
Le Conservatoire botanique national de Brest et le Groupe mammalogique breton se sont associés pour favoriser l’appropriation de deux cartes régionales importantes pour la prise en compte de la biodiversité en Bretagne.
Pourquoi ?
De manière concomitante, le Conservatoire botanique et le Groupe mammalogique breton ont construit ces dernières années des outils cartographiques novateurs permettant d’interroger et d’intégrer les enjeux de conservation et de restauration de la végétation et des mammifères en tout point de la Bretagne :
Le constat partagé à la suite de la réalisation de ces outils : il ne suffit pas de produire et de mettre en ligne ces outils, il faut les faire connaître et accompagner leur prise en main par les acteurs des territoires : professionnels de l’environnement, administrations, élus et simples citoyens. Le CBN de Brest et le GMB se sont ainsi associés et portent ensemble un contrat nature (janvier 2021 – juin 2023) qui vise à favoriser l’appropriation de la Cartes des grands types de végétation et de la Trame mammifères de Bretagne.
Objectifs
Le Contrat nature "Déployer la Carte des grands types de végétation et les outils Trame mammifères en Bretagne" répond à deux principaux objectifs :
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Améliorer et accompagner la diffusion
- Faire connaitre les outils, en les présentant et en expliquant leurs apports de connaissance auprès d’utilisateurs potentiels
- Faciliter l’accès aux données : visualisation et téléchargement
- Favoriser la prise en compte des données de la Carte des grands types de végétation (CGTV) et de la Trame mammifères de Bretagne (TMB) dans les procédures d’instruction environnementale
-
Assister et accompagner les utilisateurs
- Assurer un appui technique aux utilisateurs : accompagnement individuel
- Faciliter la prise en main et l’utilisation de la CGTV et de la TMB : organisation de formations, conception de supports de formation, élaboration et mise à disposition de données de synthèse et de notices d’accompagnement
Méthodologie
Le Contrat nature a été suivi par un comité de pilotage composé de la Région Bretagne, la DREAL Bretagne, le Conservatoire botanique national de Brest, le Groupe mammalogique breton, l’Office français de la biodiversité et l’Observatoire de l’environnement en Bretagne. Ce comité de pilotage a contribué à la définition des objectifs du Contrat nature, à la déclinaison opérationnelle des actions et à l’organisation de réunions techniques (groupes de travail).
Pour tenir compte des besoins et souhaits des utilisateurs de la Carte des grands types de végétation et de la Trame mammifères de Bretagne, plusieurs groupes de travail ont été mis en place :
- Un groupe de travail des utilisateurs pour connaitre les utilisations qui sont faites de la CGTV et la TMB, les limites qu’ils ont pu rencontrer, les solutions qui pourraient être mises en œuvre pour y pallier et comment les accompagner au mieux.
- Un groupe de travail sur les techniques de diffusion pour définir les outils les plus adéquats à mettre en place pour rendre accessibles la CGTV et la TMB à un large public, améliorer l’accès aux données et simplifier les informations.
- Un groupe de travail des services instructeurs de l’Etat pour échanger sur les modalités de déploiement des outils TMB et CGTV dans la chaine d’instruction environnementale.
Productions
Pour la carte des grands types de végétation, le Contrat nature a permis d’aller plus loin dans l’élaboration de données de synthèse et d’outils de communication :
- Notice régionale simplifiée de présentation des grands types de végétation
- Données de synthèse
- Recueil d’expériences de l’utilisation de la Carte des grands types de végétation
- Plaquette : aide à la prise en main d'outils cartographiques
- Géo-visualiseur mode d'emploi en vidéo
Pour faciliter l’utilisation des données par un large panel d’utilisateurs, le CBN de Brest et le GMB ont élaboré un géo-visualiseur qui permet d’afficher très facilement les données cartographiques de la Carte des grands types de végétation et de la Trame mammifères de Bretagne, de les croiser entre elles...
Un bilan complet des actions et réalisations du Contrat nature sera produit en fin de programme (juin 2023).
Partenaires
- Conseil régional de Bretagne
- Direction régionale de l'environnement et du logement de Bretagne (DREAL)
Contact
Vanessa Sellin
Chargée de projets géomatiques
Conservatoire botanique national de Brest
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En savoir plus
- Carte des grands types de végétation de Bretagne
- Retours d'expériences
- Formulaire de téléchargement des données de la carte des grands types de végétation
La région Pays de la Loire a une responsabilité majeure pour la conservation de l’aire armoricaine d'une espèce rare et dispersée en France : le Pourpier d’eau du Dniepr. Un plan de conservation régional, rédigé en 2022 par le Conservatoire botanique, a pour objectif notamment de consolider les actions de gestion et de protection déjà engagées sur les très rares stations qui persistent. Il propose par ailleurs des recherches sur les stations historiques et des mesures de restauration sur les milieux ayant abrité autrefois la plante.
Contexte
Le Pourpier d’eau du Dniepr (Lythrum borysthenicum (Schrank) Litv.), plante de distribution surtout méditerranéenne mais présente jusqu’en Europe centrale (bord du fleuve Dniepr notamment) est rare en France : le pourtour méditerranéen/Corse et le nord-ouest de la France (départements de Loire-Atlantique et Maine-et-Loire).
- Il est inscrit sur la liste des espèces protégées des régions Pays de la Loire et Languedoc-Roussillon.
- Il est considéré en danger critique d’extinction (CR) en Pays de la Loire et en Aquitaine.
- Il est également inscrit à l’annexe 1 de la Liste rouge armoricaine portant sur les taxons considérés comme rares dans tout le Massif armoricain ou subissant une menace généralement très forte.
