
La carte des grands types de végétation du Finistère a été mise à jour en février 2021.
679 411 hectares ont été cartographiés.
Quelle analyse peut-on faire du territoire ?
L’analyse du Finistère met en évidence la dominance de certains grands types de végétation sur différentes parties du territoire :
- le nord est dominé par la présence forte de cultures et d'un bocage peu dense de type haies et talus buissonnants,
- la commune de Plougastel-Daoulas se distingue par la présence d'un important couvert arboré et de multiples prairies et pelouses,
- à l'est, les monts d'Arrée sont facilement identifiables grâce aux landes sèches et mésophiles ainsi que des tourbières et végétations associées,
- la végétation de la pointe du Raz met en évidence le décrochement sud-armoricain, entité importante de la géologie du Massif armoricain qui se traduit par un linéaire de prairies et pelouses humides et de forêts sèches et mésophiles,
- le sud du département est partagé entre cultures agricoles, haies et talus qui donne l'impression d'un maillage bocager plus important, les nombreux vergers sont bien mis en évidence,
- l'ensemble du département bénéficie d'un important réseau hydrographique ce qui induit la présence de nombreuses zones humides,
- le département est majoritairement occupé par des milieux artificialisés (plantations, vergers, cultures, parcs et jardins, bâti, routes...).
Chiffres clés
- 679 411 hectares cartographiés
- 2 999 km² de cultures
- 1 094 km² de prairies et pelouses
- 628 km² de forêts sèches et mésophiles
- 150 km² de landes tourbières et autres milieux associés
- 626 km² de végétations naturelles humides
Comment visualiser et utiliser la carte ?
En cliquant sur "visualiser la carte du Finistère", vous accédez à la fiche de métadonnées avec le visualiseur et la notice détaillant la méthode, les résultats, les fiches descriptives de chaque grand type de végétation. Vous trouvez aussi des précisions sur le contenu de la couche géographique, les sources, les modalités d'utilisation et de citation de la carte.
- La notice est indispensable à lire pour mieux comprendre la méthode et les données géographiques mobilisées sur le département et découvrir des analyses statistiques.
-
La légende est accessible dans les pictos de droite à partir de la fonctionnalité "Couches". Il faut ensuite sélectionner l'écrou "Informations sur la couche".
Comment télécharger la carte ?
- La carte est seulement visualisable.
- Si vous êtes un professionnel de l'environnement et de la géomatique, remplissez le formulaire pour obtenir les couches et les intégrer à vos logiciels SIG.
Ressources en lien avec la carte
- Notice de la carte globale du Finistère
- Image de la carte globale du Finistère pour impression A4 ou utilisation web avec mention des sources (.png)
Articles associés
- Découvrir les objectifs du programme de cartographie des grands types de végétation de Bretagne 2018-2020
- Comprendre les utilités et les publics visés par la carte numérique des grands types de végétation de Bretagne
- Accéder au Catalogue des données géographiques du Conservatoire botanique pour découvrir d'autres couches
Contact
Programme "Cartographie des grands types de végétation de Bretagne"
Conservatoire botanique national de Brest
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- Programme de cartographie des grands types de végétation de Bretagne
- Accès au Catalogue de données géographiques
- La plaquette de présentation du programme de cartographie
Le Conservatoire botanique national de Brest organisait les 23 et 24 novembre 2018 à la faculté des sciences de Brest un stage d'initiation et d'approfondissement à l'identification des lichens du Massif armoricain. Proposé dans le cadre du programme CoLiBry, il était ouvert à tous, débutants comme spécialistes.
2 jours dans la peau d'un lichénologue…

Le stage animé par Joël Esnault, Jean-Yves Monnat et Rémy Ragot, trois lichénologues experts, a réuni près d'une vingtaine de stagiaires motivés, venant de tout le Massif armoricain, et même au-delà ! Au programme, 2 jours complets en salle avec loupes binoculaires et microscopes à disposition ; l'occasion pour les débutants de s'initier à l'observation des différentes parties d'un lichen et au vocabulaire spécifique associé. Les moins débutants ont pu faire confirmer leurs déterminations d'échantillons ou s'améliorer dans la préparation de coupes au microscope. Le tout dans un esprit de partage et de bonne humeur !
Sur les branchettes et les cailloux récoltés en amont pour l'occasion, de nombreux lichens ont été identifiés durant ces 2 jours ; par exemple Xanthoparmelia pulla ou Bilimbia sabuletorum pour lequel seule l'observation des spores permet de confirmer l'identification !


