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Samedi 2 et dimanche 3 juin, les Conservatoires botaniques nationaux participent à la manifestation nationale "Rendez-vous aux Jardins" organisée par le ministère de la Culture et de la Communication. A Bailleul, à Brest ou à Chavagniac-Lafayette, ils ont concocté avec leurs partenaires de nombreuses animations pour vous faire découvrir les merveilles de leurs jardins : portes-ouvertes, visites libres ou guidées, ateliers de découverte, spectacle, fête des plantes...

Découvrez le programme

A Bailleul

Franchissez les portes du Conservatoire botanique national de Bailleul et rencontrez les femmes et les hommes qui y travaillent. Une journée portes-ouvertes organisée le dimanche 3 juin de 10h à 18h sans interruption ravira les amoureux de nature, les féru de plantes, les amateurs de jardins et tous celles et ceux qui souhaitent découvrir les scientifiques et les spécialistes du Conservatoire : visites libres et guidées des jardins pédagogiques, animations sur la grande mare, ateliers de plantes à odeur, atelier de détermination, peinture... Gratuit.
+ d'infos : https://bit.ly/2xnBdzV

A Brest

Venez faire le plein d'histoires végétales les 2 et 3 juin de 14h à 18h au Jardin du Conservatoire botanique national de Brest. Les serres tropicales seront exceptionnellement ouvertes pour l'occasion à tarif préférentiel et des visites guidées gratuites "Histoires d'arbres remarquables" sont proposées sur les deux jours. L'originalité de ce weekend est sans doute le spectacle gratuit "Du Nadir" lors duquel, rythmé par la musique, trois personnages étranges mi-végétaux mi-humains vont déambuler dans le paysage...   
+ d'infos : https://bit.ly/2H1k0Me

A Chavagniac-Lafayette

Pendant les deux jours, l'infiniment petit végétal sera dévoilé par le Conservatoire botanique national du Massif central lors de la "Fête des plantes" au sein du Château de Chavaniac-Lafayette alors que des visites guidées seront organisées afin de découvrir les jardins du Conservatoire botanique sous leurs facettes les plus insoupçonnées : secrets de plantes, anecdotes scientifiques, la botanique en pratique...  Les passionnés de fleurs, les nombreux jardiniers amateurs et tous les curieux de nature se régaleront de végétal ce weekend ! Gratuit.
+ d'infos : https://bit.ly/2L9dANJ
 

Les Conservatoires botaniques nationaux sont des organismes scientifiques et techniques, agréés par le ministère en charge de la Transition écologique et solidaire, qui étudient et préservent les plantes sauvages et les milieux naturels. Il en existe aujourd'hui 11 en France. Certains d'entre eux possèdent des jardins destinés à la culture conservatoire et à la sensibilisation des publics.

Depuis mars 2018, le Conservatoire botanique national de Brest fait appel à ses correspondants bénévoles et à tous les observateurs débutants ou confirmés pour faire progresser la connaissance sur les plantes sauvages du département de la Manche.

Ce grand inventaire communal participatif a pour objectif de recenser toutes les plantes sauvages qui poussent et d'aboutir à la réalisation d'un atlas, soit une synthèse de l'état des connaissances. N'attendez pas et profitez de cette occasion pour sortir dehors entre midi et deux en pause végétale, observer et noter les espèces que vous observez sur le trottoir en marchant, vous balader en forêt ou sur le littoral en jouant au botaniste...

Thomas vous raconte

Mars 2018 • "Au sein de l’antenne, nous sommes trois personnes à travailler sur le projet atlas : Timothée Prey, Juliette Waymel et moi, nous pourrons à l’occasion proposer des sorties terrain en notre compagnie cet été, n’hésitez pas à me dire si vous êtes intéressés."

Avril 2018 • " Nous avons observé la Drave printanière, le Saxifrage à trois doigts, la Pâquerette, les Plantains, les petites fougères des murs, le Perce neige… En bord de mer le petit cranson du Danemark est en fleurs, j’ai également observé la très rare Romulée à petites fleurs la semaine dernière sur les caps de la Hague."

Mai 2018"Voici deux espèces à cibler particulièrement : la Tillée mousse et l'Orchis mâle. A vos marques, prêts.... cochez !"

Septembre 2019 • "20 botanistes du réseau du Conservatoire se sont retrouvés sur la Grande île de l'Archipel de Chausey pour une excursion botanique afin de recenser et mieux connaître les plantes de ce territoire ; et ce dès le pied à terre à la sortie du bateau ! Découvrez l'article."