En effet, un déclin des populations est observé depuis le 19e siècle dans la région, époque où les localités d’observation de la plante étaient plus nombreuses. Les populations aujourd’hui observées en Pays de la Loire se maintiennent seulement au niveau de trois localités situées en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire.
La dégradation ou destruction de ses habitats naturels semble être la première cause de régression : urbanisation, fermeture ou eutrophisation des milieux, assèchement ou modification du régime d’inondation...
Description de la plante
Le Pourpier d’eau du Dniepr est une herbacée annuelle (il passe la mauvaise saison sous forme de graine) de très petite taille, qui peut être assez polymorphe et facilement confondue avec le Pourpier d’eau (Lythrum portula (L.) D.A.Webb), plante beaucoup plus commune avec laquelle il se trouve fréquemment. Mesurant généralement 5 à 10 cm, il s’en distingue par sa pilosité, son port plus dressé, la forme plus allongée de son réceptacle fructifère, ses feuilles plus arrondies, sans ou à très court pétiole, et également à la couleur rouge vineuse de ses pétales quand ils sont visibles car très éphémères ! La floraison est plutôt estivale (juin-juillet). Mais la plante, dite « à éclipse », peut ne pas germer certaines années où les conditions météorologiques et d’inondation lui auraient été peu favorables.
C’est une espèce pionnière, plus ou moins amphibie, inféodée aux substrats humides inondés l'hiver, tels que des mares temporaires, bords de rivière, bras ou annexes du lit majeur de grands fleuves, bords de plans d’eau, anciennes carrières de sable. Elle affectionne les lieux de pleine lumière à humidité ambiante et température plutôt élevée, et pousse sur des substrats légèrement acides et pauvres en nutriments.
Objectifs
L’état des lieux des populations de Pourpier d’eau du Dniepr en Pays de la Loire met en évidence une situation très fragile, du fait principalement du très faible nombre de localités où la plante se maintient. Le plan de conservation vise ainsi à mieux prendre en compte ces populations résiduelles, et à proposer des mesures de conservation adaptées et durables afin de maintenir un état de conservation favorable à l'espèce.
Le plan de conservation est un outil stratégique qui permet de mettre en place des mesures :
- d’information, de sensibilisation et de prise en compte de l’espèce,
- de sauvegarde des populations existantes : renforcer la protection des sites, mise en place de mesures de gestion appropriées,
- d'amélioration des connaissances : contribuer à la connaissance taxonomique, à la connaissance des communautés végétales, à la connaissance de la biologie du taxon et notamment la durée de vie des graines dans le sol,
- de suivi des populations,
- de conservation ex situ,
- de développement de partenariats.
> Télécharger le Plan de conservation en faveur en faveur du Pourpier d’eau du Dniepr
Remarque : Dans le cadre de la protection des données sensibles, les localisations précises des stations sont volontairement non divulguées dans le document. Nous vous invitons à nous contacter en cas de besoin.
Partenaires
- DREAL Pays de la Loire
- Région Pays de la Loire
- Association Bretagne Vivante
- Conseil départemental de Loire-Atlantique
- Conseil départemental de Maine-et-Loire
- Commune de Mûrs-Erigné
- Communauté d’agglomération Angers Loire métropole
- Conservatoire d’espaces naturels (CEN) des Pays de la Loire
- Sociétés Orano et Néoen
- Fédération des chasseurs de Loire-Atlantique
- Syndicat du bassin versant de Grand-Lieu
Contact
Cécile Mesnage
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Pays de la Loire
Chargée d'études flore et habitats
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Depuis 2021, le Conservatoire botanique participe à un nouveau projet de préservation de la biodiversité dans la mythique Forêt Impénétrable de Bwindi en Afrique de l'Est. Aux côtés d'une ONG ougandaise, et soutenu par Klorane Botanical Foundation et l'Arche aux plantes, il collabore à la création d'un arboretum et de jardins communautaires destinés tout autant à subvenir aux besoins des populations locales et à la transmission des savoirs traditionnels qu'à la protection d'une des dernières populations de gorilles de montagnes.
Contexte
La Forêt Impénétrable de Bwindi est constituée d'une fascinante et ancienne forêt pluviale, située dans le sud-ouest de l'Ouganda. D'une superficie de 340 km², cet espace naturel a été classé Parc national en 1991 et Patrimoine mondial naturel par l'UNESCO en 1994 en raison de sa diversité biologique. Il abrite en effet plus de 1000 espèces végétales dont certaines sont en danger comme l'Acajou brun et Brazzeia longipedicellata et constitue l'habitat de la moitié de la population mondiale des très rares gorilles de montagne.
Suite à son classement en aire naturelle protégée, les communautés humaines, dont principalement l'ethnie pygmée Batwa, ont été contraintes de quitter la forêt dont elles tiraient leur subsistance en utilisant nombre des ressources forestières disponibles, pour l'alimentation, la construction, l'artisanat ou la santé grâce au savoir ancestral lié aux plantes médicinales, transmis de générations en générations dans les communautés. Désormais entourées par la plus importante population rurale d'Ouganda, la flore et la faune de cette forêt subissent d'importantes pressions anthropiques.
Fin 2020, The Sunbeam Project, une ONG communautaire ougandaise engagée auprès des populations locales dans de nombreux domaines (éducation, social et sanitaire) a souhaité s'associer avec le Conservatoire pour tenter de remédier à cette situation conflictuelle en créant un programme sur deux années.
Objectifs
L'objectif global est de réhabiliter les populations pygmées autochtones chassées de leur terre lors du classement en Parc national.
