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Vous êtes botaniste et correspondant du Conservatoire ? Vous aimez le terrain, vous avez du temps libre dans un rayon de 1km autour de chez vous ? Ça tombe bien ! Le Conservatoire botanique national de Brest, avec l'association Manche Nature et la Société française d'orchidophilie de Normandie, vous proposent de concentrer vos regards sur l'Ophrys abeille (Ophrys apifera) afin de mieux connaître sa répartition.

Source • Jan Wikramaratna (Manche-Nature) et et Alain Rongier (Manche-Nature et SFO Normandie) sur http://manche-nature.fr/cartographie-ophrys-abeille/

L'Orphys abeille

Il va falloir écarquiller les yeux car cette magnifique orchidée est moins visible de loin que l’Orchis mâle. Ses feuilles, disposées en rosette au niveau du sol, sont présentes toute l’année, ou presque. Mais la floraison, plus ou moins précoce selon les stations, s’échelonne des premiers jours de mai jusqu’à fin juin.

Cette jolie plante se trouve en des milieux très divers, depuis les pelouses d’ornement et les talus routiers, jusqu’aux prairies un peu extensives et aux arrière-dunes de notre littoral. Peut-être cette petite orchidée se trouve-t-elle dans votre jardin ou dans celui de votre voisin depuis des années mais, du fait de la tonte, n’a pas encore pu vous dévoiler la beauté de son inflorescence ?

Transmettre ses observations

Dès que vous dénichez un Ophrys abeille, ou un petit groupe de cet Ophrys, vous avez le choix entre plusieurs façons de procéder :

Vous souhaitez utiliser les outils du Conservatoire botanique :

  • si vous êtes correspondant bénévole du Conservatoire, saisissez votre relevé directement dans le Carnet de terrain du Conservatoire,
  • si vous n'êtes pas encore correspondant mais que vous voulez l'être, faites une demande à Thomas Bousquet Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour saisir votre relevé dans le Carnet de terrain du Conservatoire.

Vous souhaitez utiliser les outils de la Société française d'orchidophilie :

  • saisir le relevé directement sur une carte, en temps réel ou différé, dans l’APP ‘NaturaList’ sur smartphone Android, qui alimente automatiquement le site de la SFO, Orchisauvage,
  • saisir le relevé sur Orchisauvage,
  • envoyer votre relevé avec vos photos éventuelles à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

N'oubliez pas d'indiquer ces informations très importantes :

  • le nom de la commune,
  • la date du relevé
  • les coordonnées géographiques (longitude et latitude) du relevé. Pour avoir ces données, vous pouvez aller sur le site Géoportail.

Quelle que soit la méthode choisie, il sera bien utile de préciser le nombre d’ophrys comptés à cet endroit et si possible le stade de floraison : en boutons (encore aucune fleur ouverte sur le pied), début floraison (jusqu’à un tiers de fleurs ouvertes sur le pied), pleine floraison (une majorité de fleurs ouvertes), fin de floraison (jusqu’à un tiers de fleurs fanées en haut de l’inflorescence), fanée (la plupart des fleurs fanées). 
Exemple de relevé sur un lieu : 4 plantes en boutons, 3 plantes en DF, 4 plantes en PF.

Chaque relevé que vous ferez nous permettra de mieux connaître la répartition et l’abondance de cette orchidée dans notre département. Comme en 2019, ces données seront analysées et synthétisées par le Conservatoire botanique qui établira la carte de répartition globale de l'espèce. L'application eCalluna sera ainsi actualisée. Toutes ces données seront partagées entre Manche-Nature, la Société française d’orchidophilie et le Conservatoire botanique national de Brest.

Liens utiles

Suivre l'avancée des observations

Logo ecalluna reflexionSi vous souhaitez suivre l'avancée des observations collectées, rendez-vous sur l'application web eCalluna. Actualisée chaque jour, elle affiche en temps quasi réel la liste des plantes de votre commune, le nombre de données par région, par département...

Pour cela privilégiez la "Recherche par territoire".

