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Depuis 2020, le Conservatoire botanique porte un nouveau programme "Aiming for Zero Extinction for Mauritius and Rodrigues Floras" d'une durée de 21 mois. Il propose un cadre, une expertise et des outils méthodologiques pérennes pour des actions intégrées de conservation in situ et ex situ, sur la flore menacée mauricienne et rodriguaise,  visant l'extinction zéro !

Contexte

Débutée vers 1600, la présence humaine sur l'île Maurice a engendré une réduction considérable de plus de 95% des habitats naturels.

La destruction ou la fragilisation des écosystèmes sont dues à l'exploitation sylvicole et agricole, la surexploitation des ressources naturelles et à l’urbanisation. Le développement d’espèces invasives végétales et animales introduites contribue à la perte de biodiversité et d’intégrité des écosystèmes.

Sur 750 espèces végétales indigènes, la seule île de Maurice compte quelques 281 espèces endémiques dont 17 sont considérées éteintes et 127 critiquement menacées selon l'IUCN Mascarene Islands Group, soit 51 % d'espèces éteintes ou au bord de l'extinction. Moins bien connue, la situation sur Rodrigues n'est pas plus enviable. Cela place la République mauricienne au 3ème rang des archipels de la planète en terme de perte de biodiversité végétale. Ce constat est alarmant. Avec Madagascar, ces îles constituent pourtant un hotspot de biodiversité unique, fort d’un taux d’endémisme les plus élevés au monde.

Maurice et Rodrigues disposent aujourd'hui d'organismes et de structures pour partie dédiés à la conservation botanique. Malgré tous les efforts déployés par les acteurs locaux, l'archipel continue de perdre régulièrement des espèces endémiques et les écosystèmes insulaires restent fortement menacés. D'ici dix ans, une trentaine d'espèces pourrait s'éteindre si les mesures urgentes de sauvetage et la coordination des acteurs du réseau de la conservation ne sont pas renforcées par la mise en place d'actions opérationnelles indispensables à la préservation de ce patrimoine vivant exceptionnel.

Mené avec le soutien de CEPF (Critical Ecosystem Partnership Fund) et de Klorane Botanical Foundation, ce nouveau programme appuie la mise en oeuvre des mesures de conservation répondant à ces principales menaces et renforce les capacités techniques des organisations locales et des gestionnaires d'aires protégées du hotspot Madagascar/Océan Indien.

Axes stratégiques

  • Plans de sauvetage et actions opérationnelles pour les taxons les plus menacés : complément d'inventaire pour Maurice et Rodrigues, réalisation d'une liste hiérarchisée des taxons prioritaires concernés, collecte de matériel végétal pour mise en culture puis en collection dans les pépinières des partenaires locaux et à Brest... L'objectif principal est d'obtenir le placement rapide en conservation ex situ de cette flore très menacée pour la soustraire à une extinction annoncée et rapide. Une banque de graines dédiée sera créée sur Rodrigues qui n'en possède pas. Cette phase de conservation ex situ constitue certes un pis-aller temporaire mais absolument nécessaire pour plusieurs dizaines de cas d'espèces.
  • Formation aux outils techniques de la conservation in situ et ex situ, aide à la connaissance et à la prise de décision :
    • renforcer les connaissances et les capacités techniques et opérationnelles des partenaires en organisant des ateliers thématiques concernant l'"utilité et les missions de la conservation botanique" et les "méthodes et outils de la conservation". Ces séances de formation et d'échanges proposeront un cadre méthodologique (de la connaissance à la conservation) et stratégique destiné à établir des priorités de conservation et à proposer les outils adéquats pour répondre à ces enjeux.
    • disposer d'outils techniques d'aides à la connaissance et à la décision en matière de conservation, tels qu'une base de données dédiée à la gestion des espèces menacées, d'outils cartographiques concernant espèces ou végétations ou de livre rouge, serait certainement utile aux acteurs de la biodiversité d'autres pays du hotspot qui n'en disposent pas encore (échanges prévus avec des acteurs de Madagascar et des Seychelles). A cette occasion, un groupe de travail pour le développement de structures et d'outils communs pour la conservation de la flore, regroupant les acteurs régionaux du hotspot, sera mis en place.

Résultats attendus

  1. La réalisation de l'inventaire des espèces végétales prioritaires pour la conservation, l'accroissement des connaissances concernant la flore indigène de l'archipel mauricien notamment pour les espèces endémiques au bord de l'extinction.
  2. La mise en culture et la conservation ex situ d'une cinquante espèces prioritaires en danger critique d'extinction.
  3. Le renforcement des capacités techniques des opérateurs locaux par l'introduction de nouveaux outils de connaissance ou opérationnels, utiles à la conservation.

