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Le Syndicat mixte est administré par un Comité syndical composé de 10 délégué.e.s et autant de suppléant.es représentant les collectivités et établissements adhérents. Il dispose d’une compétence générale pour gérer l’ensemble des activités et prendre notamment toutes les décisions se rapportant au budget, à l’approbation du compte administratif, au programme d'activité annuel, aux emplois...

Composition actuelle

  Brest métropole

Titulaires
  Frédérique Bonnard Le Floc’h
  Claudie Bournot-Gallou
  Yohann Nédélec
  Pierre Ogor
  Bruno Calves
Suppléants
  Nathalie Chaline
  Claire Le Roy
  Jacqueline Here
  Jean Luc Batany
  Laurence Kermarec
  Conseil régional
  de Bretagne
Titulaires
  Carole Le Bechec
  Emilie Kuchel
Suppléants
  Delphine Alexandre
  Régine Roué
  Conseil départemental
  du Finistère
Titulaires
  Viviane Bervas
  Paul Louis-Joseph-Dogue
Suppléants
  Yves Du Bruit
  Kevin Faure
  Université de
  Bretagne
  occidentale
Titulaires
  Eric Deslandes

Le bureau syndical

  • Présidente : Frédérique Bonnard Le Floc'h.
    Elle est vice-présidente de Brest métropole en charge des coopérations territoriales, des politiques contractuelles et de la proximité territoriale, secteur Ouest.
  • 1er vice président.e : à nommer.
  • 2e vice président.e : à nommer.

Liste des anciens présidents du Comité syndical

  • 2014-2020 - Eric Guellec
  • 2010-2014 - Paulette Dubois
  • 2008-2010 - Jean-Luc Polard
  • 2001-2008 - Marie-Thérèse Roger
  • 1995-2001 - Pierre Fourel
  • 1989-1995 - André Le Gac
  • 1987-1989 - Georges Lombard

Les activités du Conservatoire sont structurées en quatre grandes actions :

L'équipe du Conservatoire botanique bénéficie de l'accompagnement et des orientations du Conseil scientifique et suivent les décisions du Comité syndical.

Deux entités participent aussi étroitement aux activités du Conservatoire :

  • le réseau des correspondant.e.s bénévoles contribue à l'inventaire des plantes sauvages et des milieux naturels. En moyenne, 400 personnes transmettent chaque année près de 60 % des observations intégrées dans les bases de données du Conservatoire.
  • la Direction des espaces verts de Brest métropole assure la gestion et l'entretien du Jardin du Conservatoire botanique et des 2800 espèces qui y sont cultivées. 11 jardiniers travaillent dans le jardin conservatoire, les serres et la pépinière.
Le budget annuel du Conservatoire est d’environ 2 200 000 €.
Il provient de 80 partenariats financiers différents.

Le Conservatoire botanique est un établissement public, constitué sous la forme juridique d'un Syndicat mixte, associant Brest métropole, le Conseil départemental du Finistère, le Conseil régional de Bretagne et l'Université de Bretagne occidentale. Ses activités suivent les décisions du Comité syndical et bénéficient des orientations du Conseil scientifique.

Le Conservatoire botanique national de Brest est un établissement public local constitué sous la forme juridique d’un Syndicat mixte depuis 1987.

Il associe trois collectivités territoriales et un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel :

L'article 3 des statuts du Syndicat mixte dit que "le Conservatoire consacre, sur son territoire de compétence, son activité à la connaissance, à la conservation et à la valorisation du patrimoine végétal dans sa diversité". Il peut intervenir au-delà de son territoire de compétence dans le cadre de collaborations établies avec des collectivités territoriales et l'Etat. Puisque ses activités couvrent l'Ouest de la France, le Syndicat mixte, exclusivement breton, a aussi vocation à associer des collectivités des régions Normandie et Pays de la Loire.

Avant d'être un Syndicat mixte, de 1975 à 1986 le Conservatoire était un programme porté par l'association Bretagne vivante.