Et si vous souhaitez connaître la répartition d'une plante sur département ou une région, tentez votre chance du côté de la "Recherche par plante" !

Contact

Thomas Bousquet
Chargé d'étude flore
Antenne Normandie-Caen
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En 2019, des milliers de données de partenaires ont intégré la base de données Calluna du Conservatoire botanique. Ces données essentielles, sur les plantes sauvages et les lichens de nos régions, rejoignent ainsi la grande encyclopédie dynamique du monde végétal sauvage de l'Ouest de la France. Elles vont permettre de produire des analyses utiles aux responsables de l'aménagement et de la gestion du patrimoine naturel grâce au rôle d'animation du Conservatoire et de l'implication de citoyens, de collectivités, d'établissements publics et d'associations naturalistes.

Des partenaires mobilisés

  • En Pays de la Loire, un important travail de vérification et de validation des données des bases du CPIE Loire Anjou et du Parc naturel régional Loire Anjou Touraine a pu être mené grâce au soutien du Département du Maine-et-Loire. Il a consisté à analyser l’ensemble des observations concernées, à confirmer certaines déterminations et à obtenir diverses précisions (localisation...). Par ailleurs, au niveau informatique, un travail de mise en conformité des données avec les référentiels taxonomiques et géographiques a été réalisé. Aujourd’hui ce sont 111 151 données du CPIE et 9 416 données du Parc qui ont pu être intégrées à Calluna soit plus de 120 000 observations au total.
  • En Bretagne, la réalisation d’Atlas de biodiversité communale et intercommunale constitue un élément moteur pour l'amélioration des connaissances floristiques. Des partenariats sont mis en place avec les collectivités qui portent ces atlas : les personnes en charge des inventaires floristiques suivent le cadre méthodologique de l’inventaire permanent de la flore du Conservatoire botanique et saisissent leurs données via le Carnet de terrain du Conservatoire.
    Ces projets mobilisent le réseau de bénévoles de Bretagne Vivante à Landerneau, Brest métropole, Concarneau, Pouldreuzic, Sainte-Hélène et Josselin. Pour l’atlas de Lamballe Terre & Mer, porté par l’association Viv’Armor Nature, les données floristiques récoltées majoritairement par une bénévole de Viv’Armor et du Conservatoire ont également rejoint la base de données Calluna. Le partenariat mis en place avec le Parc naturel régional du Golfe du Morbihan reprend également ce cadre pour la récolte des données floristiques de leur atlas de biodiversité.
    Grâce à cette méthode de travail, les botanistes et organismes impliqués profitent du contrôle des données assuré par le Conservatoire et d’une restitution des données élémentaires, mais également de données de synthèse : liste de taxons par commune, mise en évidence des taxons à enjeu… La connaissance progresse alors rapidement et efficacement.
  • En Normandie, les observateurs bénévoles, en complément des agents du Conservatoire, continuent leur travail de terrain, dans le cadre de l’inventaire permanent de la flore ou de projets d’atlas floristiques départementaux.
L'info croustillante • Parmi les 12 départements du territoire d’intervention du Conservatoire, le Maine-et-Loire est celui qui cumule dorénavant le plus de données floristiques de terrain (705 598 observations).

Le cadre d'action

Pour répondre à ses objectifs d’amélioration des connaissances et de prise en compte des enjeux de préservation de la biodiversité, le Conservatoire poursuit la mutualisation, la validation et l’analyse des données floristiques recueillies à l’échelle des Pays de la Loire, de la Bretagne et de la Basse-Normandie.

Ce travail est rendu possible grâce au dispositif de recueil, de saisie, de contrôle et de gestion des connaissances développé par l'établissement depuis plus de 20 ans. Celui-ci permet d’agréger les observations floristiques collectées par les agents du Conservatoire, son réseau de correspondants bénévoles et ses partenaires techniques dans le cadre de leurs études et surtout d’assurer leur validation scientifique, leur durabilité et leur mobilisation dans les différentes politiques territoriales de connaissance et de conservation de la biodiversité.

