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Cet été, 18 km de plages ont été prospecté dans le nord de la Vendée de Saint-Jean-de-Monts à l’île de Noirmoutier. Les agents du Conservatoire botanique national de Brest, de l’Association de la baie de Bourgneuf, de l’ONF, de la LPO Vendée et de la LPO France ainsi que des communautés de communes de l’île de Noirmoutier et Océan-Marais de Monts ont recherché la présence de l'Euphorbe péplis, une plante menacée de disparition en Pays de la Loire.

Quelle est donc cette plante ?

Flore Euphorbe peplis PL 2L’Euphorbe péplis (Euphorbia peplis) est une petite plante annuelle aux tiges rougeâtres, plaquée sur le sable que l’on peut observer sur le haut de plage entre avril et octobre. Autrefois connue sur l’ensemble de la façade atlantique et du littoral méditerranéen, elle a presque disparu au début des années 80 sur le littoral atlantique à l’exception d’une station aux Sables d’Olonne. Protégée au niveau national, cette plante, très sensible au piétinement et au nettoyage mécanique qui détruit son habitat, a fait l’objet d’un plan de conservation en Pays de la Loire rédigé en 2003 par le Conservatoire botanique national de Brest.

Résultats

La recherche a concerné le site Natura 2000 "Marais breton, baie de Bourgneuf, île de Noirmoutier et forêt de Monts". 13 pieds ont été trouvés sur les plages de Noirmoutier-en-l’île, l’Epine, Bârbatre, La Barre de Monts et Saint Jean de Monts, principalement sur des plages nettoyées manuellement. Il semble donc que la présence de la plante est à mettre en relation avec les efforts faits par les collectivités en matière de nettoyage raisonné des plages.

Les pieds vus cette année proviennent sans doute d’importantes populations encore présentes sur le pays des Olonnes.

Carte Vendee plagesLes effectifs de l’Euphorbe péplis sont très fluctuants en lien avec la dynamique des plages comme l'accrétion ou l'érosion des sables. Des stations bien plus importantes étaient présentes sur le territoire il y a 10 ans. On comptait jusqu’à 134 pieds en 2009 à la Grande Côte à La Barre de Monts, dont les graines sont aujourd’hui ensevelies sous une importante hauteur de sables recolonisés par la végétation de dune.

Mais là où les laisses de mer ne sont pas enlevées, la végétation annuelle des hauts de plage s’installe et recrée ainsi un milieu favorable à l’Euphorbe. Cela laisse donc espérer une dynamique positive de l’espèce sur le territoire pour les années futures.

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Contact

Julie Ayçaguer
Association pour le Développement du Bassin Versant de la Baie de Bourgneuf
02 51 39 55 62 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En savoir plus

"Vendée. L'Euphorbe péplis, 13 pieds en nord-Vendée", article d'Ouest-France du 19 septembre 2018

Rechercher la répartition de l'Euphorbe péplis en Pays de la Loire, en Bretagne et en Basse-Normandie sur l'application web eCalluna du Conservatoire botanique

Le troisième cahier technique et scientifique du Conservatoire botanique national de Brest paru en juin 2017 est désormais disponible en téléchargement ! Il présente le premier état des lieux départemental sur les plantes sauvages du Calvados en se basant sur des observations botaniques collectées et analysées depuis 1848 jusqu'à nos jours.

Couv cahier 3

Aperçu rapide du sommaire

  • Grand traits naturels et socio-économiques du Calvados
  • Brève histoire de la botanique
  • Evolution de la flore
    • Evolution de la connaissance
    • Richesse de la flore du Calvados
    • Evolution de la flore
  • Approches par territoires
    • Les paysages
    • Les milieux naturels
  • Regards sur les enjeux de préservation de la flore

Caractéristiques

  • Titre complet : La flore du Calvados. Evolution et enjeux de préservation
  • Format A4
  • 192 pages
  • ISBN 978-2-9548899-2-4
  • Paru en juin 2017
  • Edité à 850 exemplaires

Citer la référence : Zambettakis C. (coord.), Bousquet T., Goret M., Waymel J., 2017 - La flore du Calvados. Evolution et enjeux de préservation. Brest : Conservatoire botanique national de Brest, 192 p. + annexes (Les cahiers scientifiques et techniques du CBN de Brest ; 3).

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Le cahier #3 reste toujours disponible en retrait ou en envoi postal. Toutes les informations pratiques se trouvent dans le bon de commande en colonne de droite.