Le volet environnemental du projet consiste principalement à permettre à ces communautés locales de ne plus dépendre de la forêt primaire en soutenant la création de pépinières vivrières et de plantes médicinales. La création de ces jardins et arboretum ethnobotaniques de Bwindi est principalement destinée à l'approvisionnement en ressources végétales des populations locales afin de limiter les prélèvements directs en forêt et de réduire la pression humaine sur les habitats des gorilles mais ces objectifs sont multiples :
- Accroître la connaissance et la sensibilisation des communautés aux plantes indigènes, à leurs utilisations pratiques et culturelles traditionnelles et à leur conservation
- Documenter et propager de jeunes plants de tous les arbres indigènes du Parc national pour les mettre à disposition des habitants
- Promouvoir la formation, l'éducation et la recherche en botanique
- Organiser des promenades guidées pour développer l'écotourisme
Ce projet ambitionne de jouer un rôle moteur en Ouganda en permettant l'accès à tous aux ressources forestières tout en contribuant à leur conservation et à la restauration d'un héritage culturel précieux, basé sur la connaissance et l'appropriation du patrimoine végétal sauvage.
Premiers résultats
La première année a été consacrée au défrichage d'une parcelle anciennement plantée en eucalyptus pour y établir les premières pépinières d'arbres indigènes. D'une surface de 13000 m², le terrain a été ceinturé de hautes barrières grillagées pour éviter les incursions inopinées des éléphants dans l'espace cultivé. Dès septembre 2021, une cinquantaine d'espèces d'arbres indigènes, principalement fruitiers et médicinaux, était placée en culture et multipliée, dont quatre espèces menacées. En six mois, déjà 3700 jeunes plants ont déjà été produits et mis gratuitement à la disposition des habitants. De très nombreux volontaires participent à l'activité des pépinières.
L'année 2022 est consacrée aux plantations de pieds-mères dans l'arboretum et le jardin pédagogiques et aux formations des communautés portant sur la reconnaissance des plantes et leurs usages traditionnels.
Partenaires financiers
Partenaire technique
Contact
Stéphane Buord
Directeur scientifique des actions internationales
Conservatoire botanique national de Brest
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La Gentiane amère (Gentianella amarella (L.) Börner) est une plante des milieux ouverts et ensoleillés un peu humides à secs comme les pelouses, les prairies. En France, c’est en Normandie et plus particulièrement dans le Calvados que la majorité des stations actuelles sont observées. Actuellement, l'état de conservation de 52% de ces stations est jugé mauvais.C’est pourquoi, un plan de conservation, rédigé en 2022 a pour objectif de mettre en place des actions visant à assurer le maintien ou le rétablissement des populations.
Contexte
La Gentiane amère (Gentianella amarella (L.) Börner) est une plante exceptionnelle en France.
- Elle est inscrite sur la liste des espèces protégées sur l’ensemble du territoire français métropolitain.
- Elle est considérée quasi menacée en Basse-Normandie (NT) et disparue en Haute-Normandie (RE).
En effet, un déclin non négligeable des populations est observé depuis le 19e siècle. Elle a disparu de la Seine-Maritime et de l’Eure, elle a régressé de moitié voire plus dans l’Orne et la Manche mais reste plutôt stable dans le Calvados qui abrite 29 stations, soit 70% de la population régionale depuis 2000.
La dégradation de ses habitats naturels semble être la première cause de régression (abandon ou modification des pratiques de gestion). Elle se maintient actuellement dans les Réserves naturelles, les Espaces naturels sensibles des Départements et les terrains dont la gestion lui est favorable.
Description de la plante
La Gentiane amère est une herbacée, qui peut prendre des formes diverses, mesurant généralement de 2 à 30 cm de hauteur. Ses tiges sont dressées, simples ou rameuses. À leurs bases, des fleurs violet lilas parfois blanchâtres solitaires ou groupées par 2 ou 3 s’épanouissent le plus souvent de mi-août à mi-septembre. Les fruits sont des capsules allongées contenant de nombreuses graines brunes disséminées par le vent ou la pluie.
C'est une plante qui s’observe dans les milieux ouverts, lumineux, assez pauvres en éléments minéraux nutritifs, sur sols humides à secs : pelouses calcaires, rases plus ou moins caillouteuses et écorchées, prairies humides des dunes et falaises marneuses littorales.
Objectifs
Le Conseil départemental du Calvados et le Conservatoire botanique, dans le cadre de la convention pluriannuelle qui les lient, ont souhaité dresser un état des lieux sur les populations de Gentiane et proposer des actions de conservation adaptées et durables visant à maintenir ou rétablir un état de conservation favorable à l'espèce.
Le plan de conservation est un outil stratégique qui permet de mettre en place des mesures :
- d’information, de sensibilisation et de prise en compte de l’espèce,
- de sauvegarde des populations existantes : renforcer la protection des sites, mise en place de mesures de gestion appropriées,
- d'amélioration des connaissances : contribuer à la connaissance taxonomique, à la connaissance des communautés végétales, à la connaissance de la biologie du taxon et notamment la durée de vie des graines dans le sol,
- de suivi des populations,
- de conservation ex situ,
- de développement de partenariats.
> Télécharger le Plan de conservation en faveur de la Gentiane amère dans le Calvados
Remarque : Dans le cadre de la protection des données sensibles, les localisations précises des stations de Gentiane amère sont volontairement non divulguées dans le document. Nous vous invitons à nous contacter en cas de besoin.
Partenaires
- Conseil départemental du Calvados
- Conservatoire des espaces naturels de Normandie
- Conseil départemental de l’Orne
- Syndicat Mixte Espaces Littoraux de la Manche
Contact
Juliette Waymel
Conservatoire botanique national de Brest
Antenne Normandie-Caen
Chargée d'études flore et habitats
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En 2020, un nouveau projet du Conservatoire botanique a vu le jour en région DIANA (Diego I & II - Ambilobe - Nosy Be - Ambanja), dans l'aire protégée Ambohitr'Antsingy Montagne des Français à Madagascar pour venir amplifier le travail de restauration forestière déjà en cours.
