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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • longueur des pétales
  • position des stigmates par rapport aux pétales
  • coloration des sépales
  • présence ou absence de macules rouges punctiformes sur la plante (tige, ovaires…)
  • type de pubescence (poils raides, glanduleux, sétiformes…)

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La détermination des oenothères est souvent délicate car les différentes espèces sont morphologiquement proches. Ces difficultés sont liées en partie à un mode de reproduction unique complexe avec des phénomènes d’hybridation, mutations, la naissance d’espèces autonomes… Par ailleurs, des problèmes nomenclaturaux s’ajoutent à cela avec des conceptions différentes entre auteurs. Tout cela conduit à ce que les oenothères soient peu notés dans les inventaires, et que des données rester à analyser du fait d’erreurs d’identification et de confusions.

Dans ce contexte, il est nécessaire de collecter des échantillons et de prendre des photographies des critères diagnostiques permettant de confirmer la détermination. La présence et la répartition des différents taxons restent à donc préciser.

Documents de référence 

 
 

 

 

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • diamètre et forme du limbe
  • nombre de faisceaux vasculaires par feuille

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Jamais signalée dans l’Ouest de la France, la subsp. subtriflora a été découverte en 2016 en Sarthe en contexte héliophile au sein d’une pelouse-prairie acidiphile, hygrophile et oligotrophile.

Se séparant assez bien des autres sous-espèces de D. cespitosa, il existe visiblement une proximité morphologique avec D. media avec laquelle des confusions sont possibles.

Pourtant, il semblerait que D. cespitosa subsp. subtriflora et D. media aient été observés dans des stations géographiquement proches (voir en contact) par le passé (Le Grand, 1899), il serait donc intéressant de prospecter les stations anciennement citées de D. media, en Vendée et en Maine-et-Loire, afin de vérifier d’une part l’identité de ces taxons, du fait du risque de confusion, et d’autre part, de vérifier si les deux taxons ne sont pas présents à proximité l’un de l’autre, du fait de leur autoécologie en partie commune, La consultation de parts d’herbiers de D. media prélevés dans l’ouest de la France, serait un travail complémentaire à certaines investigations de terrain.

D. cespitosa subsp. subtriflora est visiblement méconnue et doit être recherchée.

Documents de référence 

  • Bayer & Lopez, 1994  – Observaciones sobre el género Deschampsia P. Beauv. (Gramineae) en la peninsule Iberica. Anales Jard. Bot. Madrid 52 (1) :53-65.
  • Le Grand, 1899 - Au sujet de Aira cespitosa var. convulata. Le Grand Bull. Soc. Bot. Rochelaise, 20 (1898) : 36-38.
  • Tison J.-M. et Foucault B. (de) (coord.), 2014 - Flora Gallica. Flore de France. Mèze : Biotope éditions, XX-1195 p.
  • Présentation "Découverte de Deschampsia cespitosa en Sarthe" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire le 28/01/2017 à Ancenis.

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • pilosité des feuilles et des tiges stériles
  • taille ou couleur du limbe des tiges stériles

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La taille et la couleur du limbe des rameaux stériles permettent généralement d’attirer l’attention du botaniste. Cependant, il convient de regarder en détail la forme des poils étoilés ou "trichomes" des tiges stériles (en dessous de l'extrémité) et/ou de la face inférieure des limbes (selon les sources), pour assurer la détermination. Des critères restent à étudier en détail comme le nombre de fleurs par ombelle par exemple.

Globalement, la distinction entre les deux espèces autrefois rassemblées au sein de la seule espèce H.helix, reste à faire en détail sur notre territoire. Toutefois, les publications récentes tendent à montrer que Hedera helix est probablement très surestimé sur notre territoire, du moins dans les départements littoraux. A l’inverse, Hedera hibernica, constaté jusqu'alors ponctuellement sur le littoral (sous-bois), semble beaucoup plus répandu qu'indiqué. La présence de cultivars d'H.helix, d'H.hibernica et d'autres taxons (H.algeriensis...) à l'état échappé ou naturalisé est également à signaler. H.crebrescens, espèce diploïde nouvellement décrite d'Europe de l'Est et assez mal caractérisée, est également à rechercher.

Documents de référence 

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme des poils à la face inférieure des feuilles : majoritairement simples ou insérés par leur milieu
  • disposition des poils à la face inférieure des feuilles :généralement dressés, généralement apprimés

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La sous-espèce sanguinea est une plante indigène, largement présente à l’état spontané sur notre territoire (Référentiel - RNFO).

La sous-espèce australis (C.A. Mey.) Jáv. a pour répartition naturelle le Sud-Est de l’Europe et le Sud-Ouest de l’Asie. Les observations récentes montrent qu’elle est abondamment plantée dans les haies «bocagères», les lotissements, aménagements routiers... Ce taxon vient seulement d’être découvert en 2017 en dehors de ces lieux de plantations : il a été trouvé échappé à la Roche-sur-Yon (Vendée) en fond de vallon (vallée de l'Yon). L’hybride entre les 2 sous-espèces (nsubsp. hungarica (Kárpáti) Grosset) a aussi été détecté au même endroit.

Des recherches plus fines sont à entreprendre pour détecter la présence de la plante non indigène et de l’hybride, et leur éventuel impact sur la flore locale.

Documents de référence 

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • couleur et taille de la corolle
  • taille de l’étendard par rapport à l’onglet
  • largeur des gousses mûres
  • taille des graines
  • folioles des feuilles supérieures : rapport longueur/largeur

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Observées à différents stades de développement, les confusions ont été multiples entre les subsp. segetalis (Thuill.) Celak., subsp. sativa et subsp. nigra (L.) Ehrh. Les observations récentes semblent montrer finalement que la subsp. segetalis serait la plante la plus fréquente sur notre territoire, tandis que la subsp. sativa (à grosses gousses et grosses fleurs) serait cultivée et rarement échappée. Les plantes nommées subsp. cordata dans nos régions seraient à regarder en détail du fait de caractères intermédiaires avec les différentes autres sous-espèces.

Documents de référence 

  • Présentation "Vicia du groupe sativa" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire du 09/02/2013 à Ancenis