Actualités

Partenaires

Partenaires financiers

Partenaires techniques

Programmes associés

Contact

Stéphane Buord
Directeur scientifique des actions internationales
Conservatoire botanique national de Brest
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Les prairies permanentes* de Belle-île constituent un patrimoine collectif majeur. La Communauté de communes de Belle-Île-en-Mer (CCBI), consciente de cet enjeu, a mis au cœur de son Projet agro-environnemental et climatique la préservation de ces milieux. Le Conservatoire botanique contribue à ce projet par des études visant à caractériser les différentes prairies de l’île et à définir les bonnes pratiques agricoles.

 

Contexte

Avec près de la moitié de la surface de l’île exploitée par une cinquantaine d’agriculteurs, Belle-île-en-mer constitue un important territoire agricole où l’élevage joue un rôle primordial tant au niveau paysager qu'écologique, économique et social. En raison du contexte insulaire, les modes de gestion agricoles sont restés plutôt extensifs et ont privilégié les systèmes herbagers. Associées à la conjonction de plusieurs facteurs naturels déterminants (climat doux, forte influence maritime, substrat géologique schisteux, sols peu profonds...), ces pratiques ont favorisé la présence de végétations prairiales riches et originales. Mais leur intérêt n’a été mis en exergue que très récemment par le Conservatoire botanique national de Brest, venu initialement étudier les milieux littoraux exceptionnels qu’offre l’île.

 

*Mais c’est quoi une prairie permanente ? Le dictionnaire Larousse en ligne indique qu’une prairie est un « terrain couvert d’herbe [N.D.L.R. : de plantes herbacées vivaces] utilisée pour l'alimentation des animaux, par pâture ou par fauche, ou par les deux méthodes » et définit une prairie permanente comme une prairie qui « n'a été ni labourée ni ensemencée ». Autrement dit, l’étude s’intéresse plus particulièrement aux prairies dont la flore est spontanée, également appelées « prairies naturelles ».

 

Objectifs

Depuis 2016, le Conservatoire botanique national de Brest a été sollicité par les acteurs de la conservation des espaces naturels bellilois pour caractériser, catégoriser, localiser et globalement mieux comprendre les végétations prairiales de Belle-île-en-mer et les enjeux de conservation associés.

 

Premiers résultats

L’étude des végétations des prairies permanentes de Belle-île-en-mer (méthode phytosociologique) a permis de mettre en évidence une grande diversité de prairies permanentes, avec trente types de prairies différents recensés. Un premier état des lieux cartographique dans les terrains publics du Conservatoire du littoral et du Département du Morbihan a également permis d’identifier et de localiser les prairies les plus intéressantes d’un point de vue de la biodiversité et de préciser leur état de conservation en lien avec les pratiques de gestion agricoles insulaires. Ces travaux ont souligné l’originalité et le grand intérêt patrimonial des végétations prairiales de l’île. Certaines végétations de ces prairies étaient inconnues ou sont devenues rares sur le continent.

Près de la moitié d’entre-elles sont par ailleurs caractéristiques d’habitats d’intérêt communautaire (inscrits à l’annexe 1 de la directive européenne « Habitats-Faune-Flore »). Ces résultats permettent de mettre en évidence la grande responsabilité de l’île pour la conservation de ces milieux.

 

Perspectives

L’implication du Conservatoire botanique national de Brest dans la conservation des prairies belliloises se prolonge en 2021 afin de poursuivre la localisation des enjeux et de sensibiliser les acteurs locaux. Plus globalement, la conservation des prairies permanentes apparaît aussi comme un enjeu majeur au niveau régional.

En effet, la biodiversité prairiale et la qualité paysagère des territoires marqués historiquement par les systèmes herbagers, comme à Belle-île, sont gravement menacés par les atteintes portées actuellement aux prairies (diminution des surfaces de prairies, modifications profondes de leur composition végétale…). C’est pourquoi le Conservatoire botanique national de Brest travaille sur la construction d’un projet d’étude sur les prairies permanentes de la région Bretagne. Ce projet viendra alimenter le plan national stratégique sur les prairies, en cours de construction par l’Office français de la biodiversité, en lien avec les Conservatoires botaniques nationaux et l’INRAe.