Le programme
La production d'arbres autochtones et de restauration forestière est mise en place depuis 2012 en partenariat avec l’ONG malgache SAGE, gestionnaire de l'aire protégée. Ce nouveau programme de 3 ans vient compléter ces actions de production d'arbres pour intensifier la reforestation. Il place les 7 communautés de l'aire protégée au cœur de ces actions en y développant une pépinière dans chaque village, en y formant des pépiniéristes et en favorisant la reforestation de ces territoires.
Le but fixé conjointement avec les villageois est la production de 2500 arbres par pépinière, soit un total de 17500 arbres produits chaque année.
De plus chaque pépinière est dotée du nécessaire pour produire environ 1000 fruitiers qui pourront être revendus afin d'améliorer les conditions de vie des pépiniéristes. A terme, les fruits récoltés pourront être commercialisés et apporter ainsi des revenus supplémentaires aux familles.
En complément, l'association bretonne Jardins du monde s'implique dans ces mêmes villages pour mettre en place des sensibilisations théâtrales à la santé et des formations à l’usage des plantes médicinales.
Objectifs
- Accentuer la dynamique de reforestation au sein de l'aire protégée
- Sensibiliser et impliquer les communautés au respect de leur environnement par le biais des reforestations communautaires
- Apporter et développer les compétences pour améliorer l'autonomie des villageois en matière de gestion environnementale
- Créer des structures pérennes pour produire localement
Le but est d’atteindre à terme l’autonomie financière afin d’assurer la pérennité de chaque pépinière.
Contexte
Madagascar figure parmi les principaux hotspots de la biodiversité mondiale. Ce pays possède un fort taux d'endémisme (près de 90%), tant animal que végétal, et est considéré comme une priorité mondiale en terme de conservation. Sur les 14 000 espèces de plantes, 83% sont endémiques, ainsi que 61% de ses oiseaux, 92% de ses reptiles, 99% de ses amphibiens et bien-sur, les lémuriens, emblèmes du pays. Ces espèces n'existent nulle par ailleurs sur la planète.
Ce patrimoine naturel est grandement menacé de disparition, notamment les forêts naturelles primaires qui couvraient autrefois la majeure partie de l'île et ne représentent aujourd'hui plus que 10% du territoire.
Depuis 2012, le Conservatoire est un partenaire technique et scientifique de l’ONG malgache SAGE, gestionnaire de la petite aire protégée Ambohitr’Antsingy Montagne des Français dans l’extrême nord du pays. D’une superficie de 6000 hectares, cette forêt sèche est d’une incroyable richesse avec 639 espèces végétales. 9 espèces sont identifiées comme endémiques locales (espèces propres à ce territoire) dont le très caractéristique Baobab de Suarez (Adansonia suarezensis) classé en danger d’extinction ou l’Aloe de Suarez (Aloe suarezensis). 110 espèces sont menacées (9 sont en danger critique, 65 en danger et 37 vulnérables). L’aire protégée est aussi très riche au plan faunistique avec une forte présence de reptiles, d’amphibiens, d’oiseaux et bien sur de lémuriens. Diverses menaces pèsent sur cette forêt avec en premier lieu le surpâturage des zébus qui fragilise les sols, la culture sur brulis qui fragmente sévèrement la futaie et accentue le développement des plantes envahissantes mais aussi la coupe d’arbres pour le charbonnage ou la coupe de bois précieux comme l’ébène ou le palissandre. Plusieurs programmes sont menés conjointement par le SAGE et le Conservatoire pour mener des actions de conservation de la flore et des milieux naturels ainsi que pour développer l’écotourisme en sein de l’aire protégée.
Partenaires financiers
Partenaires techniques
Contact
Delphine Cabanis
Technicienne de conservation
Conservatoire botanique national de Brest
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En savoir plus
- Courrier de la nature : un dossier spécial sur la restauration de paysages forestiers à Madagascar
- Madagascar - Conservation de la flore sur la Montagne des Français
- Madagascar - Création du centre écotouristique Mikajy en Montagne des Français
- Dépliant "L'appui du Conseil départemental du Finistère au développement de la Région Diana"
Nos actions phares

Nous avons choisi de vous présenter une diversité d'actions menées par le Conservatoire botanique national de Brest dans l'Ouest de la France et dans les hauts lieux de biodiversité mondiaux. Il ne s'agit pas d'une liste exhaustive. Faites votre choix !
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Bretagne - Déploiement d'outils cartographiques
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Le Conservatoire botanique national de Brest et le Groupe mammalogique breton se sont associés pour favoriser l’appropriation de deux cartes régionales importantes pour la prise en compte de la biodiversité en Bretagne.
19 jui 2023
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Inventaire des dépendances vertes du réseau routier de la DIR Ouest
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Le Conservatoire botanique national de Brest a mis au point, avec la Direction interdépartementale des routes (DIR) Ouest, un programme d'inventaire entre 2016 et 2018 pour améliorer la connaissance du patrimoine végétal, identifier les enjeux et contribuer à leur meilleure prise en compte dans les pratiques de gestion.
!!16 déc 2022
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Sicile - Sauvetage de Zelkova sicula
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Récemment découvert, Zelkova sicula est pourtant une véritable fossile vivant de l’époque tertiaire ! Cet arbre endémique de Sicile (Italie) est aujourd'hui menacé par les modifications de son milieu de vie. Il ne reste, dans la nature, que quelques rares spécimens... La Région Sicile a sollicité le Conservatoire botanique national de Brest pour le montage d’un programme visant à sa préservation.
