Publication : 22 mai 2017

Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

Critères morphologiques principaux à examiner

• forme et port de la panicule
• disposition des branches ultimes de la panicule
• disposition des épillets les uns par rapport aux autres
• taille et forme des pièces florales et des caryopses

Commentaires

La distinction entre les plantes du groupe Aira caryophyllea pose souvent problème : certains individus apparaissent bien caractérisés (taille des pièces florales, mode de tallage…) mais de nombreux spécimens semblent intermédiaires. Il convient de s’attarder sur les individus bien développés en prenant soin de laisser de côté les individus chétifs.

Bien que ce groupe soit commun sur notre territoire, la répartition précise de chacun des taxons reste lacunaire. A titre d’exemple, Aira caryophyllea L. subsp. armoricana (F.Albers) Kerguélen était principalement signalé sur le littoral mais a été récemment trouvé dans l’intérieur des terres comme dans le Maine-et-Loire (cf. E.R.I.C.A. n°26 p.109).

Documents de référence 

• Albers F., 1979 - Zwei neue Arten der Gattung Aira (graminae) : A. armoricana und A. byzantine. Willdenowia, 9 : 283-284.
• Bousquet T., Chagneau D., Dortel F., Gautier C., Geslin J., Guillemot V., Jarri B., Lieurade A., Rivière G., 2013 - Bilan des découvertes intéressantes de l'année 2012. E.R.I.C.A., 26 : 91-126.
• Présentation "Les Aira des Pays de la Loire" lors de la réunion annuelle des correspondants.es des Pays de la Loire le 15/02/2014.

Publication : 10 mai 2017

En faisant un don au Conservatoire botanique national de Brest, vous devenez un acteur généreux pour la biodiversité. Vous soutenez alors des actions menées au quotidien pour étudier les plantes sauvages et les milieux naturels, préserver les éléments les plus rares et les plus menacées et sensibiliser le public à la nature.

En dehors des campagnes de financement participatif, vous pouvez faire un don pour les missions générales du Conservatoire botanique ou un don pour une action qui vous tient particulièrement à coeur, par exemple :

• conduire des actions de sauvetage de plantes au bord de l'extinction dans les régions du monde ne disposant pas encore de structures de conservation adaptées,
• conserver en banque de semences ou en culture les plantes menacées de disparition,
• renforcer les actions de conservation en Bretagne, en Normandie (Basse-Normandie) et/ou en Pays de la Loire,
• enrichir le fonds documentaire,
• moderniser les équipements techniques et pédagogiques,
• mener des études et des recherches,
• publier des ouvrages permettant de diffuser la connaissance acquise,
• soutenir des programmes de sensibilisation des publics,
•  valoriser le Jardin du Conservatoire botanique à Brest.

Comment faire ?

Prenez contact avec le secrétariat du Conservatoire botanique qui vous indiquera la procédure à suivre.

Secrétariat du Conservatoire botanique
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02 98 41 88 95

A noter, il n'est pas possible aujourd'hui de faire un don en ligne.

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Publication : 10 mai 2017

L’engagement de son équipe et son souci d’innovation permettent au Conservatoire botanique national de Brest de développer des programmes ambitieux pour les plantes sauvages et les milieux naturels dans l'Ouest de la France et les hauts lieux de biodiversité mondiaux. A nos côtés, votre implication et votre coopération sont précieux pour enrayer l'érosion du patrimoine végétal vivant et préserver l'avenir.

Devenir mécène du Conservatoire

• Contribuer à la préservation de la biodiversité pour les générations futures, en soutenant des programmes innovants et fédérateurs
• Asseoir la crédibilité de vos valeurs environnementales et de votre engagement en matière de développement durable et de responsabilité sociale
• Accéder à un réseau d’experts dans les domaines de la connaissance, de la conservation et de la préservation de la flore sauvage et des milieux naturels
• Bénéficier de la notoriété du Conservatoire botanique auprès des acteurs du développement des territoires et de la protection de la nature

Nous souhaitons développer avec vous une collaboration durable. Nos priorités concernent les actions internationales et la valorisation du site de Brest. Certaines de nos activités régionales sont également susceptibles de faire appel à votre soutien.

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Dominique Dhervé
Directeur général
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A l'international

L'action du Conservatoire botanique s'inscrit dans un projet global et humaniste : la sauvegarde de la biodiversité, la place de l'environnement et la qualité du développement des territoires. Le Conservatoire botanique développe des relations privilégiées avec un réseau de partenaires (institutions politiques, ONG, entreprises, organismes scientifiques...) pour garantir la réussite de ses programmes. Impliquez-vous avec nous dans :

• la création de structures conservatoires intégrées aux contextes locaux
• la mise en oeuvre de plans de conservatoire et de réintroduction dans la nature de plantes menacées voire disparues.

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Stéphane Buord
Directeur scientifique des actions internationales
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A Brest

Brest accueille le siège du Conservatoire botanique et son centre de ressources : banque de graines, centres de documentation, bases de données... Son merveilleux jardin de 30 hectares, abritant une collection unique de plantes en voie de disparition, en fait un lieu majeur pour la découverte du monde végétal où l'équipe éducative se consacre à l'information et à la sensibilisation des publics. Impliquez-vous avec nous dans :

• la modernisation des équipements et des aménagements (serres tropicales, serres techniques, banque de graines...)
• la valorisation du jardin (sentier d'information, muséographie, évènements...)
• la réalisation d'actions d'éducation à l'environnement (ateliers pédagogiques, expositions...)

