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Pascal Jaugeon, photographe originaire des monts d'Arrée, expose son travail sur le jardin botanique cet été. Découvrez ses photographies magnétiques et poétiques ; en noir et blanc ou en couleur, elles sont le fruit d'une longue observation du jardin dans toutes ses dimensions.

Parcours

Né à Huelgoat dans le Finistère en Bretagne, Pascal Jaugeon a passé la première partie de sa carrière dans le Pays de Galles, puis à Freiburg dans le sud de l’Allemagne. Il se passionne pour la musique, l’art dramatique et la danse contemporaine. Il retourne en France, où il s’installe à Strasbourg et fonde en 1980 le Centre International de Rencontres Artistiques.

En parallèle il s’initie à la photographie et, en 1991, il s'établit comme photographe indépendant. Il réalise de nombreux reportages et est alors rapidement sollicité pour des expositions en Bretagne et à l’étranger pour des missions internationales : Pologne, Hongrie, Pays de Galles. Ses thèmes de prédilection sont la nature, campagne et mer ; la musiques et les danses de Bretagne ou encore le voyage, les fêtes et les festivals. Il expose en 1993 au château de Trévarez dans le Finistère et présente ses œuvres à la Marine à Brest en 1998. Il crée dès le début de 2002, « Bretagne, raconte-moi la mer ». En avril 2003, il expose à la bibliothèque de Szcecin en Pologne et illustre la même année une importante campagne de sensibilisation à la poésie. En 2004 il expose à Szeged et il anime un premier stage de création photo à la prison de Brest ; il intervient en février 2006 auprès d’un groupe de détenus de la prison de Ploemeur (56).

A partir de 2008, Il commence un travail sur le mouvement. Mouvement dans la danse bretonne ; dans la musique, dans les gares et autres espaces publiques, sur l’eau (rivière, cours d’eau), le mouvement de la mer et aussi sur le sport (natation, aïkido). En avril 2010, il travaille en relation avec la Marine nationale sur un reportage dont le but est de rendre hommage aux Super frelons et enchaîne sur des portraits des gens des SNSM du Nord Finistère. 

L’EXPOSITION : "Surimpressions et réalités"

Aujourd’hui, il présente sa démarche de superposition du vivant au Jardin du Conservatoire botanique après un travail de recherche photographique débuté en 2019 au bois de Kéroual et au parc de la Penfeld.

Ses clichés visent à à capter le mouvement et à interpréter le sujet environnemental dans un regard graphique. Grâce aux techniques de superposition simple et sans retouche, il brouille les frontières entre passé et présent, visible et invisible. 

VISITES GUIDEES en présence de l'artiste 

Cette exposition d’images en grand format est un exemple de son sens de l'expérimentation et de son instinct naturel pour combiner des détails photographiques et ainsi former une matière artistique étonnante. Vous pourrez découvrir cette exposition lors de visites guidées en compagnie du photographe !

DATES ET HORAIRES POUR LES VISITES GUIDEES

  • Mercredi 21 juillet à 14h30 et 16h
  • Mercredi 28 juillet à 14h30 et 16h
  • Mercredi 11 août à 14h30 et 16h
  • Mercredi 18 août à 14h30 et 16h

visite guidée gratuite
10 personnes max. pour chaque créneaux

Sur inscription téléphonique 02 98 02 46 00

INFORMATIONS PRATIQUES

  • Exposition de plein air
  • Entrée gratuite de 9h à 20h
  • Jardin du Conservatoire botanique, accès : rampe du Stang-Alar 

Partenaire

  • La Direction Culture animation patrimoines de la ville de Brest.

Retrouvez-nous dans le dernier numéro du Courrier de la nature ! Delphine Cabanis présente, dans un dossier de 7 pages, les opérations de reforestation menées avec les habitants et les partenaires en Montagne des Français à Madagascar.

Contexte

Le Conservatoire botanique développe depuis plus de 15 ans des programmes de restauration forestière au Nord de Madagascar grâce à de multiples partenaires, tant publics que privés ou associatifs, comme l’Arche aux plantes.

Les opérations de reforestation sont menées en partenariat avec des acteurs locaux, avec un leitmotiv : impliquer les habitants pour favoriser le succès sur le long terme.