!!03 nov 2022
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Bretagne - Cartographie des grands types de végétation
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De 2018 à 2020, le Conservatoire botanique s'est engagé, avec 10 autres partenaires financiers, dans un grand programme de cartographie régional et mutualisé permettant de visualiser la répartition de 27 grands types de végétation à l'échelle de la Bretagne administrative.
Ce programme fait suite à une première expérimentation sur le territoire du Parc naturel régional d’Armorique dans le cadre d'un Contrat Nature 2013-2017 sur les méthodes d'inventaire et de cartographie de végétation.
03 nov 2022
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Normandie - Etat des lieux des connaissances sur la flore vasculaire
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Les Conservatoires botaniques nationaux de Bailleul et de Brest ont réalisé en 2019-2020 une synthèse sur les données de plantes vasculaires à l'échelle de la Normandie. Cette synthèse produit une analyse sur la qualité, l'hétérogénéité et l'ancienneté des données et des indicateurs sur le végétal normand.
On entend par plantes vasculaires : les plantes à fleurs, les conifères et les fougères.
!!13 sep 2022
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Madagascar - Intensification des restaurations forestières sur la Montagne des Français
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En 2020, un nouveau projet du Conservatoire botanique a vu le jour en région DIANA (Diego I & II - Ambilobe - Nosy Be - Ambanja), dans l'aire protégée Ambohitr'Antsingy Montagne des Français à Madagascar pour venir amplifier le travail de restauration forestière déjà en cours.
!!02 sep 2022
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Madagascar - Création du centre écotouristique Mikajy en Montagne des Français
!!
En 2020, le Conservatoire botanique avec l'appui du gestionnaire de l'aire protégée Montagne des Français, a créé le centre écotouristique Mikajy pour permettre aux villageois d’accueillir et de sensibiliser les visiteurs.
Mikajy signifie en malgache "s'occuper de " car ce nouveau centre écotouristique portera des missions environnementales, scientifiques et sociales. Il est pensé comme un système complet et intégré, souhaité par le gestionnaire de l'aire protégée de la Montagne des Français à Madagascar en collaboration avec le Conservatoire botanique.02 sep 2022
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Madagascar - Conservation de la flore sur la Montagne des Français
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Depuis 2012, le Conservatoire botanique participe à la connaissance et à la préservation de la flore de la Montagne des Français à Madagascar. Il collabore avec SAGE, le gestionnaire de cette aire protégée, pour faire émerger des compétences locales et développer des pépinières dédiées à la reforestation.
02 sep 2022
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Pays de la Loire - Plan de conservation du Pourpier d’eau du Dniepr
!!
La région Pays de la Loire a une responsabilité majeure pour la conservation de l’aire armoricaine d'une espèce rare et dispersée en France : le Pourpier d’eau du Dniepr. Un plan de conservation régional, rédigé en 2022 par le Conservatoire botanique, a pour objectif notamment de consolider les actions de gestion et de protection déjà engagées sur les très rares stations qui persistent. Il propose par ailleurs des recherches sur les stations historiques et des mesures de restauration sur les milieux ayant abrité autrefois la plante.
02 sep 2022
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Calvados - Plan de conservation de la Gentiane amère
!!
La Gentiane amère (Gentianella amarella (L.) Börner) est une plante des milieux ouverts et ensoleillés un peu humides à secs comme les pelouses, les prairies. En France, c’est en Normandie et plus particulièrement dans le Calvados que la majorité des stations actuelles sont observées. Actuellement, l'état de conservation de 52% de ces stations est jugé mauvais.C’est pourquoi, un plan de conservation, rédigé en 2022 a pour objectif de mettre en place des actions visant à assurer le maintien ou le rétablissement des populations.
29 aoû 2022
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Déclinaison du Plan national d'actions en faveur des plantes messicoles en Normandie
!!
Depuis 2015, le Conservatoire botanique national de Brest pilote la déclinaison du Plan national d'actions en faveur des messicoles en Basse-Normandie. Ces plantes, qui font partie de la richesse du patrimoine naturel sauvage, sont menacées de disparition.
!!01 aoû 2022
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Ouganda - Création des jardins et de l'arboretum ethnobotaniques de Bwindi
!!
Depuis 2021, le Conservatoire botanique participe à un nouveau projet de préservation de la biodiversité dans la mythique Forêt Impénétrable de Bwindi en Afrique de l'Est. Aux côtés d'une ONG ougandaise, et soutenu par Klorane Botanical Foundation et l'Arche aux plantes, il collabore à la création d'un arboretum et de jardins communautaires destinés tout autant à subvenir aux besoins des populations locales et à la transmission des savoirs traditionnels qu'à la protection d'une des dernières populations de gorilles de montagnes.
!!26 jui 2022
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Inventaire de la flore du Calvados
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Grâce au soutien de ses partenaires, le Conservatoire botanique national de Brest a pu développer depuis 2009 un programme ambitieux d’inventaire de la flore sauvage sur l'ensemble des communes du Calvados. Il s'agit du premier état des lieux départemental publié en 2017.
!!07 avr 2022
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Maurice 2020-2022 : programme Zero extinction
!!
Depuis 2020, le Conservatoire botanique porte un nouveau programme "Aiming for Zero Extinction for Mauritius and Rodrigues Floras" d'une durée de 21 mois. Il propose un cadre, une expertise et des outils méthodologiques pérennes pour des actions intégrées de conservation in situ et ex situ, sur la flore menacée mauricienne et rodriguaise, visant l'extinction zéro !
!!21 oct 2021
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Etude des prairies permanentes de Belle-île-en-mer
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Les prairies permanentes* de Belle-île constituent un patrimoine collectif majeur. La Communauté de communes de Belle-Île-en-Mer (CCBI), consciente de cet enjeu, a mis au cœur de son Projet agro-environnemental et climatique la préservation de ces milieux. Le Conservatoire botanique contribue à ce projet par des études visant à caractériser les différentes prairies de l’île et à définir les bonnes pratiques agricoles.
