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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme des poils à la face inférieure des feuilles : majoritairement simples ou insérés par leur milieu
  • disposition des poils à la face inférieure des feuilles :généralement dressés, généralement apprimés

Commentaires

La sous-espèce sanguinea est une plante indigène, largement présente à l’état spontané sur notre territoire (Référentiel - RNFO).

La sous-espèce australis (C.A. Mey.) Jáv. a pour répartition naturelle le Sud-Est de l’Europe et le Sud-Ouest de l’Asie. Les observations récentes montrent qu’elle est abondamment plantée dans les haies «bocagères», les lotissements, aménagements routiers... Ce taxon vient seulement d’être découvert en 2017 en dehors de ces lieux de plantations : il a été trouvé échappé à la Roche-sur-Yon (Vendée) en fond de vallon (vallée de l'Yon). L’hybride entre les 2 sous-espèces (nsubsp. hungarica (Kárpáti) Grosset) a aussi été détecté au même endroit.

Des recherches plus fines sont à entreprendre pour détecter la présence de la plante non indigène et de l’hybride, et leur éventuel impact sur la flore locale.

Documents de référence 

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • pilosité des feuilles et des tiges stériles
  • taille ou couleur du limbe des tiges stériles

Commentaires

La taille et la couleur du limbe des rameaux stériles permettent généralement d’attirer l’attention du botaniste. Cependant, il convient de regarder en détail la forme des poils étoilés ou "trichomes" des tiges stériles (en dessous de l'extrémité) et/ou de la face inférieure des limbes (selon les sources), pour assurer la détermination. Des critères restent à étudier en détail comme le nombre de fleurs par ombelle par exemple.

Globalement, la distinction entre les deux espèces autrefois rassemblées au sein de la seule espèce H.helix, reste à faire en détail sur notre territoire. Toutefois, les publications récentes tendent à montrer que Hedera helix est probablement très surestimé sur notre territoire, du moins dans les départements littoraux. A l’inverse, Hedera hibernica, constaté jusqu'alors ponctuellement sur le littoral (sous-bois), semble beaucoup plus répandu qu'indiqué. La présence de cultivars d'H.helix, d'H.hibernica et d'autres taxons (H.algeriensis...) à l'état échappé ou naturalisé est également à signaler. H.crebrescens, espèce diploïde nouvellement décrite d'Europe de l'Est et assez mal caractérisée, est également à rechercher.

Documents de référence 

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • forme de l’inflorescence : condensée à rameaux courts, diffuse à rameaux longs
  • nombre de stigmates (caduques) forme du fruit : aplati + ou – triangulaire
  • enveloppe du fruit  : structuration des « couches » - exo-méso-endocarpe

Important de récolter des fruits mûrs, sans quoi l’enveloppe du fruit n’est pas bien développée.

Commentaires

La connaissance précise des plantes au sein de ce groupe est lacunaire (variabilité morphologique, répartition…). Actuellement, deux plantes sont confirmées :

  • Scirpus maritimus L. var. maritimus (= Bolboschoenus maritimus (L.) Palla subsp. maritimus) serait strictement littoral sur notre territoire. A confirmer.
  • Scirpus maritimus L. var. cymosus (Reichenb.) Kit Tan & Otang Yeboah in Davies & al. (= Bolboschoenus laticarpus Marhold, Hroudová, Ducháček & Zákr.) est confirmé dans le Maine-et-Loire et en Vendée, et cité historiquement en Mayenne (cf. Hroudova et al., 2007). A rechercher.

A signaler que Scirpus planiculmis F. Schmidt (= Bolboschoenus planiculmis (F. Schmidt) Egorova) était connu historiquement en Sarthe (Hroudova et al., 2007). A rechercher.

L’étude d’échantillons d’herbiers serait à entreprendre.

Les observations récentes montrent que les plantes sont variables morphologiquement (notamment la forme du fruit et des épis), et possèdent généralement peu de fruits par épis.

Documents de référence 

  • Amiet J.-L., Delay J., Recourt P., 2018 - Les akènes des Bolboschoenus, Schoenoplectus et Eleocharis (Cyperaceae) du sud de la Drôme. Société linnéenne de Lyon / Jean-Louis Amiet, 87 p. (Documents de botanique sud-drômoise ; 6).
  • Bizot A., Labroche A., 2019 - Précisions taxonomiques concernant la présence du Scirpe maritime (Bolboschoenus maritimus aggr.) dans le département des Ardennes. Bulletin de la Société d'histoire naturelle des Ardennes, 2018 : 39-46.
  • Hroudová Z., Zakravsky P., Duchacek M., Marhold K., 2007 - Taxonomy, distribution and ecology of Bolboschoenus in Europe. Annales Botanici Fennici, 44 : 81-102.
  • Ferrez Y., 2009 - A propos de trois espèces du genre Bolboschoenus (Ash.) Palla en Franche-Comté. Les nouvelles archives de la flore jurassienne, 7 : 57-60.
  • Présentation "Le groupe Scirpus maritimus" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire le15/02/2014 à Saint-Géréon.

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(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • couleur et taille de la corolle
  • taille de l’étendard par rapport à l’onglet
  • largeur des gousses mûres
  • taille des graines
  • folioles des feuilles supérieures : rapport longueur/largeur

Commentaires

Observées à différents stades de développement, les confusions ont été multiples entre les subsp. segetalis (Thuill.) Celak., subsp. sativa et subsp. nigra (L.) Ehrh. Les observations récentes semblent montrer finalement que la subsp. segetalis serait la plante la plus fréquente sur notre territoire, tandis que la subsp. sativa (à grosses gousses et grosses fleurs) serait cultivée et rarement échappée. Les plantes nommées subsp. cordata dans nos régions seraient à regarder en détail du fait de caractères intermédiaires avec les différentes autres sous-espèces.

Documents de référence 

  • Présentation "Vicia du groupe sativa" lors de la réunion annuelle des correspondant.e.s des Pays de la Loire du 09/02/2013 à Ancenis

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Critères morphologiques principaux à examiner

  • nombre de rameaux par inflorescence : majoritairement par 2 ou par 3 au sein d’une population
  • nombre d’épillets : principalement seul ou par deux
  • pilosité des gaines foliaires : toutes glabres ou certaines velues
  • port des tiges florifères : rampantes-ascendantes, dressées

Commentaires

Il semble important d’apprécier les critères de détermination au regard de la population et pas seulement sur la base d’un individu. On constate en effet une certaine variabilité morphologique (pilosité des gaines, nombre de rameaux par inflorescence, nombre d’épillets…) et il est parfois difficile de se prononcer sur certains individus semblant intermédiaires entre les deux plantes. Des introgressions sont d’ailleurs suspectées au Mexique (Verloove & Reynders, 2007). A étudier.

Dans la vallée de la Loire, les observations récentes montrent que Paspalum distichum L. subsp. paucispicatum (Vasey) Verloove & Reynders est une grande plante (tige robuste, longs rameaux dans l’inflorescence) avec des épillets géminés, qui pousse dans les niveaux topographiques bas (longtemps en eau). A l’inverse, Paspalum distichum L. subsp. paspalodes (Mich.) Thell. apparaît plus petit (tige plus grêle, rameaux courts dans l’inflorescence) avec des épillets solitaires, et s’observe généralement à un niveau topographique supérieur. Cette différence écologique serait à étudier en détail.

Mieux connue dans la vallée de la Loire, la répartition des deux plantes reste cependant à préciser globalement. Il conviendrait notamment de vérifier l’identité des plantes appelées auparavant Paspalum paspalodes.

Documents de référence