Octobre 2019 • "L'automne est là et avec lui une quantité de plantes qui ne sortent leur nez qu'à partir de maintenant ! Certains d'entre vous ont déjà remarqué que le Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis) est déjà bien sorti un peu partout. Cette discrète orchidée se fait de plus en plus commune dans la région et se retrouve assez facilement dans les pelouses de jardins, pelouses des villes et des cimetières, en bord de mer sur les dunes... N'hésitez pas à la rechercher et vous pencher dessus pour profiter de son parfum surprenant ! Les zones humides peuvent encore être parcourues afin de noter les joncs et autres plantes bien communes comme l'Iris jaune, l'Epilobe hirsute, la Reine des prés, les joncs effusus, conglomeratus, acutiflorus, bufonius... Un autre milieu qui offre de nombreuses espèces inédites ce sont les entrées de champs où l'on peut observer Solanum nigrum, Fallopia convolvulus, Mercurialis annua, les Atriplex patula et hastata, les Chenopodium album et polyspermum, Anagallis arvensis, Veronica perisca, Viola arvensis, les Polygonum hydropiper, persicaria et lapathifolium, Euphorbia helioscopa et 3 graminées spécifiques quasiment des champs de maïs: Echinochloa crus-galli, Panicum dichotomiflorum et Digitaria sanguinalis... De bonnes raisons de continuer à sillonner la campagne à travers champs !"

Novembre 2019 • "Une grosse phase d'intégration, de relecture et de validation des relevés de la Manche a commencé en novembre. La carte dans eCalluna par communes a déjà bien évolué. Jetez-y un oeil !"

Décembre 2019 • "Pour les plus motivés d'entre vous, il est encore possible de noter tout un tas d'espèces communes au cours de vos balades hivernales, les arbres (il n'y a quasiment qu'à se baisser), le lierre (Hedera helix), le Gui (Viscum album) très visible à présent, les Plantains (Plantago major, lanceolata, coronopus), l'Ortie (Urtica dioica), l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), l'herbe à Robert (Geranium robertianum)... Et pourquoi ne pas s'amuser à faire passer le cap à certaines communes? Je pense à la commune des Moitiers-d'Alonne à qui il ne manque que 3 espèces pour passer la barre des 500 espèces ou bien Vauville à qui il ne manque que 11 espèces... A fouiller sur eCalluna et trouver les communes autour de chez vous. Pour rappel je vous joins la liste des espèces les plus communes de la région (165 espèces) à rechercher. Cet hiver après intégration de tous les relevés je pourrais également faire la liste des espèces les plus communes du département de la Manche."

Suivre l'avancée des observations

Logo ecalluna reflexionSi vous souhaitez suivre l'avancée des observations collectées, rendez-vous sur l'application web eCalluna. Actualisée chaque jour, elle affiche en temps quasi réel la liste des plantes de votre commune, le nombre de données sur le département...

Pour cela privilégiez la "Recherche par territoire". Et après tout, si vous souhaitez connaître la répartition d'une plante sur tout le département, tentez votre chance du côté de la "Recherche par plante" !

Collecte de données

Toutes les observations sont intéressantes : une donnée de pâquerette, une donnée d'orchidée sauvage comme un inventaire complet d’une zone précise !

A chaque fois, il faut bien renseigner :

  • l’observateur
  • la date d’observation
  • la commune

Membre du réseau des correspondants bénévoles du Conservatoire

Vous connaissez le système alors essayons d'intensifier ces prochaines années nos prospections ! Pour saisir vos observations en ligne, rendez-vous sur le Carnet de terrain !

Nouvel observateur

Contactez Thomas Bousquet du Conservatoire afin de créer votre compte et saisir les observations en ligne. Thomas peut vous aider à déterminer des échantillons, des photos…

Contact

Thomas Bousquet
Chargé d'études flore
Antenne Normandie-Caen
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
02 31 96 77 56


En savoir plus

L'application eCalluna pour consulter la répartition des plantes à fleurs et des fougères

Le cahier La flore sauvage du Calvados

Le livre Flore rare et menacée de Basse-Normandie

Début février, 169 bulbes d'Ail des landes ont été réintroduits à Herbignac en Loire-Atlantique. Ils viennent tout juste de faire l'objet d'un premier suivi. Cette réintroduction a été motivée par la très forte responsabilité que détient la région des Pays de la Loire pour la conservation de cette espèce dont la situation régionale est particulièrement fragile. Elle s'inscrit dans le cadre d'un plan de conservation régional coordonné depuis 2004 par le Conservatoire botanique national de Brest et mis en oeuvre avec le Parc naturel régional de Brière, Bretagne Vivante et les propriétaires des différentes stations.

La station de Coët-Caret à Herbignac

L’Ail des landes (Allium ericetorum Thore) est extrêmement rare sur le Massif armoricain : on le trouve aujourd'hui uniquement à Herbignac au sein de 4 stations. Il est de plus très isolé par rapport au cœur de son aire de répartition qui se situe plus au sud (Aquitaine, Pyrénées). C'est une plante protégée en Pays de la Loire.