Contexte
Avec près de la moitié de la surface de l’île exploitée par une cinquantaine d’agriculteurs, Belle-île-en-mer constitue un important territoire agricole où l’élevage joue un rôle primordial tant au niveau paysager qu'écologique, économique et social. En raison du contexte insulaire, les modes de gestion agricoles sont restés plutôt extensifs et ont privilégié les systèmes herbagers. Associées à la conjonction de plusieurs facteurs naturels déterminants (climat doux, forte influence maritime, substrat géologique schisteux, sols peu profonds...), ces pratiques ont favorisé la présence de végétations prairiales riches et originales. Mais leur intérêt n’a été mis en exergue que très récemment par le Conservatoire botanique national de Brest, venu initialement étudier les milieux littoraux exceptionnels qu’offre l’île.
*Mais c’est quoi une prairie permanente ? Le dictionnaire Larousse en ligne indique qu’une prairie est un « terrain couvert d’herbe [N.D.L.R. : de plantes herbacées vivaces] utilisée pour l'alimentation des animaux, par pâture ou par fauche, ou par les deux méthodes » et définit une prairie permanente comme une prairie qui « n'a été ni labourée ni ensemencée ». Autrement dit, l’étude s’intéresse plus particulièrement aux prairies dont la flore est spontanée, également appelées « prairies naturelles ».
Objectifs
Depuis 2016, le Conservatoire botanique national de Brest a été sollicité par les acteurs de la conservation des espaces naturels bellilois pour caractériser, catégoriser, localiser et globalement mieux comprendre les végétations prairiales de Belle-île-en-mer et les enjeux de conservation associés.
Premiers résultats
L’étude des végétations des prairies permanentes de Belle-île-en-mer (méthode phytosociologique) a permis de mettre en évidence une grande diversité de prairies permanentes, avec trente types de prairies différents recensés. Un premier état des lieux cartographique dans les terrains publics du Conservatoire du littoral et du Département du Morbihan a également permis d’identifier et de localiser les prairies les plus intéressantes d’un point de vue de la biodiversité et de préciser leur état de conservation en lien avec les pratiques de gestion agricoles insulaires. Ces travaux ont souligné l’originalité et le grand intérêt patrimonial des végétations prairiales de l’île. Certaines végétations de ces prairies étaient inconnues ou sont devenues rares sur le continent.
Près de la moitié d’entre-elles sont par ailleurs caractéristiques d’habitats d’intérêt communautaire (inscrits à l’annexe 1 de la directive européenne « Habitats-Faune-Flore »). Ces résultats permettent de mettre en évidence la grande responsabilité de l’île pour la conservation de ces milieux.
Perspectives
L’implication du Conservatoire botanique national de Brest dans la conservation des prairies belliloises se prolonge en 2021 afin de poursuivre la localisation des enjeux et de sensibiliser les acteurs locaux. Plus globalement, la conservation des prairies permanentes apparaît aussi comme un enjeu majeur au niveau régional.
En effet, la biodiversité prairiale et la qualité paysagère des territoires marqués historiquement par les systèmes herbagers, comme à Belle-île, sont gravement menacés par les atteintes portées actuellement aux prairies (diminution des surfaces de prairies, modifications profondes de leur composition végétale…). C’est pourquoi le Conservatoire botanique national de Brest travaille sur la construction d’un projet d’étude sur les prairies permanentes de la région Bretagne. Ce projet viendra alimenter le plan national stratégique sur les prairies, en cours de construction par l’Office français de la biodiversité, en lien avec les Conservatoires botaniques nationaux et l’INRAe.
Rapports d'études
2 rapports d'études ont été réalisés par le Conservatoire.
- Masson G., Colasse V., Laurent E., 2016 - Contribution à l’étude des prairies de Belle-île-en-mer. Typologie phytosociologique. Conseil départemental du Morbihan, Communauté de communes de Belle-île-en-mer. Brest : Conservatoire botanique national de Brest, 89 p.+ 2 annexes.
- Laurent E. & Colasse V., 2020 - Prairies de Belle-île-en-mer : Etat des lieux des prairies de Belle-île-en-Mer dans les Espaces naturels sensibles et les terrains du Conservatoire du Littoral. Département du Morbihan, Conservatoire du Littoral. Brest : Conservatoire botanique national de Brest, 29 p. + 4 annexes.
Ils sont disponibles uniquement sur demande à e.laurent@cbnbrest.com
Partenaires
- Département du Morbihan
- Conservatoire du Littoral
- Communauté de communes de Belle-île-en-mer
Contact
Elise Laurent
Chargée d'études flore et habitats
Antenne Bretagne
Conservatoire botanique national de Brest
e.laurent@cbnbrest.comEn savoir plus
- Site web de Belle-île-en-mer : une faune et une flore remarquable
21 oct 2021
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Maurice 2016-2019 : programme Astiria
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Pour prolonger les actions de réintroduction initiées dans l’archipel mauricien, le programme Astiria développé de 2016 à 2019 propose une expertise et des outils méthodologiques partagés afin de coordonner la mise en oeuvre d'actions de conservation plus efficaces en nature et en culture.
!!14 oct 2021
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Maurice 2011-2015 : premier programme de réintroduction massif
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De 2011 à 2015, le Conservatoire botanique national de Brest porte un important programme de réintroduction de 30 espèces éteintes ou menacées de disparition à l’île Maurice. Cette opération exceptionnelle et complexe est l’aboutissement d’une action de conservation menée depuis près de 40 ans.