Merci à toutes et à tous !

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Contacts

Audrey Dupuy
Déléguée régionale
Antenne Pays de la Loire
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Marion Hardegen
Déléguée régionale
Antenne Bretagne
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Catherine Zambettakis
Déléguée régionale
Antenne Normandie-Caen
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Le Conservatoire botanique national de Brest a suivi et continue de suivre les directives mises en place par le Gouvernement pour réduire les risques pandémiques liés au COVID-19. Son équipe a su s'adapter rapidement et montrer son fort engagement pour assurer la continuité des missions en confinement. Cette période révèle une réelle capacité d'adaptation de l'établissement et un fort soutien de nos partenaires, à qui nous devons tous nos remerciements. Voici quelques mesures mises en place.
 

Jardin du Conservatoire

Le Jardin du Conservatoire qui se trouve à Brest, dans le Vallon du Stang-Alar, a fermé du 17 mars au 14 mai 2019. Depuis le 15 mai, le jardin de plein air est accessible. Les serres tropicales restent fermées. Les ateliers pédagogiques, les visites guidées et les évènements sont annulés jusqu'à nouvel ordre. L’ouverture des serres tropicales pour la saison estivale demeure encore incertaine. L'activité pédagogique et touristique est impactée financièrement par le confinement.

Six personnes du Conservatoire et de Brest métropole se relaient pour assurer le suivi, l'arrosage et le maintien des collections végétales, en particulier dans les serres et la pépinière où se trouvent les espèces les plus rares et les plus menacées de disparition.

Suivez de chez vous les floraisons des serres et du jardin sur notre compte Instagram.

 

Siège et antennes régionales

Nos bureaux administratifs et scientifiques, implantés à Brest, Caen et Nantes, sont fermés. Afin de poursuivre l'activité du Conservatoire, les agents travaillent à domicile et les méthodes de travail ont été réorganisées : réunions en audio ou visioconférence ont remplacé les réunions en présentiel, en interne comme avec les partenaires. Un serveur sécurisé a été installé afin de permettre l’accès aux documents partagés entre les membres de l’équipe, sans avoir à se déplacer. La gestion des paiements courants continue d'être assurée.

La période de confinement a été mise à profit pour terminer la rédaction de certaines études et bilans d’activité, mettre en place les programmes de l’année, et préparer la saison de terrain, malgré les incertitudes. Le n°34 de la revue E.R.I.C.A. a été finalisé. Les contacts avec les partenaires institutionnels et le réseau des botanistes correspondants se poursuivent, ainsi que la saisie, la validation et l’organisation informatique des données de terrain. Le travail de fond des services communs (catalogage de la documentation, gestion et développement des outils informatiques, alimentation du site Internet, gestion de la banque de graines…) continue d’être actif, malgré le contexte.


Catherine

Kevin, Yannis et Vanessa

Sylvie

Charlotte

Dominique
Claire
Romain

Timothée

Les agents du Conservatoire restent joignables, par mail dans la mesure du possible.

Pour toute correspondance administrative avec le Conservatoire,
privilégiez l'adresse générique Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. plutôt que l'expédition de courriers.
Le transfert sera assuré vers les différents services.
Il est aussi possible de contacter le secrétariat général par téléphone au 02 98 41 88 95.

 

Missions de terrain

Les échanges à distance se poursuivent avec les partenaires internationaux pour préparer le second semestre.

En Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire, les inventaires botaniques et les expertises sont autorisés par le ministère de la Transition écologique et solidaire puisqu'ils sont réalisés par des professionnels dans le cadre de programme d'acquisition de connaissance ou de projets d'aménagements. Ces activités étant non télétravaillables, elles rentrent dans le cadre des dérogations accordées.

Les chargés d'études du Conservatoire peuvent donc réaliser la plupart de leurs missions de terrain individuellement avec toutes les précautions nécessaires. Des consignes ont été données pour que chacun veille à limiter la propagation du COVID-19, tout en se protégeant soi-même. Les missions non essentielles ainsi que les missions en site dangereux (nécessitant un déplacement en binôme) ont ainsi été  annulées ou reportées.