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Application web - Flore du Calvados

Depuis mars 2018, le Conservatoire botanique national de Brest fait appel à ses correspondants bénévoles et à tous les observateurs débutants ou confirmés pour faire progresser la connaissance sur les plantes sauvages du département de la Manche.

Ce grand inventaire communal participatif a pour objectif de recenser toutes les plantes sauvages qui poussent et d'aboutir à la réalisation d'un atlas, soit une synthèse de l'état des connaissances. N'attendez pas et profitez de cette occasion pour sortir dehors entre midi et deux en pause végétale, observer et noter les espèces que vous observez sur le trottoir en marchant, vous balader en forêt ou sur le littoral en jouant au botaniste...

Thomas vous raconte

Mars 2018 • "Au sein de l’antenne, nous sommes trois personnes à travailler sur le projet atlas : Timothée Prey, Juliette Waymel et moi, nous pourrons à l’occasion proposer des sorties terrain en notre compagnie cet été, n’hésitez pas à me dire si vous êtes intéressés."

Avril 2018 • " Nous avons observé la Drave printanière, le Saxifrage à trois doigts, la Pâquerette, les Plantains, les petites fougères des murs, le Perce neige… En bord de mer le petit cranson du Danemark est en fleurs, j’ai également observé la très rare Romulée à petites fleurs la semaine dernière sur les caps de la Hague."

Mai 2018"Voici deux espèces à cibler particulièrement : la Tillée mousse et l'Orchis mâle. A vos marques, prêts.... cochez !"

Septembre 2019 • "20 botanistes du réseau du Conservatoire se sont retrouvés sur la Grande île de l'Archipel de Chausey pour une excursion botanique afin de recenser et mieux connaître les plantes de ce territoire ; et ce dès le pied à terre à la sortie du bateau ! Découvrez l'article."

Octobre 2019 • "L'automne est là et avec lui une quantité de plantes qui ne sortent leur nez qu'à partir de maintenant ! Certains d'entre vous ont déjà remarqué que le Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis) est déjà bien sorti un peu partout. Cette discrète orchidée se fait de plus en plus commune dans la région et se retrouve assez facilement dans les pelouses de jardins, pelouses des villes et des cimetières, en bord de mer sur les dunes... N'hésitez pas à la rechercher et vous pencher dessus pour profiter de son parfum surprenant ! Les zones humides peuvent encore être parcourues afin de noter les joncs et autres plantes bien communes comme l'Iris jaune, l'Epilobe hirsute, la Reine des prés, les joncs effusus, conglomeratus, acutiflorus, bufonius... Un autre milieu qui offre de nombreuses espèces inédites ce sont les entrées de champs où l'on peut observer Solanum nigrum, Fallopia convolvulus, Mercurialis annua, les Atriplex patula et hastata, les Chenopodium album et polyspermum, Anagallis arvensis, Veronica perisca, Viola arvensis, les Polygonum hydropiper, persicaria et lapathifolium, Euphorbia helioscopa et 3 graminées spécifiques quasiment des champs de maïs: Echinochloa crus-galli, Panicum dichotomiflorum et Digitaria sanguinalis... De bonnes raisons de continuer à sillonner la campagne à travers champs !"

Novembre 2019 • "Une grosse phase d'intégration, de relecture et de validation des relevés de la Manche a commencé en novembre. La carte dans eCalluna par communes a déjà bien évolué. Jetez-y un oeil !"

Décembre 2019 • "Pour les plus motivés d'entre vous, il est encore possible de noter tout un tas d'espèces communes au cours de vos balades hivernales, les arbres (il n'y a quasiment qu'à se baisser), le lierre (Hedera helix), le Gui (Viscum album) très visible à présent, les Plantains (Plantago major, lanceolata, coronopus), l'Ortie (Urtica dioica), l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), l'herbe à Robert (Geranium robertianum)... Et pourquoi ne pas s'amuser à faire passer le cap à certaines communes? Je pense à la commune des Moitiers-d'Alonne à qui il ne manque que 3 espèces pour passer la barre des 500 espèces ou bien Vauville à qui il ne manque que 11 espèces... A fouiller sur eCalluna et trouver les communes autour de chez vous. Pour rappel je vous joins la liste des espèces les plus communes de la région (165 espèces) à rechercher. Cet hiver après intégration de tous les relevés je pourrais également faire la liste des espèces les plus communes du département de la Manche."

Suivre l'avancée des observations

Logo ecalluna reflexionSi vous souhaitez suivre l'avancée des observations collectées, rendez-vous sur l'application web eCalluna. Actualisée chaque jour, elle affiche en temps quasi réel la liste des plantes de votre commune, le nombre de données sur le département...

