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En 2020, l'Arche aux plantes confirme son soutien au Conservatoire botanique et consacre, grâce à son fonds de sauvegarde, plus de 10 000€ au financement de 5 projets.

5 projets qui bénéficient du fonds de sauvegarde de l'Arche aux plantes

  • le développement écotouristique de l'aire protégée de la Montagne des Français à Madagascar, soutien à la formation des communautés locales au projet de valorisation du nouveau centre écotouristique.
  • la création d'une banque de graines à la pépinière de Solitude à Rodrigues, dans l’archipel mauricien, en partenariat avec le Mauritian Wildlife Foundation.
  • l'exploration botanique de l'archipel Juan Fernandez au Chili et la recherche d'espèces végétales disparues sur l’archipel.
  • l'amélioration de la muséographie des serres tropicales : aménagement de l’espace dédié aux plantes carnivores, et panneau pour présenter la lutte biologique à l’entrée des serres.
  • l'achat de matériel (microscopie) pour le laboratoire et de plantes pour les collections du jardin.

Qu'est-ce que le fonds de sauvegarde ?

Destiné à soutenir les actions d'étude, de préservation et de sensibilisation menées par le Conservatoire, le fonds de sauvegarde a été créé en 1992 par l'Arche aux plantes, il est alimenté lors de la Journée des plantes du 1er mai et des Plantomnales chaque 1er dimanche d'octobre par le droit de place des exposants, la vente de plantes du stand de l’association et par la tombola, ainsi que par 20 % de la cotisation des adhérents.

Depuis sa création, le fonds est intervenu par exemple pour le sauvetage d’une bruyère en Ecosse, du Cylindrocline lorencei à l’île Maurice, du Panicaut vivipare dans le Morbihan, du Rafflesia en Indonésie...

Les prochains rendez-vous de l'Arche aux plantes

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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • port de la plante et niveau de l'enracinement des tiges
  • pilosité des graines : disposition et forme des poils

Commentaires

La nomenclature et la taxonomie des salicornes vivaces ont évolué dans le temps et évoluent encore. En attendant une clarification, différents noms usuels sont volontairement utilisés afin de "parler" à un maximum de personnes (cela a également un impact sur la dénomination des syntaxons en présence).

Deux taxons sont habituellement signalés sur le littoral atlantique : Arthrocnemum fruticosum et A. perenne (nommés également sous les genres Sarcocornia et Salicornia). Des études micromorphologiques et phylogénétiques récentes montrent que le premier taxon est une plante strictement méditerranéenne. La plante nommée ainsi sur la façade atlantique l'est donc par erreur et correspond à un autre taxon dont l'identité est à préciser.

De plus, un taxon récemment décrit d'Espagne, Sarcocornia pruinosa (également nommé sous le genre Salicornia) a été découvert sur le littoral atlantique français, en Vendée. Des individus intermédiaires entre S. pruinosa et S. perenne posent par ailleurs question. Des investigations de terrain doivent être entreprises de façon plus poussées et sur un large territoire.



Salicornia pruinosa à Riantec (56) le 06/10/2012 et à Theix (56) le 01/09/2003 • Hermann Guitton (CBN de Brest)

Documents de référence 

 

En 2020, le nouveau siège du Conservatoire botanique national de Brest sort de terre. Ce bâtiment, porté par Brest métropole avec le soutien financier de la Région Bretagne, du Département du Finistère et de l'Etat, offrira des équipements et des conditions de travail adaptées pour porter plus haut ses missions scientifiques et techniques.

Eric Guellec, président,
le comité syndical
et l'équipe du Conservatoire botanique

vous présentent leurs meilleurs voeux
et souhaitent que 2020 apporte ainsi de nouvelles perspectives
pour les Conservatoires botaniques nationaux et la préservation de la biodiversité.

 
Illustration des voeux : Claire Cuzon - Claragraph

 

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La carte des grands types de végétation des Côtes-d'Armor est en accès libre depuis janvier 2020. 698 400 hectares ont été cartographiés.
 

         

 

Quelle analyse peut-on faire du territoire ?

Globalement, le paysage des Côtes-d’Armor est dominé par les cultures. Il est notamment ponctué d’imposants massifs forestiers de résineux comme les forêts de Lorge, de Loudéac, de la Hardouinais, de Boquen et de la Hunaudaie.

Concernant les végétations naturelles et semi-naturelles, on observe une forte disparité départementale entre l’est et l’ouest. L’ouest est beaucoup plus diversifié. Le bocage y est très dense avec de nombreuses prairies, zones humides, landes et tourbières.

Le massif granitique de Quintin avec sa formation en demi-lune, les vallées boisées du Trégor, le sud-ouest de Lannion ainsi que la fin des montagnes noires et des Monts d’Arrée ressortent nettement.

