et porteurs d’attentes nouvelles à la définition de la gestion forestière (sachant que les demandes émanant des différentes catégories d’usagers peuvent être passablement contradictoires…), discussion du mode d’internalisation des externalités forestières, insertion de la gestion forestière dans un projet de territoire… Bref, les CFT sont un outil offrant l’opportunité de négocier localement un nouveau contrat social relatif aux espaces forestiers et à leurs usages, au sein d’un espace rural et périurbain plus large, même si certains objectifs affectés aux CFT par la LOF restent sectoriels.
Ainsi, à l’instar de l’un des scénarios développés au sujet de l’agriculture française à l’horizon 2015 (Lacombe et Guillemau, 2000), la politique forestière pourrait progressivement s’effacer au travers de la contractualisation au profit d’une politique globale de développement rural reposant sur la valorisation des initiatives créatrices d’activités. Aux côtés des activités agricoles, les activités forestières seraient jugées à l’aune de leur contribution au développement territorial : fourniture de bois aux industriels mais prestation également de véritables services tels sensibilisation en matière d’entretien des espaces de prévention des risques naturels ou d’activités touristiques et récréatives. En fait, il appartient aux acteurs intéressés et notamment aux élus locaux, dont le rôle a été souligné lors des débats parlementaires, de s’approprier l’outil CFT et de le multifonctionnalité exprimée par la LOF.
N’étant pas une source de financement, les CFT représentent avant tout un outil de structuration permettant à un collectif d’acteurs d’afficher à l’échelle d’un territoire donné une habilité et une visibilité vis-à -vis des instances extérieures de financement. Limitée en termes de durée, la démarche ne peut se concevoir que du territoire mais également visible par l’affichage d’un titre « Charte forestière de territoire » attribué par l’État (en la personne du préfet). Ce titre, Charte forestière de territoire, n’a certes pas la valeur du label Parc naturel régional (attribué par décret ministériel) mais peut constituer un avantage compétitif pour l’accès de financements diversifiés liés au bois ou d’une clientèle d’activités récréatives. En effet, la compétitivité des entreprises de la filière bois se joue au niveau des potentialités des territoires forestiers et, notamment, du coût d’accès à la ressource : l’existence d’un projet commun de développement (schéma de desserte, regroupement de chantiers d’exploitation…) devient dès lors un atout. Il en va de même pour le développement des loisirs et du tourisme qui favorisent aujourd’hui de non-marchands : du fait du caractère ordinaire et donc substituable de la majorité des forêts françaises, les territoires forestiers sont potentiellement en concurrence d’où l’intérêt d’afficher une offre structurée d’activités récréatives et de services connexes (hébergement…), à l’image des pays de bois développée dans le cadre des productions agricoles labellisées (Pessis, 2001).
Enfin, notons que la visibilité évoquée précédemment profitera également à la structure portant le projet de charte et son contrat politique. Ainsi l’Office national des forêts est invité dans le cadre du contrat État-ONF 2001-2006 à se positionner en tant qu’acteur de développement local au travers de l’élaboration et de l’anime de projets de territoire tels que les CFT. Le retour d’expérience montre que le territoire n’étant pas d’abord un espace mais la matérialisation de l’étendue d’un pouvoir (Mfouad, 1999)." (source : auteur)Type de publication : périodique Référence biblio : Weiss S., 2003 - Les chartes forestières de territoire : vers un nouveau contact social au sujet des espaces forestiers ? Le courrier de l'environnement de l'INRA, ID PMB : 35549 Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=35549
in Le courrier de l'environnement de l'INRA > n°48 (Année 2003) . - pp. 61-70[article]Exemplaires(3)
Cote Localisation Disponibilité P0351-2 Brest Exclu du prêt P0351-2 Caen Exclu du prêt P0351-2 Nantes Exclu du prêt L'élaboration des plans de gestion des réserves naturelles : bien plus qu’un simple exercice de style / Frédéric Bioret in Le courrier de l'environnement de l'INRA, n°48 (Année 2003)
[article]
Titre : L'élaboration des plans de gestion des réserves naturelles : bien plus qu’un simple exercice de style Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Bioret, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 71-76 Langues : Français (fre) Catégories : [Thèmes] Espace naturel Mots-clés : plan de gestion Résumé : "Il est désormais admis que le plan de gestion constitue un document et un outil indispensable, en premier lieu au gestionnaire, mais aussi à la DIREN et à la DNP. Il permet, à partir d’un bilan exhaustif de l’état des connaissances ou inventaire des inventaires, de préciser les objectifs de gestion, d’organiser et de planifier la gestion du site dans l’espace et dans le temps. Une réserve naturelle est une réserve d’État, créée pour protéger durablement un patrimoine naturel de niveau national voire international ; il est donc logique que le gestionnaire rende compte de la gestion de cet espace et le plan de gestion en est l’un des moyens privilégiés.