 

Rapports d'études

2 rapports d'études ont été réalisés par le Conservatoire.

  • Masson G., Colasse V., Laurent E., 2016 - Contribution à l’étude des prairies de Belle-île-en-mer. Typologie phytosociologique. Conseil départemental du Morbihan, Communauté de communes de Belle-île-en-mer. Brest : Conservatoire botanique national de Brest, 89 p.+ 2 annexes.
  • Laurent E. & Colasse V., 2020 - Prairies de Belle-île-en-mer : Etat des lieux des prairies de Belle-île-en-Mer dans les Espaces naturels sensibles et les terrains du Conservatoire du Littoral. Département du Morbihan, Conservatoire du Littoral. Brest : Conservatoire botanique national de Brest, 29 p. + 4 annexes.

Ils sont disponibles uniquement sur demande à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Partenaires

 

Contact

Elise Laurent
Chargée d'études flore et habitats
Antenne Bretagne
Conservatoire botanique national de Brest
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Entre 2019 et 2020, le Conservatoire a évalué la responsabilité de la Bretagne et des sites Natura 2000 pour la conservation des habitats d’intérêt communautaire. Ce travail, répondant à un besoin exprimé par la DREAL et les chargés de mission Natura 2000, devrait aider à évaluer et prioriser les actions de gestion tant au niveau local qu'au niveau régional. Il repose sur des connaissances acquises ces vingt dernières années par le Conservatoire et permet de replacer la responsabilité de la région dans un cadre national et européen.

 

Contexte

Le Conservatoire botanique est partenaire du réseau Natura 2000 breton depuis le début des années 2000 :

  • il accompagne les acteurs du réseau (encadrement technique et méthodologique des cartographies d'habitats, réalisation de synthèses régionales, aide à la mise en place de suivis et de la gestion...),
  • il collecte et mutualise les connaissances sur les végétations et les habitats des sites (cartographies, relevés de végétation…).

Pour répondre aux besoins d'évaluer et de prioriser les enjeux de conservation des habitats d'intérêt communautaire, le Conservatoire botanique s'est engagé dans un travail d’analyse et de synthèse. Les résultats s'adressent en premier lieu à la DREAL et aux chargés de mission Natura 2000 qui rédigent ou révisent les documents d'objectifs (DocOb) relatifs à chaque site. Ils serviront de base à des analyses plus fines faisant appel à des connaissances locales, notamment pour mieux évaluer la valeur patrimoniale de chaque habitat au sein de chaque site Natura 2000.

Un dispositif mutualisé et régional de cartographie des habitats • Cette synthèse est rendue possible grâce à un dispositif d'harmonisation des travaux de cartographie des habitats dans les sites Natura 2000 mise en place dès le début des années 2000 par le Conservatoire botanique avec le soutien de la DREAL Bretagne. Aujourd'hui, étendu aux Espaces naturels sensibles d'Ille-et-Vilaine et du Finistère ainsi qu'aux Réserves naturelles, il se fonde sur une méthode, des outils et des référentiels communs. Ainsi le Conservatoire botanique forme les personnes chargées de la collecte des données. Les données suivent ensuite un processus de validation avant d'être agrégées dans la BIG Habitats, une base de données mutualisée.

> Retrouvez la localisation des cartographies réalisées pour les sites Natura 2000 dans notre catalogue de données.

 

Méthode

La méthode d'évaluation appliquée en Bretagne s’inspire de travaux menés dans les régions Languedoc-Roussillon, PACA et Picardie. Après des premiers tests, elle a été formalisée et appliquée à l’ensemble des sites Natura 2000 de Bretagne.

Elle propose une évaluation de chaque habitat grâce à 3 indicateurs :

  • responsabilité de la Bretagne pour la conservation de l’habitat,
  • responsabilité du site Natura 2000 pour la conservation de l’habitat,
  • enjeu patrimonial de l’habitat au sein du site Natura 2000.

La responsabilité de la région ou du site Natura 2000 est qualifiée selon 5 niveaux : mineure, modérée, élevée, très élevée et majeure.