Jusqu'alors inconnu sur la vaste propriété boisée de Coët-Caret, il a été découvert en 2002 par Mme de La Monneraye, propriétaire du site. Cette passionnée de botanique a contacté Dominique Chagneau, bénévole responsable flore du Conservatoire en Loire-Atlantique, qui a confirmé la présence de cette espèce rarissime. Mais cette petite station qui ne comptait que deux pieds d'Ail a disparu en 2009, probablement consommés par des rongeurs.

La réintroduction

Début février 2018, 169 bulbes ont été réimplantés, issus de graines prélevées sur des pieds d'Ail ayant fleuri sur les stations de Coët-Caret et de Kerlouis, une autre station proche. Ce mélange a pour objectif de renforcer les chances de réussite, d'une part en augmentant le nombre de plants implantés et d'autre part en augmentant la diversité génétique.

Cette réintroduction a été possible grâce à l’implication de la famille de La Monneraye qui met en œuvre une gestion appropriée pour restaurer et maintenir des conditions favorables à l’espèce. L'opération rare et exceptionnelle a nécessité l’avis favorable du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel des Pays de la Loire et du Conseil national de protection de la nature. Elle est encadrée par un arrêté préfectoral qui se poursuivra en 2019 sur un nouveau secteur avec un chantier de restauration pour optimiser la reprise de bulbes qui seront introduits.
 

Premier suivi de la réintroduction


Cécile Mesnage, chargée d'études au Conservatoire (antenne Pays de la Loire) coordonne l'opération. La première visite de suivi le 24 avril dernier a fourni les résultats suivants : "le constat de reprise des bulbes implantés durant l’hiver est très positif puisque près de 99% ont donné lieu à de jeunes feuilles (167 sur les 169 introduits). Toutefois, on a pu constater une part assez importante de feuilles plus ou moins consommées par un prédateur, sans pouvoir dire quel animal est en cause : petit rongeur, mollusque ? Ces résultats restent très encourageants. La prochaine visite de suivi est programmée en fin d’été, date à laquelle on pourra peut-être observer les premières fleurs ?"

En savoir plus

Le plan régional de conservation en faveur de l'Ail des landes en Pays de la Loire

Vidéo sur la réintroduction de l'Ail des landes à Herbignac par le Parc naturel régional de Brière
 

Accueillant ses équipes administratives, techniques et scientifiques, le siège du Conservatoire botanique à Brest est remarquable. Trois bâtiments, construits de 2019 à 2021, ont été reliés par une serre qui sert d’espace tampon pour les hivers rudes dans le vallon et organise les lieux de vie partagés en toutes saisons, du café aux discussions informelles et repas y compris ceux des scolaires lors des ateliers pédagogiques.

Actuellement, le siège n'est pas visitable. Des réflexions sont en cours pour l'ouvrir ponctuellement au public.

Le concept

Le projet retenu, porté par le groupement de l'Atelier Philippe Madec, Ingerop conseil & ingénierie et Horizons paysage avec l'accompagnement de Gilles Clément, déconstruit entièrement les bâtiments existants sur le site et reconstruit une structure sur 2 300 m² prenant la forme d'une grande serre et répondant ainsi au caractère du Conservatoire, aux enjeux et aux conditions climatiques du site.

Les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts liés par la serre dont les espaces libres deviennent le lieu des rencontres, des échanges et de la détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité de l’ensemble. Des espaces de plantations sont organisés dans ces espaces communs.

La qualité environnementale du bâtiment et son intégration dans le paysage sont des impératifs : choix des matériaux, efficacité énergétique, conception bioclimatique, utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique, ventilation naturelle, toiture végétalisée, charpente et bardage en bois, isolation en paille, récupération des eaux de toiture...

Véritable vitrine de la biodiversité, le siège du Conservatoire se dote d'un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l'environnement et soutiennent les filières locales.

 

 

Caractéristiques techniques

  • 2 200 m² de superficie
  • 2 200 bottes de paille (plus grand bâtiment isolé en paille dans le grand Ouest de la France)
  • laine de bois pour les toitures et doublages
  • bois : lamellé collé pin pour la structure de caissons des MOB, la charpente, les escaliers et passerelles ; les menuiseries intérieures : sapin massif et contreplaqué de peuplier ; le bardage : douglas non traité origine France et pré peinture aux huiles naturelles
  • ventilation : simple flux ou double flux selon l’usage des locaux ; ventilation naturelle automatisée pour la serre
  • toitures végétalisées à forte pente, pour l’intégration dans le paysage, la gestion des eaux pluviales et l’isolation thermique
  • cuve de 30 000 litres pour le stockage des eaux pluviales
  • jardin d’essences locales bretonne en extérieur