L’un de ces programmes se déroule au sein de la Nouvelle aire protégée Ambohitr'Antsingy Montagne des Français, dans la région Diana. Il a été mis en place depuis 2012 à la demande du Service d'appui à la gestion de l'environnement (SAGE), l’ONG malgache gestionnaire de l’aire protégée, et avec l'appui de la coopération décentralisée du Conseil départemental du Finistère, de Brest métropole, ainsi que de la Région Bretagne.

 

Courrier de la nature n°326

Au sommaire de ce numéro de janvier-février 2021, le Courrier de la nature vous entraîne donc dans les forêts de Madagascar mais aussi dans les Petites Antilles, à la découverte des iguanes endémiques menacés par l’hybridation avec d’autres espèces venues du continent.

La question climatique occulte-t-elle les autres sujets environnementaux, et notamment ceux liés à la protection de la biodiversité ? C’est le propos développé par Guillaume Sainteny, spécialiste du développement durable, qui répond aux questions du Courrier de la Nature.

Sans oublier les actualités de la nature en France et dans le monde, les actions menées par la SNPN dans les réserves de Camargue et de Grand-Lieu, des analyses d’ouvrages ainsi que les pages artistiques.

 

Edito

En route vers le « monde d’après » ?

L’année 2021 sera-t-elle l’année 1 du « monde d’après » ? Au vu des logiques qui se sont déployées depuis la fin du printemps 2020, nous sommes en droit d’en douter. Dérogation injustifiée et infondée à l’interdiction de l’utilisation des néonicotinoïdes au profit du lobby agro-industriel de la betterave sucrière (cf. n° 325, p. 7) ; privilèges accordés à certains chasseurs pour continuer à pratiquer leur loisir mortifère pendant le confinement (cf. p. 4) ; mort de trois ours dans les Pyrénées, tués de la main de l’homme, sans que le gouvernement ne réagisse et n’envisage des réintroductions de remplacement (cf. p. 6) ; non mise en place d’une éco-conditionnalité aux aides massives du plan de relance ; accélération du déploiement d’énergies « vertes » sans aucun respect pour leurs impacts sur la biodiversité ni sur leur coût environnemental réel ; volonté d’alléger les procédures et exigences en matière d’évaluation environnementale des projets d’aménagement ; abandon de la promesse de sortir du glyphosate ; diminution des moyens humains des parcs nationaux existants ; etc.

En même temps, jamais nos concitoyens n’ont été aussi sensibilisés aux enjeux environnementaux, jamais le besoin de nature ne s’est autant exprimé, jamais la pression sur nos gouvernants n’a été aussi prégnante. Un certain nombre de signaux sont positifs : augmentation de la dotation de fonctionnement des réserves nationales ; définition d’une stratégie des aires protégées avec quelques ambitions ; proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale ; création d’un 11e parc national.

Dans ce contexte si paradoxal, face aux inquiétudes et incertitudes, le Courrier de la nature nous invite à l’ataraxie, à une sagesse impassible produite par une analyse exacte des événements, afin de garder raison entre pessimisme désespérant et optimisme euphorisant. Notre conviction est qu’une autre trajectoire du monde est possible. Elle n’est pas facile à construire. Notre système mondial ne peut muter instantanément malgré les urgences. Chacun d’entre nous a cependant le devoir de s’y employer.

Depuis 1961 et donc 60 ans, tous les deux mois et désormais également avec une version numérique, le Courrier de la Nature fournit un éclairage réfléchi et critique sur le « monde d’avant » et esquisse ce que pourrait être un futur désirable qui garantirait aux humains et aux autres qu’humains les conditions permettant de se nourrir, de se déplacer, de se reproduire – en un mot d’exister – de façon satisfaisante.

Rémi Luglia, président de la Société nationale de la protection de la nature

 

 

Contact

Delphine Cabanis
Technicienne de conservation
Actions internationales
Conservatoire botanique national de Brest
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Articles associés

Mathieu Le Gall a réalisé un reportage photo de notre jardin à Brest. On vous dévoile ici quelques images dont une presqu'irréelle de la fougeraie.

Les couleurs automnales du jardin sont toujours très appréciées des visiteurs.

Le jardin se met doucement en sommeil et compte ses dernières feuilles.

  • Horaires d'ouverture : 9h-18h
  • Entrée gratuite 

 

 

Liens associés

Avec le festival Pluie d'images, 37 expositions de photographies investissent le territoire de Brest métropole du 16 janvier au 27 février, et l'une d'entre elle est visible en plein air au Jardin du Conservatoire botanique national de Brest : "Pêches d'enfance" de Didier Olivré. En noir et blanc, elle est un retour sur son enfance, vivant à Brest, habitué à la pêche à la ligne, filets et casiers. Entrée libre.