Très souvent, le plan de gestion conduit le gestionnaire à réaliser une évaluation du coût réel de fonctionnement de la réserve, parfois en net décalage avec les moyens dont il dispose ; cet exercice lui permet, en concertation avec la DIREN, de mieux évaluer les priorités de financement ou de justifier des augmentations substantielles de budget, à la hauteur des enjeux de conservation. Il n’est pas nécessaire d’attendre de tout connaître sur un site pour être en mesure de réaliser un plan de gestion. L’aide potentielle du réseau des gestionnaires de réserves naturelles et de réserves naturelles volontaires peut être sollicitée, notamment au sein des groupes thématiques de RNF. Il apparaît maintenant comme une nécessité que chaque réserve naturelle soit dotée au plus vite d’un plan de gestion, quel que soit l’état des connaissances et quel que soit le contexte socio-politique ; il en va de la crédibilité de cet outil de protection de la nature." (source : auteur)Type de publication : périodique Référence biblio : Bioret F., 2003 - L'élaboration des plans de gestion des réserves naturelles : bien plus qu’un simple exercice de style. Le courrier de l'environnement de l'INRA, 48 : 71-76. ID PMB : 35615 Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=35615
in Le courrier de l'environnement de l'INRA > n°48 (Année 2003) . - pp. 71-76[article]Exemplaires(3)
Cote Localisation Disponibilité P0351-2 Brest Exclu du prêt P0351-2 Caen Exclu du prêt P0351-2 Nantes Exclu du prêt L'agriculture anglaise et la protection de l'environnement : du conflit d'intérêts au mariage de raison. Évolution des attitudes depuis les années 1970 jusqu'au début du XXIe siècle / Jean-Luc Hoarau in Le courrier de l'environnement de l'INRA, n°48 (Année 2003)
[article]
Titre : L'agriculture anglaise et la protection de l'environnement : du conflit d'intérêts au mariage de raison. Évolution des attitudes depuis les années 1970 jusqu'au début du XXIe siècle Auteurs : Jean-Luc Hoarau, Auteur Année de publication : 2003 Article en page(s) : pp. 77-81 Langues : Français (fre) Catégories : [ZG] Royaume-Uni
[Thèmes] AgricultureMots-clés : politique agricole Résumé : "Il est indéniable que l'agriculture européenne est en pleine mutation et que l'intégration des considérations environnementales dans la politique agricole est désormais inévitable. Même s'ils ne veulent pas apparaître comme les jardiniers paysagistes de la campagne, les fermiers anglais, par pragmatisme ou par conviction, ne veulent plus être considérés comme des producteurs uniquement mais aussi comme des acteurs de la protection de la nature. Ils mettent en avant les efforts accomplis récemment, en particulier le nombre croissant de contrats agri-environnementaux signés chaque année. Ce souci de coopération et la volonté affichée des écologistes de rechercher des solutions viables à la fois pour l'agriculture et l'environnement laissent espérer une meilleure collaboration entre deux partenaires qui ont jusqu'ici fait preuve de méfiance mutuelle." (source : auteur) Type de publication : périodique Référence biblio : Hoarau J.-L., 2003 - L'agriculture anglaise et la protection de l'environnement : du conflit d'intérêts au mariage de raison. Évolution des attitudes depuis les années 1970 jusqu'au début du XXIe siècle. Le courrier de l'environnement de l'INRA, ID PMB : 35616 Permalink : http://www.cbnbrest.fr/catalogue_en_ligne/index.php?lvl=notice_display&id=35616
in Le courrier de l'environnement de l'INRA > n°48 (Année 2003) . - pp. 77-81[article]Exemplaires(3)
Cote Localisation Disponibilité P0351-2 Brest Exclu du prêt P0351-2 Caen Exclu du prêt P0351-2 Nantes Exclu du prêt