En savoir plus

Statuts du Syndicat mixte du Conservatoire botanique national de Brest

Du plus humble des bambous à l'auguste séquoia, de la fleur de magnolia à celle de lotus, rien de ce qui est végétal ne lui est étranger. Pionnier et visionnaire, Jean-Yves Lesouëf créait en 1975 le Conservatoire botanique national de Brest avec le concours de la jeune Brest métropole. Aujourd'hui retraité, après en avoir assuré la fonction de conservateur pendant trente ans, il a pris définitivement racine en bord de rade.

Votre vocation a-t-elle éclos précocement ?
Mon père était pépiniériste et je l'ai aussi été pendant 14 ans. La production ne m'intéressait pas trop et la vente encore moins. Mais j'étais en correspondance avec des chercheurs. Les plantes et les animaux, surtout leur survie, m'attiraient.

Comment a germé l'idée d'un conservatoire botanique ?
J'ai lancé l'idée en 1974. Il y avait eu des précédents pour les animaux: le bison d'Europe par exemple, sauvé par des zoos de Pologne et d'Allemagne. Pourquoi ne pas l'appliquer aux plantes ?

Le choix du site allait-il de soi ?
Les minima absolus d'hiver tuent les plantes. Il faut aller vers l'ouest. Le Fonds français pour la nature et le ministère de l'environnement ont écouté ma requête et c'était le début de la politique d'espaces verts de la communauté urbaine.

L'ouverture au public de l'ensemble du site s'est-elle imposée d'emblée ?
Oui ! Si j'avais choisi ce site, il fallait le faire savoir, notamment l'idée de sauvetage. Mon idée était un SAMU pour les plantes au bord de l'extinction.

Les enfants n'ont pas été oubliés ?
C'est un lieu commun de le dire, mais c'est pour eux qu'on fait ça.

Satisfait du chemin parcouru ?
On a sauvé des dizaines d'espèces qui autrement seraient éteintes. On a été le moteur initial de nombreux sauvetages mais je regrette qu'on n'ait pas fait plus. Des spécimens ont disparu qu'on aurait pu sauver.

Vous avez fait école ?
On était les premiers au monde. Aujourd'hui, il y a huit conservatoires botaniques en France. Le réseau est créé mais nous avons été le premier maillon.

Ce dont vous êtes le plus fier ?
Les sauvetages, c'est l'essence de notre boulot. Ce qu'on sauve c'est aussi du temps d'évolution.

Des moments de doute ?
Moi, je n'ai jamais douté ni du bien fondé, ni de la légitimité du conservatoire. Peut-être à trop avoir la tête dans le guidon y a-t-il eu des moments d'incompréhension avec des partenaires.

Est-ce l'homme qui menace le plus la biodiversité ?
Oui, c'est l'unique facteur de menace. Mais l'homme n'est pas seulement destructeur.

En Bretagne existe-t-il des espèces menacées ?
Oui, il n'en manque pas mais la plupart ne sont pas des endémiques. Entre autres menaces, il y a certains boisements qui sont des spéculations hasardeuses. Et le tourisme, les résidences secondaires menacent aussi les espèces du littoral.

Quel serait votre jardin d'Eden ?
Je suis un citoyen du monde et mon jardin c'est la planète. J'aimerais que ce soit un endroit où tout ce qui est né et a évolué aurait sa place. Ce qui n'implique pas l'arrêt du développement.

Votre arbre préféré ?
J'aime bien les bambous américains et aussi les magnolias pour leur beauté.

Une fleur ?
Le lotus que j'ai dans mon jardin. C'est la fleur parfaite, merveilleuse.

Et Brest dans tout ça ?
Brest est un port et une porte vers l'extérieur. Au bout de la rade, il y a Boston. Mon point d'attache, c'est Brest et la Bretagne. Je suis très reconnaissant au fait que Brest a été l'endroit qui a accueilli, maintenu et développé le conservatoire. C'est une splendide aventure qui va encore grandir.

Cet article est tiré du magazine Sillage de Brest métropole n°119 - nov. 2006 par Jérôme Le Jollec