Découvrez et téléchargez sur cette page les règles fondamentales d’utilisation du logo du Conservatoire botanique national de Brest, ainsi que quelques explications sur son identité visuelle.
L'identité visuelle
L'identité visuelle commune aux Conservatoires botaniques nationaux traduit une ambition collective de renforcement du réseau national. Elle est symbolisée dans un logo commun par des feuilles volubiles liant l’acronyme CBN et qui changent de couleur selon les territoires. Elle intervient opportunément au CBN de Brest pour accompagner le projet TransitionS vers un établissement plus robuste au service de la biodiversité végétale.
Comment utiliser le logo du CBN de Brest ?
- Le logo ne peut en aucun cas être utilisé à des fins commerciales.
- Ne pas modifier les proportions, les échelles ou les couleurs.
- Ne pas déplacer, modifier ou supprimer les éléments du logo.
- Ne pas rajouter un autre texte ou lier le logo au nom d'un organisme extérieur.
- La taille minimale du logo ne peut pas être inférieure à 20 mm de largeur.
Les partenaires sont invités à soumettre au service Communication tout support utilisant le logo, avant publication ou diffusion, à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Les formats
- Pour une utilisation Web et multimédia
- Pour une utilisation Print et imprimée
Les studios graphiques ou agences sont invités à écrire à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour récupérer le logo en format .ai ou .eps.
Contact
Christelle Le Guillou
Reponsable de communication
Conservatoire botanique national de Brest
09 72 62 10 80
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
La géomatique c’est quoi ? C’est la contraction de deux mots : géographie et informatique. Découvrez le métier discret et pourtant essentiel de géomaticienne avec Vanessa Sellin.
"Je m’appelle Vanessa Sellin et je suis géomaticienne au Conservatoire botanique national de Brest.
La géomatique c’est quoi ? C’est la contraction de deux mots : géographie et informatique.
Concrètement, l’essentiel de mon travail se passe derrière un écran d’ordinateur à traiter des données géographiques qui sont récoltées sur le terrain par mes collègues botanistes, phytosociologues ou par des partenaires du Conservatoire. Et l’objectif c’est de traiter ces données géographiques pour en extraire des nouvelles informations que l’on va valoriser sous forme de cartes ou de statistiques.
Gestion des données géographiques.
Il s’agit dans un premier temps d’intégrer et de valider dans les bases toutes les données qui nous sont envoyées ou qui sont saisies via nos applications de saisie en ligne. Cela peut être des inventaires de terrain, bibliographiques ou toute autre donnée de localisation précise d’espèces, d’habitats ou de végétations.
Traitement des données géographiques.
Pour traiter les données, on utilise un système d’information géographique. Qu’est-ce qu’un SIG ? C’est à la fois les bases de données dans lesquelles sont stockées les données géographiques mais également les applications spécifiques qui nous permettent de faire interagir ces données entre elles pour produire de nouvelles informations elles-mêmes géoréférencées. On peut aussi faire appel à des données géographiques de référence de producteurs extérieurs comme par exemple des données sur les zones humides ou sur le sol, ce qui va nous permettre d’enrichir nos analyses.
Diffusion des données géographiques.
Ou trouve-t-on cette plante ? Est-ce qu’elle est rare ? Menacée ? Protégée ? Invasive ? Quel type de végétation je vais trouver sur mon territoire ? C’est le type de question qui nous sont très fréquemment posées au Conservatoire et en tant que structure référente dans son domaine, nous sommes tenus de produire des données qui soient cohérentes, fiables, traçables et de les mettre à disposition du public.
Pour se faire, on a développé des applications de consultation en ligne et des catalogues de données qui sont mis à disposition d’un très large public.
Au Conservatoire botanique national de Brest, on est chargé de produire des analyses qui sont utiles aux professionnels responsables de l’aménagement du territoire et de la gestion du patrimoine naturel."
En savoir +
Deux couches de synthèses ont été produites à partir des données brutes de la carte des grands types de végétation de Bretagne : une couche de synthèse communale et une couche de synthèse à la maille de 1km². Elles ont vocation à proposer une information simplifiée des chiffres clés ainsi que quelques synthèses produites à partir de la carte des grands types de végétation pour les personnes ne disposant pas de l’ingénierie ou des compétences en systèmes d’information géographique. Trois types de synthèses sont proposés.