L’évaluation de la responsabilité fait appel aux données :

 

Résultats

La responsabilité de la Bretagne et des sites Natura 2000 est forte pour la conservation de nombreux habitats :

  • 46 habitats d’intérêt communautaire sont présents en Bretagne,
  • pour 15 d'entre eux, la Bretagne possède une responsabilité très élevée à majeure : il s’agit notamment de nombreux habitats côtiers,
  • 2 habitats ne sont présents en France qu'en Bretagne, où ils sont rares et localisés : les habitats "Tourbières de couverture (*tourbières actives seulement)" (UE 7130) et "Vieilles chênaies des îles Britanniques à Ilex et Blechnum" (UE 91A0),
  • plusieurs sites Natura 2000 ont un rôle important pour la conservation de certains habitats d’intérêt communautaire à l’échelle régionale, nationale ou européenne. Il s’agit le plus souvent de sites de taille importante hébergeant des grandes surfaces de ces habitats comme :
    • le site Natura 2000 "Belle-île-en-Mer" qui a une responsabilité jugée majeure pour la conservation de l’habitat "Landes sèches atlantiques littorales à Erica vagans" (UE 4040) et très élevée pour l’habitat "Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques" (UE 1230),
    • le site "Baie du Mont Saint-Michel" qui a une responsabilité jugée majeure pour la conservation de l’habitat "Prés-salés atlantiques (Glauco-Puccinellietalia maritimae)" (UE 1330).
       

 

Perspectives

Ce travail est basé sur les données les plus récentes disponibles mais reste tributaire de l’état actuel des connaissances qui est parfois encore lacunaire pour certains habitats. Les résultats dépendent également de la qualité des cartographies existantes qui peut parfois être inégale d’un site à l’autre. Cette évaluation est ainsi amenée à évoluer dans les années à venir au fur et à mesure de l’avancée des connaissances sur les habitats d’intérêt communautaire et leur répartition en Bretagne.

 

Partenaire

 

Contact

Vincent Colasse
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Bretagne
Chargé d'études flore et habitats
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Rapport - Responsabilité biologique pour la conservation des habitats d’intérêt communautaire terrestres et d’eau douce en Bretagne (2020)

Rapport - Bilan des connaissances sur les habitats d’intérêt communautaire terrestres et d’eau douce en Bretagne (2015)

Directive Habitats-Faune-Flore (1992)

Après un état des lieux des populations de Millet printanier scabre (Milium vernale M.Bieb. subsp. scabrum (Rich.) K.Richt) en Pays de la Loire réalisé en 2019, le Conservatoire botanique a rédigé un Plan de conservation régional en faveur de la préservation de cette espèce qui doit faire face à une situation fragile pour une grande partie de ses stations, en particulier en Anjou. La réussite de ce plan, dont la mise en oeuvre débute en 2021, repose sur l'implication de nombreux acteurs.

 

 

Description de la plante

Petite graminée annuelle très discrète, le Millet printanier scabre (Milium vernale M.Bieb. subsp. scabrum (Rich.) K.Richt., 1890) a été découvert pour la première fois en France dans les Deux-Sèvres en 1789 par Aubert Dupetit-Thouars dans les bois bordant le Thouet aux environs de Thouars (Préaubert, 1928).

« Annuel. Chaume de 6 pouces, droit, garni d’une à deux feuilles très courtes ; feuilles radicales petites. Fleurs vertes ou violettes, disposées en panicule étroite. Toute la plante est chargée d’aspérités qui la rendent rude au toucher. Fleurit en avril, mai. »

Il appartient à un groupe de plantes proches morphologiquement d’une grande proximité rendant la taxonomie complexe : ainsi sa définition est fluctuante au cours du temps et est susceptible d’évoluer encore avec l’avancée de la connaissance. Ceci ne remet cependant pas en cause l’enjeu patrimonial fort que représente cette plante pour la région des Pays de la Loire et sa responsabilité nationale en termes de conservation.

En France, la plante a une répartition centrée essentiellement sur 6 départements situés sur le littoral atlantique et dans le centre-ouest, dont le Maine-et-Loire et la Vendée. Sur ces 2 départements de notre territoire d'intervention, elle a pu être observée sur 42 localités.

Elle pousse en plaine (0- 200 m) au sein des pelouses sèches ouvertes, sur sols sablonneux ou fortement filtrants, et en bords de chemins, talus ou fossés.

 

Statuts de menace et protection

  • Le Millet printanier scabre est considéré comme « quasi menacé » sur la Liste rouge de la flore vasculaire de France métropolitaine.
  • L’espèce est également inscrite à l’annexe 1 de la Liste rouge armoricaine portant sur les taxons considérés comme rares dans tout le Massif Armoricain ou subissant une menace généralement très forte (Magnanon, 1993).
  • Il a été évalué « données déficientes » sur la Liste rouge de la flore vasculaire des Pays de la Loire, faute d’assez de connaissances sur les populations régionales pour attribuer une cotation fiable (Dortel et al., 2015).
  • La plante est protégée en région Pays de la Loire.