Des espaces de travail indispensables

  • Un centre de documentation avec une salle dédiée à la conservation des herbiers
  • Un laboratoire associé à une chambre de culture et une banque de graines
  • Un centre de données sécurisé
  • Une salle de détermination avec loupes binoculaires et microscopes
  • Une salle de formation
  • Une salle de conférence

Calendrier

  • 2011 : étude de faisabilité
  • 2016 : étude de programmation
  • septembre 2016 à mai 2017 : concours d'architectes
  • de mai 2017 à septembre 2019 : dépôt de permis, études et appel d'offres
  • novembre 2019 : démarrage des travaux
  • 12 juillet 2022 : inauguration

 

Inauguration du siège du Conservatoire botanique national de Brest par François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métrople, et Frédérique Bonnard Le Floc'h, présidente du Conservatoire botanique en présence de Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Brest, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, et Emmanuel Berthieu, préfet de la région Bretagne.

 

Financeurs

Le budget global de l'opération s'élève à 7 000 000 € (actualisé au 12 juillet 2022) :

  • Brest métropole : 2 975 600 €
  • Conseil régional de Bretagne - Contrat de partenariat Pays de Brest : 1 593 000 €
  • Etat : 1 000 000 €
  • Conseil régional de Bretagne - Contrat métropolitain : 900 000 €
  • Conseil départemental du Finistère - Contrat de territoire : 531 000 €
     

                              

 

Le contexte du projet

Depuis plus de 10 ans, l'envergure du Conservatoire botanique contrastait avec le veillissement de ses installations. Ses locaux n'étaient plus adaptés à ses besoins et nécessitaient une complète restructuration :

  • une configuration spatiale éclatée sur deux bâtiments de niveaux différents sans aucune connexion,
  • des espaces de travail sans ascenseur et sans conformité pour l'accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite,
  • des constructions préfabriquées affichant des performances thermiques médiocres,
  • une exiguïté de certaines fonctions : local de détermination, laboratoire et banque de graines, salle de réunion, locaux et gestion de la documentation, foyer...
  • une absence d'autres fonctions : herbier d'étude, salle de formation...
  • des installations peu sécurisées : banque de graines, centre de gestion des données...

Le projet s'est fondé ainsi sur quatre principes majeurs :

  • fonctionnalité
  • sécurité
  • accessibilité
  • environnement

Contact

Dominique Dhervé
Directeur général
Conservatoire botanique national de Brest
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Missions du Conservatoire botanique

Outils & équipements du Conservatoire botanique

Jardin du Conservatoire botanique

Article sur le projet sur le site web de Brest métropole

Article sur le projet sur le site web du Télégramme

Portrait de Philippe Madec, architecte

Dans le but d’améliorer les connaissances sur les plantes sauvages de l’Ouest de la France, le Conservatoire botanique national de Brest mène depuis 1992 un inventaire participatif en Bretagne, en Normandie occidentale et en Pays de la Loire. Objectif : recenser toutes les espèces végétales sauvages. Celui-ci réunit chaque année 450 bénévoles actifs à l’échelle du grand Ouest. Il y a quelques jours, les rencontres annuelles régionales ont permis de dresser le bilan annuel, de se former et de s’informer.

Un inventaire participatif sous controle scientifique

En 2017, 457 correspondants ont envoyé 170 000 observations. La dynamique du réseau de correspondants bénévoles, regroupant des amateurs ou des professionnels, est très active. Ces observations alimentent la base de données du Conservatoire qui comprend aujourd’hui plus de 5,2 millions d’observations pour l’Ouest de la France.

Ce dispositif permet de mieux comprendre l’état et les évolutions des plantes locales et des milieux naturels. Le Conservatoire établit ainsi des cartes de répartition pour chaque espèce et analyse les tendances (stabilité, régression ou extension). Les espèces menacées peuvent alors être identifiées et faire l’objet de mesures de prévention, de sauvegarde ou de restauration.

« Dans la mesure où les analyses issues de cet inventaire contribuent à informer la population et à alimenter les politiques publiques de la biodiversité, il est indispensable que les données récoltées par les botanistes soient fiables. C’est pourquoi elles sont contrôlées et validées par les experts du Conservatoire avant d’être utilisées » explique Sylvie Magnanon, directrice scientifique et à l’origine de la création du réseau de botanistes.

Les observations collectées ont été validées par le Conservatoire et sont accessibles sur l'application web eCalluna.

Les rencontres régionales annuelles 2018

Bretagne, le 18 avril à Brasparts

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Normandie, 24 mars à Ségrie-Fontaine

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Pays de la Loire, 24 mars à Ancenis

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