Superficies et pourcentages par grand type de végétation
La couche de synthèse met à disposition des données de superficie par commune et par maille. Ces données de superficie ont ensuite été traduites en données relatives : pourcentage de la commune/de la maille occupée par grand type de végétation.
Exemples :
Densité des prés salés par commune à l'échelle de la Bretagne
Densité des prés salés par maille de 1km² à l'échelle de la Bretagne
Données de synthèse par grand type de milieu
Dans le cadre de projets d’identification et de caractérisation de trames vertes et bleues et de projets d’aménagement, les analyses portent souvent sur des grands types de milieux : landes, milieux boisés, espaces agricoles…
Pour faciliter ce travail, le Conservatoire propose un certain nombre de données de synthèse : regroupement des données de plusieurs classes de végétation pour produire des données par « grand type de milieu » ou par sous-trame du SRCE.
- Densité de landes, tourbières et autres milieux associés.
- Densité de milieux naturels et semi-naturels des sols humides.
- Densité de milieux humides et aquatiques
- Densité de milieux boisés.
- Densité de milieux dunaires.
- Densité de milieux à usages agricoles.
- Densité de haies et talus.
Les données sont disponibles à la commune et à la maille de 1km².
Exemples :
Densité des landes et tourbières par commune à l'échelle de la Bretagne
Densité des landes et tourbières par maille de 1km² à l'échelle de la Bretagne
Données de synthèse et d’analyse fournissant des informations sur la diversité des milieux naturels d’un territoire
Le Conservatoire a produit un premier niveau d’information de synthèse et d’analyse à partir des données de la carte des grands types de végétation pour appréhender la valeur patrimoniale d’un territoire, mais aussi un degré « d’artificialisation ».
- Diversité des milieux naturels et semi-naturels (indice de Shannon).
- Richesse en milieux naturels et semi-naturels (Richesse).
- Importance des milieux fortement influencés par l’Homme (Hémérobie).
Exemples :
Diversité des végétations naturelles et semi-naturelles par commune à l'échelle de la Bretagne
Diversité des végétations naturelles et semi-naturelles par maille de 1km² à l'échelle de la Bretagne
Ressources
- Notice des couches de synthèse
- Formulaire de téléchargement
- Carte des grands types de végétation par télédétection de Bretagne, données de synthèse (commune)
- Carte des grands types de végétation par télédétection de Bretagne, données de synthèse (maille 1km²)
Delphine Cabanis est technicienne de conservation. Son métier se partage entre les serres, le jardin, son bureau et elle va régulièrement à l'étranger comme à Madagascar ou à l'île Maurice. Découvrez dans en vidéo, un métier tout terrain !
"Je m’appelle Delphine Cabanis et je suis technicienne de conservation au Conservatoire botanique national de Brest.
Mon métier se partage entre les serres, le jardin et mon bureau, et je vais régulièrement à l’étranger, à Madagascar ou à l’île Maurice.
Expertise.
Suite à des demandes locales, nous participons à des projets et des programmes de conservation d’espèces ou de milieux et nous apportons notre expertise pour mettre en place des outils de conservation adaptés. Le but : sauvegarder des espèces végétales et participer à la préservation de milieux menacés.
Conservation ex situ.
Quand un environnement est trop dégradé on ne peut plus conserver des espèces à l’intérieur, on les conserve donc en ex situ, c’est-à-dire à l’extérieur de leur milieu. Nous les multiplions en serres dans le but de les réintroduire ensuite dans leur habitat d’origine.
A titre d’exemple, nous travaillons avec des partenaires malgaches sur le Baobab de Suarez qui est en danger de disparition. Nous travaillons également avec des partenaires mauriciens autour de Cylindrocline commersonii ou Hyophorbe amaricaulis qui sont tous les deux au bord de l’extinction.
Gestion de la collection.
Après 40 ans d’existence, le Conservatoire botanique national de Brest possède la troisième plus grande collection au monde d’espèces menacées sous forme de graines ou de plantes, avec environ 4 100 taxons.
Je travaille en étroite collaboration avec les jardiniers de Brest métropole et nous multiplions ces espèces. Je participe à la gestion de cette collection, je l’inventorie, je mets en place des protocoles de culture ou de suivi de certaines espèces menacées.
Les moyens techniques dont nous disposons au Conservatoire nous permettent d’accompagner et de conseiller au mieux les partenaires sur place pour sauvegarder des espèces menacées et des milieux en danger."
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