Pour cela privilégiez la "Recherche par territoire". Et après tout, si vous souhaitez connaître la répartition d'une plante sur tout le département, tentez votre chance du côté de la "Recherche par plante" !

Collecte de données

Toutes les observations sont intéressantes : une donnée de pâquerette, une donnée d'orchidée sauvage comme un inventaire complet d’une zone précise !

A chaque fois, il faut bien renseigner :

  • l’observateur
  • la date d’observation
  • la commune

Membre du réseau des correspondants bénévoles du Conservatoire

Vous connaissez le système alors essayons d'intensifier ces prochaines années nos prospections ! Pour saisir vos observations en ligne, rendez-vous sur le Carnet de terrain !

Nouvel observateur

Contactez Thomas Bousquet du Conservatoire afin de créer votre compte et saisir les observations en ligne. Thomas peut vous aider à déterminer des échantillons, des photos…

Contact

Thomas Bousquet
Chargé d'études flore
Antenne Normandie-Caen
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
02 31 96 77 56


En savoir plus

L'application eCalluna pour consulter la répartition des plantes à fleurs et des fougères

Le cahier La flore sauvage du Calvados

Le livre Flore rare et menacée de Basse-Normandie

Samedi 2 et dimanche 3 juin, les Conservatoires botaniques nationaux participent à la manifestation nationale "Rendez-vous aux Jardins" organisée par le ministère de la Culture et de la Communication. A Bailleul, à Brest ou à Chavagniac-Lafayette, ils ont concocté avec leurs partenaires de nombreuses animations pour vous faire découvrir les merveilles de leurs jardins : portes-ouvertes, visites libres ou guidées, ateliers de découverte, spectacle, fête des plantes...

Découvrez le programme

A Bailleul

Franchissez les portes du Conservatoire botanique national de Bailleul et rencontrez les femmes et les hommes qui y travaillent. Une journée portes-ouvertes organisée le dimanche 3 juin de 10h à 18h sans interruption ravira les amoureux de nature, les féru de plantes, les amateurs de jardins et tous celles et ceux qui souhaitent découvrir les scientifiques et les spécialistes du Conservatoire : visites libres et guidées des jardins pédagogiques, animations sur la grande mare, ateliers de plantes à odeur, atelier de détermination, peinture... Gratuit.
+ d'infos : https://bit.ly/2xnBdzV

A Brest

Venez faire le plein d'histoires végétales les 2 et 3 juin de 14h à 18h au Jardin du Conservatoire botanique national de Brest. Les serres tropicales seront exceptionnellement ouvertes pour l'occasion à tarif préférentiel et des visites guidées gratuites "Histoires d'arbres remarquables" sont proposées sur les deux jours. L'originalité de ce weekend est sans doute le spectacle gratuit "Du Nadir" lors duquel, rythmé par la musique, trois personnages étranges mi-végétaux mi-humains vont déambuler dans le paysage...   
+ d'infos : https://bit.ly/2H1k0Me

A Chavagniac-Lafayette

Pendant les deux jours, l'infiniment petit végétal sera dévoilé par le Conservatoire botanique national du Massif central lors de la "Fête des plantes" au sein du Château de Chavaniac-Lafayette alors que des visites guidées seront organisées afin de découvrir les jardins du Conservatoire botanique sous leurs facettes les plus insoupçonnées : secrets de plantes, anecdotes scientifiques, la botanique en pratique...  Les passionnés de fleurs, les nombreux jardiniers amateurs et tous les curieux de nature se régaleront de végétal ce weekend ! Gratuit.
+ d'infos : https://bit.ly/2L9dANJ
 

Les Conservatoires botaniques nationaux sont des organismes scientifiques et techniques, agréés par le ministère en charge de la Transition écologique et solidaire, qui étudient et préservent les plantes sauvages et les milieux naturels. Il en existe aujourd'hui 11 en France. Certains d'entre eux possèdent des jardins destinés à la culture conservatoire et à la sensibilisation des publics.

Accueillant ses équipes administratives, techniques et scientifiques, le siège du Conservatoire botanique à Brest est remarquable. Trois bâtiments, construits de 2019 à 2021, ont été reliés par une serre qui sert d’espace tampon pour les hivers rudes dans le vallon et organise les lieux de vie partagés en toutes saisons, du café aux discussions informelles et repas y compris ceux des scolaires lors des ateliers pédagogiques.

Actuellement, le siège n'est pas visitable. Des réflexions sont en cours pour l'ouvrir ponctuellement au public.