Chiffres clés

  • 698 400 hectares cartographiés
  • 3 615 km² de cultures
  • 652 km² de forêts sèches et mésophiles
  • 614 km² de végétations naturelles humides

 

Comment visualiser et utiliser la carte ?


En cliquant sur "visualiser la carte des Côtes-d'Armor", vous accédez à la fiche de métadonnées avec le visualiseur et la notice détaillant la méthode, les résultats, les fiches descriptives de chaque grand type de végétation. Vous trouvez aussi des précisions sur le contenu de la couche géographique, les sources, les modalités d'utilisation et de citation de la carte.

  • La notice est indispensable à lire pour mieux comprendre la méthode et les données géographiques mobilisées sur le département et découvrir des analyses statistiques.
  • La légende est accessible dans les pictos de droite à partir de la fonctionnalité "Couches". Il faut ensuite sélectionner l'écrou "Informations sur la couche".

 

Comment télécharger la carte ?

  • La carte est seulement visualisable.
  • Si vous êtes un professionnel de l'environnement et de la géomatique, remplissez le formulaire pour obtenir les couches et les intégrer à vos logiciels SIG.

 

Ressources en lien avec la carte

Articles associés

Contact

Programme "Cartographie des grands types de végétation de Bretagne"
Conservatoire botanique national de Brest
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L’antenne régionale du Conservatoire botanique national de Brest intervient sur les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne pour étudier et préserver le patrimoine végétal sauvage. Elle s'installe à Caen, dans le bâtiment du Réseau Canopée, ce qui lui permet d’être désormais au plus près des acteurs institutionnels, scientifiques et techniques. Une nouvelle implantation qui marque une étape importante, 20 ans après sa création. Elle inaugure un nouveau nom (antenne Normandie-Caen) et déjà de nouveaux projets.

Une nouvelle implantation à Caen et de grands projets

La nouvelle implantation de l’antenne Normandie-Caen marque la volonté du Conservatoire botanique de se rapprocher de ses principaux partenaires institutionnels. Ce déménagement permet également d’offrir de meilleures conditions à l’équipe avec la création d’une salle serveur, d’une salle de documentation et d’une salle de détermination. Elle permet d’envisager des collaborations autour de projets pédagogiques avec le Réseau Canopé et l’Union régionale des CPIE. A terme, le Conservatoire espère encore gagner en visibilité avec en ligne de mire, une possible implantation dans un lieu emblématique des compétences botaniques normandes : le Jardin des plantes de Caen.

L'expertise du Conservatoire botanique en Normandie

«Etablissement public, le Conservatoire botanique national de Brest est un grand centre de ressources et d’expertise sur la diversité du patrimoine végétal sauvage. Au service des politiques d’aménagement du territoire, de gestion et de conservation de la nature, il recense et étudie les plantes sauvages et les milieux naturels, il alerte les acteurs sur les éléments les plus rares et sensibles, il contribue à la sauvegarde de sites et de milieux naturels originaux, il conserve les espèces menacées en banque de graines, il forme et sensibilise les publics à la préservation de la biodiversité...» souligne Eric Guellec, président du Conservatoire botanique.

Sur les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne dont il a la charge, son antenne travaille étroitement avec la Région, la Direction régionale de l’environnement (DREAL), les services Environnement des Départements, l’Université de Caen, le réseau des CPIE, le Conservatoire des espaces naturels, le Conservatoire du littoral, les Parcs naturels régionaux, le Réseau des réserves naturelles...

«Elle a développé de nombreux outils et une large expertise : liste des plantes rares et menacées, liste des plantes exotiques envahissantes, guide de reconnaissance des zones humides de bassins versants, interfaces de saisie et de consultation de données, formation des gestionnaires de sites naturels et des techniciens de collectivités territoriales... Elle s’investit aussi dans les politiques biodiversité telles que la Trame verte et bleue aux échelles locales, les plateformes de diffusion de données floristiques...» précise Catherine Zambettakis, responsable de l’antenne régionale.

L’antenne Normandie en chiffres

  • 7 salariés (botanistes, phytosociologues, administration)
  • 3 départements couverts
  • 180 botanistes bénévoles
  • 1 200 000 données sur les plantes sauvages
  • 29 500 données sur les lichens et les mousses
  • 7 400 données sur les milieux naturels

Le devenir des Conservatoires botaniques nationaux en Normandie

Le récent découpage régional a entraîné une cogestion des actions scientifiques sur la région Normandie entre le Conservatoire de Brest (Basse-Normandie) et le Conservatoire de Bailleul (Haute-Normandie). Une réflexion sera prochainement lancée pour la création d'un Conservatoire botanique national normand par avec la Région Normandie et le ministère en charge de l’Environnement.