L'exposition "Pêches d'enfance"

Enfant, j'avais la chance de voir la rade chaque jour. La mer changeante me passionnait.
Mes parents avaient un seul lieu de vacances, dans la presqu'île de Plougastel. Nous avions un bateau, un filet de pêche et deux casiers.
Mon père nous réveillait à l'aube. À midi, nous rentrions fiers de ces poissons dans le seau, des araignées et des étrilles prises dans les casiers.
À 14 ans, j' ai voulu découvrir le fond de la mer en plongeant, visitant les épaves posées à l'entrée de la Rade. Les bancs de poissons passaient dans les rayons de lumière, à la Caravage. Je revenais nager dans la cuisine d'un cargo pour revoir le congre vivant dans la gazinière. Ce monde féerique me fit devenir chasseur. Des heures sous l'eau et dans le silence, j'ai vu tous ces poissons et crustacés, exposés aujourd'hui.
2020, le bateau d'enfance est toujours là. Mon père a 88 ans, il pêche encore. Je l'accompagne dans les météos difficiles ou pour le plaisir d'être trempé par les embruns.
Adolescent, chasseur, sans vraiment une réflexion aboutie, j'avais inscrit dans ma démarche de respecter les poissons : quand ils étaient touchés par ma flèche, je faisais en sorte d’abréger leur souffrance. Une forme de respect envers la Nature.
Il y a deux ans, j'ai commencé à photographier cette pêche, cherchant à retrouver les formes, montrer les lignes de chaque animal, en les posant simplement sur un fond blanc.
Ces photographies sont un regard sur cette beauté de la Nature.

Didier Olivré

Elève de l’école nationale supérieure Louis Lumière à Paris en 1978.

Sollicité par des médias (Vogue, Médias, Marie-Claire, Marie-France, Studio Magazine…) et des lieux comme l’Opéra de Paris. De New-York en Chine, il réalise les portraits d’hommes et de femmes du monde entier.

Il initie en 1992 un travail personnel sur les personnes clés de sa terre natale, présenté dans l’ouvrage "Portraits de Bretagne" en 1994, et dont le tome 2 est en préparation. Il a activement participé à la création du Centre Atlantique de la Photographie, à Brest.

Didier Olivré met à présent en partage son talent pédagogique dans le cadre de formation dispensée à la photographie auprès d’un public d’avertis et de béotiens.

> Site web du photographe

Le festival Pluie d'images

La notion de décalé est notre fil conducteur. Nous avions opté pour ce thème avant la pandémie, son apparition n’a fait que renforcer notre choix. Décalé se veut joyeux et propose de faire un pas de côté pour découvrir l’insolite, le bizarre, le foutraque, de manière joyeuse ou ironique et sans voyeurisme, mais aussi pour partager des souvenirs, montrer l’absurdité du quotidien…

> Site web du festival

Informations pratiques

  • Exposition de plein air
  • Entrée gratuite de 9h à 18h
  • Jardin du Conservatoire botanique, rampe du Stang-Alar - Brest

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C'est une première depuis 15 ans. Le Conservatoire botanique ouvre ses serres tropicales au public du 19 au 29 octobre. Une occasion rare de découvrir cet univers dans une ambiance automnale. A l'abri de l'agitation de la ville, vous pouvez embarquer du lundi au vendredi après-midi pour voyager sous les tropiques parmi les plantes les plus rares et les plus menacées au monde.

Des plantes menacées, il en existe aussi dans le jardin conservatoire. Le Conservatoire lance officiellement pendant les vacances un audioguide gratuit disponible sur l'application izi.TRAVEL. Une fois téléchargé sur votre smartphone, vous pouvez partir, à votre rythme, à la découverte de ces plantes rares grâce à des commentaires audio et des photos.

Profiter également des vacances, pour (re)découvrir l'exposition "Botanica Florae" d'Ariel Neo et observer ses tableaux circulaires évoluer au fil des saisons dans les étangs avec les changements de couleur de la végétation.

Brestois, finistériens, bretons et habitants de contrées plus lointaines, venez vous ressourcer et vous émerveiller sur la diversité du monde végétal au Jardin du Conservatoire botanique.