 

Sorties botaniques

Plus d'une quarantaine de sorties botaniques étaient proposées en 2020 au réseau des correspondants bénévoles sur 12 départements. Celles organisées par le Conservatoire et certains partenaires sont annulées jusqu'au 15 juillet inclus. Vous pouvez retrouver la liste dans cet article.

Les référents départementaux et les responsables régionaux du Conservatoire accordent un soin particulier aux contacts avec les correspondants bénévoles pour échanger sur leurs observations, les valider, répondre à leurs questions, leur fournir des indications pour préparer des prospections.

 

Balades numériques du réseau En'Quete de plantes

C'est le printemps ! Nous avions prévu de lancer la 5ème balade botanique numérique du réseau En'Quêtes de plantes à Mûrs-Erigné. Son inauguration est annulée. Les En'Quêtes de plantes sont toutes au repos en attendant le moment propice.

 

Nous continuerons de vous informer selon l'évolution de la situation sur notre site web et notre newsletter.

 

Merci pour votre soutien.

Dominique Dhervé
Directeur du Conservatoire botanique national de Brest

Le bilan du Plan national d'actions en faveur du Panicaut vivipare a été présenté  au Conseil national de Protection de la nature (CNPN) en début d'année. Ses membres ont félicité les acteurs pour le travail accompli au cours des six années et encouragé la poursuite des actions.

En quelques mots, les objectifs du Plan national d'actions

Le Panicaut vivipare figure parmi les plantes les plus rares et les plus menacées d'Europe. Identifié comme une priorité par l'Etat, il fait l'objet d'un Plan national d'actions, coordonné depuis 2013 par le Conservatoire botanique national de Brest qui implique le plus largement possible les acteurs locaux afin :

  • d'améliorer les connaissances concernant la biologie et l'écologie de l'espèce,
  • de conserver et étendre la population de Panicaut vivipare de Belz et de restaurer les populations disparues,
  • d'informer et de communiquer sur l'espèce auprès des scientifiques, des élus et du grand public.

Que faut-il retenir de sa mise en oeuvre ?

Le bilan des 6 années met en avant :

  • Un réseau d'acteurs impliqués et une gouvernance multi-partenariale réussie.
  • Une avancée sur la connaissance de l'espèce et des protocoles d'études.
  • Un travail de multiplication de plants et récolte de graines maitrisé, un travail sur les herbiers à poursuivre.
  • Des pratiques de gestion améliorées mais une conservation de l'espèce sur site à l'état sauvage qui reste fragile.
  • Des tests de réintroduction sur des sites expérimentaux qui laissent présager un maintien durable.
  • Une espèce de plus en plus connue des passionnés de nature, des botanistes, des élus et du grand public.
On le sait maintenant • Le Panicaut vivipare est une plante hémicryptophyte à rosette des milieux temporairement inondés. Elle présente un cycle de reproduction court, conditionné par la durée de la période où elle se trouve hors de l'eau. L’espèce se distingue par une remarquable capacité de multiplication végétative, d’où son nom (abusif) de vivipare. La floraison a lieu en été jusqu’au début de l’automne. Seules les abeilles et les fourmis semblent la butiner. Après la floraison la rosette basale meurt, mais plusieurs rosettes clonales axiales se développent, ce qui explique notamment sa distribution en patch. Le Panicaut vivipare se reproduit également par graines et les observations en conditions contrôlées suggèrent la coexistence de l’allo et l’autofécondation. Ces observations et bien d'autres sont à retrouver dans le bilan.

 

Jetez un oeil aux films réalisés

"Histoire végétale : le Panicaut vivipare"
Un film de 2 min pour découvrir cette plante originale
"Regards d'acteurs : la préservation du Panicaut vivipare"
Un film de 8 min qui explique les techniques et méthodes déployées

 

Quelles sont les suites attendues ?

Le Conservatoire botanique a été missionné par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour proposer en 2020 un deuxième Plan national d'actions avec pour objectif principal de consolider le réseau d'acteurs.