Le concept

Le projet retenu, porté par le groupement de l'Atelier Philippe Madec, Ingerop conseil & ingénierie et Horizons paysage avec l'accompagnement de Gilles Clément, déconstruit entièrement les bâtiments existants sur le site et reconstruit une structure sur 2 300 m² prenant la forme d'une grande serre et répondant ainsi au caractère du Conservatoire, aux enjeux et aux conditions climatiques du site.

Les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts liés par la serre dont les espaces libres deviennent le lieu des rencontres, des échanges et de la détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité de l’ensemble. Des espaces de plantations sont organisés dans ces espaces communs.

La qualité environnementale du bâtiment et son intégration dans le paysage sont des impératifs : choix des matériaux, efficacité énergétique, conception bioclimatique, utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique, ventilation naturelle, toiture végétalisée, charpente et bardage en bois, isolation en paille, récupération des eaux de toiture...

Véritable vitrine de la biodiversité, le siège du Conservatoire se dote d'un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l'environnement et soutiennent les filières locales.

 

 

Caractéristiques techniques

  • 2 200 m² de superficie
  • 2 200 bottes de paille (plus grand bâtiment isolé en paille dans le grand Ouest de la France)
  • laine de bois pour les toitures et doublages
  • bois : lamellé collé pin pour la structure de caissons des MOB, la charpente, les escaliers et passerelles ; les menuiseries intérieures : sapin massif et contreplaqué de peuplier ; le bardage : douglas non traité origine France et pré peinture aux huiles naturelles
  • ventilation : simple flux ou double flux selon l’usage des locaux ; ventilation naturelle automatisée pour la serre
  • toitures végétalisées à forte pente, pour l’intégration dans le paysage, la gestion des eaux pluviales et l’isolation thermique
  • cuve de 30 000 litres pour le stockage des eaux pluviales
  • jardin d’essences locales bretonne en extérieur

Des espaces de travail indispensables

  • Un centre de documentation avec une salle dédiée à la conservation des herbiers
  • Un laboratoire associé à une chambre de culture et une banque de graines
  • Un centre de données sécurisé
  • Une salle de détermination avec loupes binoculaires et microscopes
  • Une salle de formation
  • Une salle de conférence

Calendrier

  • 2011 : étude de faisabilité
  • 2016 : étude de programmation
  • septembre 2016 à mai 2017 : concours d'architectes
  • de mai 2017 à septembre 2019 : dépôt de permis, études et appel d'offres
  • novembre 2019 : démarrage des travaux
  • 12 juillet 2022 : inauguration

 

Inauguration du siège du Conservatoire botanique national de Brest par François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métrople, et Frédérique Bonnard Le Floc'h, présidente du Conservatoire botanique en présence de Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Brest, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, et Emmanuel Berthieu, préfet de la région Bretagne.

 

Financeurs

Le budget global de l'opération s'élève à 7 000 000 € (actualisé au 12 juillet 2022) :

  • Brest métropole : 2 975 600 €
  • Conseil régional de Bretagne - Contrat de partenariat Pays de Brest : 1 593 000 €
  • Etat : 1 000 000 €
  • Conseil régional de Bretagne - Contrat métropolitain : 900 000 €
  • Conseil départemental du Finistère - Contrat de territoire : 531 000 €
     

                              

 

Le contexte du projet

Depuis plus de 10 ans, l'envergure du Conservatoire botanique contrastait avec le veillissement de ses installations. Ses locaux n'étaient plus adaptés à ses besoins et nécessitaient une complète restructuration :

  • une configuration spatiale éclatée sur deux bâtiments de niveaux différents sans aucune connexion,
  • des espaces de travail sans ascenseur et sans conformité pour l'accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite,
  • des constructions préfabriquées affichant des performances thermiques médiocres,
  • une exiguïté de certaines fonctions : local de détermination, laboratoire et banque de graines, salle de réunion, locaux et gestion de la documentation, foyer...
  • une absence d'autres fonctions : herbier d'étude, salle de formation...
  • des installations peu sécurisées : banque de graines, centre de gestion des données...

Le projet s'est fondé ainsi sur quatre principes majeurs :

  • fonctionnalité
  • sécurité
  • accessibilité
  • environnement

Contact

Dominique Dhervé
Directeur général
Conservatoire botanique national de Brest
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Missions du Conservatoire botanique

Outils & équipements du Conservatoire botanique

Jardin du Conservatoire botanique

Article sur le projet sur le site web de Brest métropole

Article sur le projet sur le site web du Télégramme

Portrait de Philippe Madec, architecte