!!14 oct 2021
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Plan régional de conservation en faveur de la Tulipe sauvage
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Depuis 2004 en Pays de la Loire, le Conservatoire botanique national de Brest coordonne un "Plan régional de conservation" en faveur de la Tulipe sauvage. Cette espèce, emblématique du vignoble, est en voie de disparition. L’Etat, le Conseil régional des Pays de la Loire, des gestionnaires d'espaces naturels, des associations naturalistes et des viticulteurs participent ainsi à sa préservation.
!!20 sep 2021
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Plan de conservation en faveur du Millet printanier scabre en Pays de la Loire
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Après un état des lieux des populations de Millet printanier scabre (Milium vernale M.Bieb. subsp. scabrum (Rich.) K.Richt) en Pays de la Loire réalisé en 2019, le Conservatoire botanique a rédigé un Plan de conservation régional en faveur de la préservation de cette espèce qui doit faire face à une situation fragile pour une grande partie de ses stations, en particulier en Anjou. La réussite de ce plan, dont la mise en oeuvre débute en 2021, repose sur l'implication de nombreux acteurs.
24 aoû 2021
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En'Quete de plantes, des balades numériques en Pays de la Loire
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Depuis 2018, le Conservatoire botanique national de Brest travaille sur la scénarisation de balades botaniques interactives qui sont accessibles gratuitement sur Baludik, une application pour smartphone. "En'Quête de plantes" encourage les habitants et les touristes à observer les plantes sauvages et les milieux naturels de la vallée de la Loire sous la forme de petites missions ludiques.
12 avr 2021
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Végétal local, une marque au service du patrimoine sauvage
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En tant que référent pour le Massif armoricain, le Conservatoire botanique national de Brest contribue à promouvoir Végétal local, une marque qui garantit l’engagement de producteurs en faveur de la biodiversité.
26 mar 2021
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Cartographie des grands types de végétation du PNR Normandie-Maine
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De 2019 à 2020, l'antenne Normandie-Caen du Conservatoire botanique s'est engagée dans un programme de cartographie permettant de visualiser la répartition de 19 grands types de végétation du Parc naturel régional de Normandie-Maine au 1: 25 000. Ce programme a été commandé par le Parc et a bénéficié aussi de financements de la part des Régions et des DREAL Normandie et Pays de la Loire.
La carte produite constitue un état des lieux dans le cadre de l’élaboration de la prochaine charte du Parc de 2023 à 2038. Elle permettra aux collectivités de disposer d’un fonds de connaissances de leur territoire sur la Trame verte et bleue. Pour l’équipe du Parc, elle servira à orienter les investigations complémentaires sur la biodiversité.
18 fév 2021
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Évaluation de la responsabilité de la Bretagne pour la conservation des habitats d'intérêt communautaire
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Entre 2019 et 2020, le Conservatoire a évalué la responsabilité de la Bretagne et des sites Natura 2000 pour la conservation des habitats d’intérêt communautaire. Ce travail, répondant à un besoin exprimé par la DREAL et les chargés de mission Natura 2000, devrait aider à évaluer et prioriser les actions de gestion tant au niveau local qu'au niveau régional. Il repose sur des connaissances acquises ces vingt dernières années par le Conservatoire et permet de replacer la responsabilité de la région dans un cadre national et européen.
02 fév 2021
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Connaissance des Characées de la Manche
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Les Characées sont des algues des eaux douces et saumâtres. Ces plantes, encore peu étudiées à l’heure actuelle, jouent un rôle d’indicateur biologique des milieux aquatiques. Le Conservatoire botanique national de Brest et le Syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche (SyMEL) lancent, autour de cette famille méconnue, un programme de connaissance et d’appui pour la gestion des mares des dunes de la côte ouest du Cotentin.
!!28 oct 2020
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Plan national d'actions en faveur du Panicaut vivipare
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Le Panicaut vivipare figure parmi les plantes les plus rares et les plus menacées d'Europe ! En France, il vit aujourd'hui dans un seul site situé à Belz dans le Morbihan. Identifié comme une priorité par l'Etat, il fait l'objet d'un "Plan national d'actions", coordonné depuis 2013 par le Conservatoire botanique national de Brest, dont la réussite repose sur l'implication la plus large possible des acteurs locaux.
!!27 aoû 2020
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Étude des dynamiques des végétations dans les Espaces naturels sensibles d'Ille-et-Vilaine
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L’étude des dynamiques des végétations, par le biais de la phytosociologie paysagère, permet de mieux comprendre l’organisation des végétations au sein des paysages, dans l’espace et dans le temps. Elle est ainsi très utile pour objectiver, hiérarchiser et évaluer l'efficacité des choix de gestion dans les espaces naturels. Ce type d'étude intéresse de plus en plus les partenaires du Conservatoire à l'image du Département d'Ille-et-Vilaine qui a sollicité l'établissement en 2018 pour travailler sur le marais de Gannedel.
!!15 jui 2020
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Inventaire des plantes sauvages de la Manche
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Depuis mars 2018, le Conservatoire botanique national de Brest fait appel à ses correspondants bénévoles et à tous les observateurs débutants ou confirmés pour faire progresser la connaissance sur les plantes sauvages du département de la Manche.
Ce grand inventaire communal participatif a pour objectif de recenser toutes les plantes sauvages qui poussent et d'aboutir à la réalisation d'un atlas, soit une synthèse de l'état des connaissances. N'attendez pas et profitez de cette occasion pour sortir dehors entre midi et deux en pause végétale, observer et noter les espèces que vous observez sur le trottoir en marchant, vous balader en forêt ou sur le littoral en jouant au botaniste...