Il s'agira également de trouver les bonnes conditions pour assurer la gestion durable de la station historique de Belz et des sites refuge ayant fait l'objet d'expérimentations de réintroduction.

En parallèle, les actions sur le terrain se poursuivront : suivi des populations, gestion des sites, multiplication de plants, sensibilisation des publics…

Partenaires

Contact

Marion Hardegen
Déléguée régionale de l'antenne Bretagne
Conservatoire botanique national de Brest
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On remet ça en 2020 ! L'Enquête messicoles en Pays de la Loire s'enrichit avec 7 nouvelles fiches dédiées aux plantes des moissons. L'objectif est de vous encourager à les recenser chez vous et à transmettre vos observations pour améliorer les connaissances de ces espèces qui bénéficient d'un Plan national d'actions.

COVID-19 • Cette enquête encourage à observer de chez vous. Seules les personnes habilitées à réaliser des interventions en extérieur à but naturaliste dans le cadre de programmes d'acquisition de connaissances, et dans un cadre professionnel, peuvent se déplacer sur dérogations et avec justificatif de déplacement professionnel signé de l'employeur.

Qu'est-ce qu'une plante messicole ?

Les plantes messicoles sont liées aux cultures où le travail du sol maintient des conditions écologiques adaptées et permet l’accomplissement de leur cycle de vie. Depuis la seconde moitié du 20e siècle, elles ont considérablement régressé suite aux nombreux changements de pratiques culturales (usage d’herbicides, fertilisation...). Elles marquaient pourtant les paysages agricoles par leurs floraisons spectaculaires et accueillaient de nombreux insectes utiles aux cultures (comme les coccinelles ou les syrphes).

Citons parmi les plus connues : le Grand Coquelicot, le Bleuet ou encore le Chrysanthème des moissons.

Les 7 nouvelles fiches

Ces nouvelles fiches concernent des plantes encore assez communes dans les lieux cultivés de la région (y compris peut être dans votre potager?).

On trouve notamment plusieurs petites Scrophulariacées (famille aujourd'hui regroupée au sein des Plantaginacées) comme la Petite Linaire, le Muflier des champs ou encore les proches Linaire bâtarde et Linaire élatine. Cette dernière est bien répandue en Pays de la Loire. L'accent est mis sur des confusions possibles avec d'autres espèces pouvant leur ressembler, en particulier certaines beaucoup plus raréfiées.

Fleurs bicolores

  • Linaire bâtarde (Kickxia spuria (L.) Dumort. = Linaria spuria (L.) Miller) > fiche
  • Linaire élatine (Kickxia elatine (L.) Dumort. subsp. elatine = Linaria elatine (L.) Miller) > fiche
  • Petite Linaire (Chaenorrhinum minus (L.) Lange subsp. minus = Antirrhinum minus L.) > fiche

Fleurs blanches

  • Petite Ciguë (Aethusa cynapium L. subsp. cynapium = Aethusa cynapium L. var. cynapium) > fiche

Fleurs bleues ou violettes

  • Buglosse des champs (Lycopsis arvensis L. = Anchusa arvensis (L.) M.Bieb. subsp. arvensis) > fiche
  • Véronique à feuilles d'acinos (Veronica acinifolia L.) > fiche

Fleurs rouges ou roses

  • Muflier des champs (Misopates orontium (L.) Rafin. = Antirrhinum orontium L.) > fiche

L'enquete régionale

En cliquant sur Enquête messicole en Pays de la Loire, vous accédez :

  • aux 7 nouvelles fiches et aux 19 fiches déjà existantes ; pour chacune des plantes, retrouvez aussi leur répartition régionale.
  • à la liste complète des plantes messicoles en Pays de la Loire.
  • à la procédure et aux contacts pour transmettre vos observations.

L'article vous dirige aussi vers le portail national du Plan national d'actions ainsi que la brochure "Agir pour les plantes messicoles : l’essentiel du Plan national d’actions".