Mais qu'est-ce qu'un lichen ?
Le lichen est une symbiose entre un champignon (de l'embranchement des ascomycètes le plus souvent) et une algue (ou dans certains cas une cyanobactérie). L'association algue-champignon permet à ces organismes de réaliser la photosynthèse et de se développer sur des substrats peu colonisés d'ordinaire : rochers de l'estran, écorce des arbres, vieux murets… Leur décomposition offre ensuite un terrain propice au développement d'un sol rudimentaire, où mousses et petites plantes à fleurs et fougères pourront alors pousser.
Quel est l'état des connaissances ?
Le nombre d'experts en France dans ce domaine est limité, d'où la méconnaissance sur la répartition précise des lichens. D'après la base de données du Conservatoire botanique national de Brest, plus de trois quarts des communes du Massif armoricain ne dispose d'aucune donnée "lichen" ! Afin d'y remédier, le Conservatoire a lancé CoLiBry (connaissance des charophytes, lichens et bryophytes), un grand programme d'inventaire pour développer le réseau des lichénologues du Massif armoricain : formations, sorties lichénologiques, application web…
Ce stage à Brest faisait suite à un premier stage en 2016 à la station biologique de Paimpont (Ille-et-Vilaine). Vu le succès à chaque fois, un troisième stage pourrait être réitéré dans les années à venir. Restez à l'affût !
En savoir +
- eCoLiBry, l'application web sur la connaissance des mousses, des lichens et des algues d'eau douce de l'Ouest de la France
- Association Française de Lichénologie
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- eCoLiBry, l'application web sur la connaissance des mousses, des lichens et des algues d'eau douce de l'Ouest de la France
- Association Française de Lichénologie
Vendredi 7 et samedi 8 juin 2019 à Nantes, le Conservatoire botanique national de Brest, Bretagne vivante et leurs partenaires organisent le colloque international "La cartographie de la flore, un outil au service des politiques publiques de la biodiversité" en hommage au professeur Pierre Dupont.
Contexte
Le 22 janvier 2017, Pierre Dupont (1925-2017) s’éteignait près de Bordeaux, à l’âge de 91 ans. Il fut notamment directeur du laboratoire d’écologie et de phytogéographie de la Faculté des sciences de Nantes pendant plus de 25 ans. La communauté des botanistes reconnaît l’importance de sa contribution scientifique dans le champ de la phytogéographie du domaine atlantique, de la cartographie floristique et de l’écologie végétale. Ses liens étaient forts avec les gestionnaires d’espaces naturels, les collectivités locales et les services de l’état en charge des dossiers environnementaux. Son parcours illustre le trait d’union qui relie travail de recherche, engagement en faveur de la conservation de la nature et expertise pour le compte des pouvoirs publics. La disparition de ce chercheur engagé invite à un temps de bilan.
S’appuyant sur ses thèmes et axes de travail historiques, le Conservatoire botanique national de Brest et Bretagne vivante organisent, en collaboration avec les Conservatoires botaniques nationaux Sud-Atlantique et des Pyrénées et de Midi-Pyrénées, l’Université de Nantes, la Société botanique du Centre-Ouest et l’Université de Bretagne occidentale, un colloque international à sa mémoire.
Ce colloque souhaite mettre en avant les relations entre les travaux scientifiques actuels sur la biodiversité végétale, dont la cartographie floristique, et les politiques publiques de préservation de la nature.
Programme provisoire
Vendredi 7 juin 2019
Communications et posters :
- Session 1 : la cartographie floristique en réseau et la connaissance des aires de répartition
- Session 2 : la phytogéographie et l'identification des enjeux de conservation
- Session 3 : les enjeux de conservation de la flore et les politiques publiques de la biodiversité
Samedi 8 juin 2019
Sorties de terrain en Loire-Atlantique et en Vendée
Actus
- L'appel à communication et à posters est fermé depuis le 15 janvier 2019. Merci à tous les contributeurs !
- Le pré-programme sera mis en ligne le 20 mars finalement avec l'ouverture des inscriptions : patience...
A savoir
Le colloque ne donnera pas lieu à publication d’actes. Les communications et posters seront accessibles sur www.cbnbrest.fr. La revue Le Monde des plantes pourra publier les textes des auteurs qui souhaiteraient proposer un article après le colloque.
Co-organisateurs
- Conservatoire botanique national de Brest
- Bretagne vivante
Comité d'organisation
- Conservatoire botanique national de Brest
- Bretagne vivante
- Université de Nantes
- Conservatoire botanique national des Pyrénées et Midi-Pyrénées
- Conservatoire botanique national Sud-Atlantique
- Société botanique du Centre-Ouest
- Université de Bretagne occidentale
Ont déjà confirmé leur soutien financier
- DREAL Pays de la Loire
- Conseil départemental de Loire-Atlantique
- Conseil départemental de Vendée
- Conservatoire botanique national de Brest
- Bretagne vivante
Contact
Pascal Lacroix - Conservatoire botanique national de Brest
02 40 69 70 55 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Du 3 au 7 décembre 2018, le siège du Conservatoire botanique national de Brest déménage. Sur cette période, l'équipe basée à Brest ne sera pas disponible et vous ne pourrez pas accéder aux outils web. Merci pour votre compréhension !
Quelles conséquences pour vous ?
- Les liaisons téléphoniques et internet seront coupées.
- Le site internet et les applications web ne seront pas accessibles (eCalluna, Catalogue documentaire, Carnet de terrain, Catalogue de données...).
- Seules les liaisons de téléphonie mobile seront maintenues sur cette période.
Ce qui ne change pas
- Même si pendant 2 ans, l'équipe de Brest est abritée à la Direction des espaces verts de Brest métropole (11 boulevard Gabriel Lippmann, 29 490 Guipavas), l'adresse postale pour écrire au siège du Conservatoire reste inchangée : 52 allée du Bot - 29 200 Brest.
- Les équipes de Nantes et Villers-Bocage restent joignables par téléphone fixe durant cette période.
Pourquoi ce déménagement ?
L'équipe, implantée à Brest, déménage pour laisser la place au chantier de reconstruction et de modernisation des locaux. Le siège va connaître une profonde mutation afin de l'adapter aux nécessités techniques du temps et aux effectifs de l'établissement. La nouvelle structure, en lieu et place des bâtiments actuels, sera fonctionnelle, sécurisée, accessible et respectueuse de l'environnement.
En savoir plus
Le projet de futur siège du Conservatoire botanique national de Brest
Le Conservatoire botanique termine actuellement le repérage de balades numériques qui permettront de découvrir à partir du printemps 2019 les plantes sauvages de la vallée de la Loire. Pascal a joué à cache-cache avec les asters !
De ces toutes dernières prospections faites le long des futurs itinéraires qui croisent parfois les berges du fleuve, on peut retenir l’abondante floraison d’arrière saison de l’Aster lancéolé. En quelques décennies, cette espèce d’origine horticole s’est répandue spontanément dans la vallée de la Loire de l’aval de Nantes jusqu’à sa source !