 

Objectifs

L’état des lieux des populations de Millet printanier scabre en Pays de la Loire met en évidence une situation très fragile pour une grande partie des stations connues, plus particulièrement en Anjou où les menaces de destruction ou de détérioration des habitats sont importantes. Une prise en compte de la présence de cette plante rare en France et en Europe, et pour laquelle la région à une forte responsabilité, est urgente.

Ce Plan de conservation identifie les actions à mettre en œuvre en faveur de la prise en compte du Millet printanier scabre et de la préservation de ses populations régionales :

  • Mesures d’information, de sensibilisation et de prise en compte de l’espèce
  • Mesures de sauvegarde des populations existantes : renforcer la protection des sites, mise en place de mesures de gestion appropriées
  • Mesures visant à améliorer les connaissances : contribuer à la connaissance taxonomique du groupe de Millium vernale, consulter les herbiers régionaux, améliorer la connaissance des communautés végétales abritant le Millet printanier scabre, préciser les usages actuels et passés des sites en contexte de culture, contribuer à mieux connaitre la biologie du taxon
  • Suivi des populations
  • Mesures de conservation ex situ
  • Développement de partenariats 

> Télécharger le Plan de conservation en faveur du Millet printanier scabre en Pays de la Loire

 

Partenaires

  • DREAL Pays de la Loire
  • Région Pays de la Loire
  • Office national des forêts
  • Conseils départementaux de Vendée et du Maine-et-Loire
  • Communes d’Alonnes, de Brain-sur-Allonnes, de Mazé, de Beaufort-en-Vallée et de Doué-la-Fontaine
  • Communauté de communes du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie
  • Communauté d’agglomération Saumur Val de Loire
  • Parc naturel régional Loire Anjou Touraine

 

Contact

Cécile Mesnage
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Pays de la Loire
Chargée d'études flore et habitats
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Les Conservatoires botaniques nationaux de Bailleul et de Brest ont réalisé en 2019-2020 une synthèse sur les données de plantes vasculaires à l'échelle de la Normandie. Cette synthèse produit une analyse sur la qualité, l'hétérogénéité et l'ancienneté des données et des indicateurs sur le végétal normand.

On entend par plantes vasculaires : les plantes à fleurs, les conifères et les fougères.

Objectifs

  • Etat des lieux de la connaissance à l'échelle de la région et des 5 départements
  • Etat des lieux du nombre d'espèces présentes à l'échelle de la région et des 5 départements
Sources • Cette analyse repose sur Calluna, la base de données développée par le Conservatoire de Brest pour centraliser les données floristiques de l'Ouest de la France, et Digitale 2, la base de données développée par le Conservatoire de Bailleul pour centraliser les données floristiques du Nord de la France.

Ce qu'il faut retenir

La diversité des habitats et des conditions bioclimatiques permet à la Normandie de conserver une richesse floristique indigène tout à fait honorable et tout particulièrement originale, en particulier pour les espèces endémiques ou en limite d’aire de répartition.

Cette richesse est répartie de façon hétérogène, les secteurs les plus riches, à préserver en priorité, correspondent aux secteurs diversifiés sur les plans géologiques, géomorphologiques et microclimatiques : les vallées de la Seine et de l’Eure, le littoral de la côte ouest de la Manche, les Marais du Cotentin, le Perche ornais et l’axe de la vallée de l’Orne.

Toutefois, cette synthèse met en lumière des disparités de pressions d’inventaires. Si certains départements bénéficient d'informations contemporaines d’autres n’en sont pas encore pourvus ; sachant qu'au bout de 20 ans, une donnée est considérée comme ancienne, les données des différents départements ne seront bientôt plus comparables.

Dans le cas de moyens suffisants et de protocoles appropriés pour le mettre à jour, le suivi chronologique de cette richesse spécifique pourrait être un indicateur parmi d’autres de l’évolution de la biodiversité régionale.

Chiffres clés

  • 1 308 074 données de plantes contemporaines
  • 1 856 plantes à fleurs et fougères observées en Normandie depuis 2000
  • 1 406 espèces indigènes, soit 30% de la flore métropolitaine, dont
    • 4 endémiques
    • 30 protégées
    • 49 menacées ou quasi menacées

 

Partenaires

Contact

Catherine Zambettakis
Déléguée régionale
Antenne Normandie-Caen
Conservatoire botanique national de Brest
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