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Patrick Péron
Animateur scientifique
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• je suis:Professionnel.le
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Publication : 10 mai 2017

Tous les ans, l'Arche aux plantes ouvre, en partenariat avec le Conservatoire botanique national de Brest, un cycle de trois conférences automne-hiver dédié à la biodiversité et aux plantes. Une belle occasion pour tous de découvrir des actions menées par différents organismes, d’en apprendre un peu plus sur les plantes sauvages qui nous entourent ou sur les plantes d’autres contrées plus exotiques...

Cycles précédents

2017-2018

• "A la sauvegarde du Panicaut vivipare" : il ne reste plus aujourd'hui en France qu'une seule station du Panicaut vivipare (Eryngium viviparum J.Gay). Une mobilisation collective, de la Bretagne à la Galice, œuvre pour la sauvegarde de cette espèce végétale en voie d'extinction. Le Conservatoire botanique national de Brest coordonne un Plan national d’actions qui vise à conserver sa population  par le maintien et la réintroduction de populations, l’amélioration des connaissances de sa biologie et de son écologie et la mise en place d’action d’information des publics.Intervenants : Erwan Glemarec, chargé d’études au Conservatoire botanique national de Brest & Pauline Rascle, doctorante à l’UBO et au Conservatoire botanique national de Brest. Rdv : samedi 18 novembre 2017.
   
• "L’horticulture japonaise à l’époque Edo (XVII-XIXe siècles)" : diplômée de l’Institut national des langues étrangères, Sophie Le Berre a vécu 5 ans au Japon, chargée de relations internationales pour le gouvernement japonais. C’est pendant ce séjour à Tamakatsu (île de Shikoku), à travers l’art floral,  qu’elle s’est intéressée à la flore japonaise et à son histoire. L’histoire de l’horticulture est un sujet qui la passionne au point de reprendre des études et des recherches sur la période Edo. Durant l'époque Edo (1603-1868), le Japon, qui connaissait une période de paix, a été le pays le plus créatif du monde sur le plan horticole, dépassant même l'Angleterre, et la ville de Tokyo, qui portait alors le nom d'Edo, était une véritable cité jardin. Comment cette vogue horticole est-elle née ? Quels ont été les acteurs de ce développement et quelles plantes ont été créées à cette époque ? C'est ce que nous verrons durant la conférence, à travers la projection de documents anciens, d'estampes et de photographies. Intervenant : Sophie Le Berre, spécialiste de l’histoire de l’horticulture japonaise, chargée de mission relations internationales au Domaine de Chaumont-sur-Loire (41). Rdv : samedi 27 janvier 2018 à 14h30.
   
• "Les Plantes médicinales au fil des saisons : l’armoire à pharmacie familiale pour se réapproprier notre santé " : Sarah cultive une quarantaine d'espèce de plantes qu'elle récolte et sèche pour en faire des tisanes. Certifiée herbaliste par l'Ecole lyonnaise des plantes médicinales et des savoirs naturels, elle témoignera des bienfaits thérapeutiques et autres secrets de ces plantes, comment les reconnaître et les utiliser au quotidien. A l'issue de la conférence, possibilité d'acheter les différentes tisanes produites par la conférencière. Intervenant : Sarah Kupiec, herbaliste certifiée par l’école lyonnaise des plantes médicinales et productrice de tisanes à Dinéault (29) + vente de tisanes. Rdv : samedi 17 février 2018 à 14h30.

2016-2017

• "Les Zingibéracées dans la nature" : les Zingibéracées sont une famille de plantes à rhizomes, aromatiques riches en huiles essentielles, originaires des régions tropicales, surtout d’Indonésie et de Malaisie. Les plantes les plus connues sont le gingembre et le curcuma, qui entre dans la composition du curry. Leurs graines sont également appréciées comme celles de la maniguette, originaire d’Afrique, qui fournit le poivre de Guinée. Ce sont aussi des plantes remarquables qui sont cultivées pour leur floraison spectaculaire en épis très colorés et souvent très agréablement parfumés. Quelques-unes, comme les Hédychiums s’acclimatent parfaitement dans les jardins de Bretagne et fleurissent abondamment en fin d’été. Une vente de plantes issues de sa pépinière Le Jardin Tropical, spécialisée dans les gingembres ornementaux, sera organisée à l’issue de la conférence qui s’annonce... bien épicée ! // Intervenants : Stéphane Dufief de la pépiniére Le Jardin Tropical à Plouarzel // Rdv : samedi 19 novembre 2016 à 14h30.

• "Voyage botanique en Tasmanie" : Christian Monnet vous entraîne en Tasmanie à la découverte de sa flore si riche. Sur cette île, on voyage parmi les fougères arborescentes et les immenses eucalyptus. De nombreuses plantes y sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles n’existent que sur cette seule région du monde. On y trouve aussi des arbres parmi les plus vieux et les plus grands de la planète... // Intervenant : Christian Monnet, collectionneur de plantes et voyageur // Rdv : samedi 29 janvier 2017 à 15h.

• "Histoires de graines : à la recherche de la flore disparue..."  : les espèces végétales se succèdent et disparaissent, mais une partie de leurs graines peut rester en vie. Venez explorer la capacité des graines à traverser le temps et les différents programmes qui visent à faire revivre ces plantes disparues. // Intervenant : Stéphane Buord du Conservatoire botanique national de Brest // samedi 27 février 2016

• Je suis:Enseignant.e