!!07 mai 2020
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Détection précoce des espèces exotiques envahissantes - Pays de la Loire
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Depuis 2015, le Conservatoire botanique assiste techniquement et scientifiquement le Conservatoire d’espaces naturels des Pays de la Loire dans son animation du réseau régional «Espèces exotiques envahissantes (EEE)», sur les questions portant sur la flore et la végétation. Dans ce cadre, il va réaliser une série de fiches d'alerte détaillées, visant à donner les informations essentielles aux opérateurs de terrain pour reconnaître et signaler précocement des stations de plantes exotiques envahissantes émergentes dans la région, afin d’engager une réaction rapide. La première fiche d'alerte porte sur la Crassule de Helms, complétée par une synthèse des connaissances nationales.
!!30 mar 2020
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Résurrection des espèces disparues
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A l’heure où la pression sur la biodiversité s’accroît, il devient important de se préoccuper des vestiges de la flore disparue. D’autant plus que les travaux de recherche ponctuels entrepris sur la viabilité de certaines graines ont révélé leur étonnante longévité. Depuis 2013, ce programme recherche des graines d'espèces éteintes endémiques des Balkans sur les anciennes stations naturelles ou dans des herbiers anciens afin d'étuder leurs potentialités de germination.
!!30 mar 2020
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Plan régional de conservation en faveur de l'Ail des landes - Pays de la Loire
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Depuis 2004 en Pays de la Loire, le Conservatoire botanique national de Brest coordonne un "Plan régional de conservation" en faveur de l'Ail des landes. Cette espèce protégée est extrêmement rare dans la région. Seules 4 stations se maintiennent actuellement, toutes localisées sur la commune d'Herbignac. La mise en œuvre du plan est coordonnée conjointement par le Conservatoire, le Parc naturel régional de Brière et Bretagne Vivante, en partenariat avec les propriétaires des différentes stations.
!!30 mar 2020
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Plan régional de conservation en faveur de la Limoselle aquatique - Normandie
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La Limoselle aquatique est une petite plante herbacée en forte régression en Normandie. Depuis 2018, elle bénéficie d'un plan de conservation régional. Le Conservatoire botanique national de Brest et son réseau de partenaires mettent en place des actions de connaissance, de sauvegarde et de sensibilisation afin de préserver ses populations et les habitats naturels qui lui sont favorables.
!!30 mar 2020
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Réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne
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Depuis 2012, le Conservatoire botanique national de Brest participe à un réseau expérimental sur la restauration de zones humides. D’abord initié dans le Finistère, le réseau est actuellement en cours d’extension au niveau régional sous la coordination du Forum des marais atlantiques.
!!15 nov 2019
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Réseau de suivi du Coléanthe délicat en Bretagne
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Depuis 2016, le Conservatoire botanique anime un réseau de suivi du Coléanthe délicat (Coleanthus subtilis) en Bretagne regroupant des opérateurs Natura 2000, des collectivités, des gestionnaires d'espaces naturels...
!!14 nov 2019
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Etat de la flore et de la végétation des Pays de la Loire
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Le Conservatoire botanique national de Brest a élaboré en 2017, en partenariat avec le Conseil régional des Pays de la Loire, un point d’étape synthétique sur les enjeux de préservation de la biodiversité végétale ligérienne.
!!14 mai 2019
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Identification des végétations de zones humides par bassin versant de Normandie
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Grâce au soutien de l'Agence de l'eau Seine Normandie et de la Région Normandie, le Conservatoire botanique national de Brest développe depuis 2014 un programme d'identification des végétations de zones humides par bassin versant sur les départements du Calvados, de la Manche et de l'Orne.
!!27 mar 2019
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Plan de lutte régional contre l'Hydrocotyle fausse-renoncule
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En 2011, soutenu par la DREAL et la Région des Pays de la Loire, le Conservatoire botanique national de Brest été missionné pour réaliser un plan de lutte régional contre l’Hydrocotyle fausse-renoncule afin d'empêcher la diffusion de cette plante invasive émergente à l’ensemble des milieux humides de la région. Une première expérience en Pays de la Loire et l’une des premières en France.
!!25 jui 2018
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Méthodes de cartographie de la végétation : de la télédétection aux approches terrain
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La connaissance des végétations, et plus particulièrement la cartographie des végétations, intéressent de plus en plus les acteurs des territoires. Les cartes de végétation (ou de "milieux naturels" ou encore "habitats naturels") apparaissent en effet comme un outil indispensable dans les programmes d’aménagement du territoire, la gestion d’espaces protégés, la création d’aires protégées et le suivi des milieux naturels. Dans le cadre d’un Contrat Nature 2013-2017, le Conservatoire botanique s’est intéressé aux méthodes de cartographie et leur pertinence par rapport aux objectifs des utilisateurs des cartes.
!!22 nov 2017
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Réseau des fermes de références en Bretagne
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De 2013 à 2017, un réseau breton de 19 fermes et 90 parcelles agricoles en zones humides a été passé à la loupe des agronomes, des botanistes et des entomologistes. Ce travail a été mené par les Chambres d’agriculture de Bretagne avec l’appui des partenaires scientifiques et techniques : Conservatoire botanique national de Brest, Groupe régional d’étude des invertébrés armoricains et Institut national de la recherche agronomique.
!!02 nov 2017
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Sauvetage du Genévrier d'Ekman et préservation de la flore de la Forêt des Pins à Haïti
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Haïti compte 1500 espèces de plantes à fleurs et de fougères endémiques c'est-à-dire qu'on ne trouve que dans cette seule région au monde : une richesse végétale incroyable. Mais la déforestation massive entraîne la disparition d'un grand nombre d'entre elles comme le Genévrier d'Ekman (Juniperus gracilior var. ekmanii) dont il n'existe plus que sept arbres...
!!04 sep 2017
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