Fleurs blanches à liliacées de l’Aster lancéolé (Aster lanceolatus = Symphyotrichum lanceolatum) épanouies en septembre-octobre.
Un autre aster, l’Aster maritime peuple la partie la plus basse de l’estuaire de la Loire. Il vient du littoral et pénètre à l’intérieur de l’estuaire à la faveur de marais littoraux sur vases salées appelés « prés salés ». Ses feuilles charnues qu'on dit « succulentes », recouvertes d’un vernis sont une forme de résistance à la forte concentration en sel du milieu. Cette aptitude le distingue de l’Aster lancéolé, lui non succulent, qui ne tolère qu’un faible taux de salinité. C’est pourquoi l’Aster lancéolé et l’Aster maritime ne cohabitent jamais dans la vallée de la Loire.
Une autre différence entre les deux asters réside dans leur période de floraison. L’Aster maritime, en fleurs cet été, est en effet aujourd’hui en fruits. C’est donc comme si les deux espèces cousines s’amusaient à jouer à cache-cache à la fois dans l’espace et dans le temps…

Fleurs violacées et feuilles charnues de l’Aster maritime (Aster tripolium = Tripolium pannonicum) épanouies en juillet-août.

Fruits de l’Aster maritime, ici en octobre : ils sont constitués de petites graines brunes surmontées d’une aigrette de soies comme chez le Pissenlit.
Les balades numériques
L’objectif est de proposer une expérience de nature, d’accès simple et ludique, invitant à l’observation de la flore grâce à Baludik, une application mobile. Les balades seront accessibles au printemps 2019 ! Patience, patience...
Contact
Pascal Lacroix
Conservatoire botanique national de Brest
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Balades numériques "En'Quête de plantes" en Pays de la Loire
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Balades numériques "En'Quête de plantes" en Pays de la Loire