A savoir
• Les ateliers enfants organisés tous les ans aux vacances de la Toussaint ne pourront malheureusement pas avoir lieu cette année en raison du contexte sanitaire.
• Le port du masque est obligatoire dans le jardin depuis le 15 octobre 2020.
• Les serres tropicales sont fermées au public à compter du 30 octobre 2020 inclus, suite aux annonces présidentielles du 28 octobre.

 

Le programme de la Toussaint

Embarquer dans les serres tropicales

Sur les hauteurs, surplombant la falaise, les serres tropicales offrent un point de vue incontournable sur le jardin. Curieux ou amoureux de la nature, les visiteurs y font des découvertes étonnantes. Parmi les 500 plantes présentées sur 1 000 m² se trouvent des hibiscus, des plantes carnivores, un Arum titan ou bien un arbre éteint à l’état sauvage parce que son oiseau pollinisateur a disparu.

Un jeu de piste à la recherche d’un arbre au trésor est proposé aux plus jeunes ; il est conseillé d’apporter son crayon pour pouvoir y jouer.

Pratique • Les serres sont ouvertes en semaine du 19 au 29 octobre de 14h à 17h. Tarifs.

Pour votre sécurité • Lors de votre visite dans les serres tropicales, nous vous invitons à respecter les gestes barrières, suivre les marquages au sol, utiliser le gel hydro-alcoolique à disposition. Le port du masque est obligatoire à partir de 10 ans. Le paiement par carte bancaire et sans contact sont privilégiés en billetterie. Il n'y a pas de réservation possible ou d'achat en ligne de billet.

 

Se balader dans le jardin conservatoire

Le jardin de 30 hectares, jalonné d’étangs, garantit un dépaysement total. On tombe facilement sous le charme des différentes ambiances rythmées par les grands emblèmes tels les bambous,les eucalyptus ou encore les palmiers. En automne, les couleurs rougeoyantes au bord du grand étang donne au jardin un air de Canada. Le jardin est ouvert de 9h à 19h jusqu'au 25 octobre puis de 9h à 18h à partir du 26 octobre.

  • NOUVEAUTÉ : Audioguide "Les plantes menacées du Conservatoire botanique"
    Grâce à l'application izi.TRAVEL téléchargée au préalable sur votre smartphone, explorez à votre rythme le jardin pour découvrir les commentaires audio sur une quinzaine de plantes en voie de disparition (gratuit).
    En savoir +


  • Installation "Botanica Florae" d’Ariel Neo jusqu'au 30 novembre
    Ariel Neo, artiste bretonne, expose des tableaux circulaires dans les étangs du jardin pour interpeller les visiteurs sur la nécessité urgente et vitale de préserver l’environnement (gratuit).
    En savoir +

  • Idée de parcours pour découvrir 10 plantes remarquables du jardin
    Afin d'en apprendre plus sur la collection du jardin en autonomie, le Conservatoire met à disposition un petit plan qui localise 10 plantes remarquables à imprimer chez vous.
    En savoir +
  • Jeu de piste "Grimoire des plantes"
    Baladez-vous en famille, avec vos enfants de 7 à 12 ans, dans les recoins du jardin à la recherche de 8 plantes. Imprimez le jeu de piste et suivez l'histoire de Ruizia pour résoudre différentes énigmes qui permettront aux enfants de compléter le grimoire de sa famille.
    En savoir +
Gourmands ? • Rejoignez à pied la Crêperie Blé Noir, un peu plus au nord du vallon, pour y déguster au chaud une crêpe, un kig ha farz ou un café. Comptez alors une demi-journée de visite.

 

Qui sommes-nous ?

En quelques mots

Le Jardin du Conservatoire botanique est l'une des pépites brestoises. C'est l’un des équipements majeurs de découverte du monde végétal dans l’Ouest de la France. Son originalité ? Il offre à la fois un lieu de détente pour le plaisir des sens, un lieu de conservation de plantes en voie de disparition, un lieu de sensibilisation à la préservation de la nature.

Le site est organisé en trois espaces : la pavillon, le jardin conservatoire et les serres tropicales. Sa collection, son intérêt paysager et ses activités d’éducation lui valent d’être labellisé Jardin remarquable, Jardin botanique de France et des pays francophones et Collection nationale des plantes menacées par le Conservatoire des collections végétales spécialisées.

Chiffres clés

  • 30 hectares de jardin
  • 1 000 m² de serres tropicales
  • 2 500 espèces présentées au public
  • 3e plus grande collection au monde de plantes menacées de disparition
  • 400 000 visiteurs par an

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