
Accueillant ses équipes administratives, techniques et scientifiques, le siège du Conservatoire botanique à Brest est remarquable. Trois bâtiments, construits de 2019 à 2021, ont été reliés par une serre qui sert d’espace tampon pour les hivers rudes dans le vallon et organise les lieux de vie partagés en toutes saisons, du café aux discussions informelles et repas y compris ceux des scolaires lors des ateliers pédagogiques.
Actuellement, le siège n'est pas visitable. Des réflexions sont en cours pour l'ouvrir ponctuellement au public.
Le concept
Le projet retenu, porté par le groupement de l'Atelier Philippe Madec, Ingerop conseil & ingénierie et Horizons paysage avec l'accompagnement de Gilles Clément, déconstruit entièrement les bâtiments existants sur le site et reconstruit une structure sur 2 300 m² prenant la forme d'une grande serre et répondant ainsi au caractère du Conservatoire, aux enjeux et aux conditions climatiques du site.
Les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts liés par la serre dont les espaces libres deviennent le lieu des rencontres, des échanges et de la détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité de l’ensemble. Des espaces de plantations sont organisés dans ces espaces communs.
La qualité environnementale du bâtiment et son intégration dans le paysage sont des impératifs : choix des matériaux, efficacité énergétique, conception bioclimatique, utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique, ventilation naturelle, toiture végétalisée, charpente et bardage en bois, isolation en paille, récupération des eaux de toiture...
Véritable vitrine de la biodiversité, le siège du Conservatoire se dote d'un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l'environnement et soutiennent les filières locales.
Caractéristiques techniques
- 2 200 m² de superficie
- 2 200 bottes de paille (plus grand bâtiment isolé en paille dans le grand Ouest de la France)
- laine de bois pour les toitures et doublages
- bois : lamellé collé pin pour la structure de caissons des MOB, la charpente, les escaliers et passerelles ; les menuiseries intérieures : sapin massif et contreplaqué de peuplier ; le bardage : douglas non traité origine France et pré peinture aux huiles naturelles
- ventilation : simple flux ou double flux selon l’usage des locaux ; ventilation naturelle automatisée pour la serre
- toitures végétalisées à forte pente, pour l’intégration dans le paysage, la gestion des eaux pluviales et l’isolation thermique
- cuve de 30 000 litres pour le stockage des eaux pluviales
- jardin d’essences locales bretonne en extérieur
Des espaces de travail indispensables
- Un centre de documentation avec une salle dédiée à la conservation des herbiers
- Un laboratoire associé à une chambre de culture et une banque de graines
- Un centre de données sécurisé
- Une salle de détermination avec loupes binoculaires et microscopes
- Une salle de formation
- Une salle de conférence
Calendrier
- 2011 : étude de faisabilité
- 2016 : étude de programmation
- septembre 2016 à mai 2017 : concours d'architectes
- de mai 2017 à septembre 2019 : dépôt de permis, études et appel d'offres
- novembre 2019 : démarrage des travaux
- 12 juillet 2022 : inauguration
Inauguration du siège du Conservatoire botanique national de Brest par François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métrople, et Frédérique Bonnard Le Floc'h, présidente du Conservatoire botanique en présence de Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Brest, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, et Emmanuel Berthieu, préfet de la région Bretagne.
Financeurs
Le budget global de l'opération s'élève à 7 000 000 € (actualisé au 12 juillet 2022) :
- Brest métropole : 2 975 600 €
- Conseil régional de Bretagne - Contrat de partenariat Pays de Brest : 1 593 000 €
- Etat : 1 000 000 €
- Conseil régional de Bretagne - Contrat métropolitain : 900 000 €
-
Conseil départemental du Finistère - Contrat de territoire : 531 000 €
Le contexte du projet
Depuis plus de 10 ans, l'envergure du Conservatoire botanique contrastait avec le veillissement de ses installations. Ses locaux n'étaient plus adaptés à ses besoins et nécessitaient une complète restructuration :
- une configuration spatiale éclatée sur deux bâtiments de niveaux différents sans aucune connexion,
- des espaces de travail sans ascenseur et sans conformité pour l'accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite,
- des constructions préfabriquées affichant des performances thermiques médiocres,
- une exiguïté de certaines fonctions : local de détermination, laboratoire et banque de graines, salle de réunion, locaux et gestion de la documentation, foyer...
- une absence d'autres fonctions : herbier d'étude, salle de formation...
- des installations peu sécurisées : banque de graines, centre de gestion des données...
Le projet s'est fondé ainsi sur quatre principes majeurs :
- fonctionnalité
- sécurité
- accessibilité
- environnement
Contact
Dominique Dhervé
Directeur général
Conservatoire botanique national de Brest
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En savoir +
- Vidéo d'Ouest-France (juillet 2022) : un nouvel écrin pour le Conservatoire botanique
- Article de Brest.fr (juillet 2022) : une nouvelle jeunesse pour le Conservatoire botanique
- Article du Télégramme (juillet 2022) : le Conservatoire botanique inaugure ses nouveaux locaux
- Article de L'Express (juillet 2015) : développement durable, Philippe Madec, l'archi-écolo
En savoir plus
Missions du Conservatoire botanique
Outils & équipements du Conservatoire botanique
Jardin du Conservatoire botanique
Article sur le projet sur le site web de Brest métropole
Article sur le projet sur le site web du Télégramme
Portrait de Philippe Madec, architecte
Début février, 169 bulbes d'Ail des landes ont été réintroduits à Herbignac en Loire-Atlantique. Ils viennent tout juste de faire l'objet d'un premier suivi. Cette réintroduction a été motivée par la très forte responsabilité que détient la région des Pays de la Loire pour la conservation de cette espèce dont la situation régionale est particulièrement fragile. Elle s'inscrit dans le cadre d'un plan de conservation régional coordonné depuis 2004 par le Conservatoire botanique national de Brest et mis en oeuvre avec le Parc naturel régional de Brière, Bretagne Vivante et les propriétaires des différentes stations.
La station de Coët-Caret à Herbignac
L’Ail des landes (Allium ericetorum Thore) est extrêmement rare sur le Massif armoricain : on le trouve aujourd'hui uniquement à Herbignac au sein de 4 stations. Il est de plus très isolé par rapport au cœur de son aire de répartition qui se situe plus au sud (Aquitaine, Pyrénées). C'est une plante protégée en Pays de la Loire.
Jusqu'alors inconnu sur la vaste propriété boisée de Coët-Caret, il a été découvert en 2002 par Mme de La Monneraye, propriétaire du site. Cette passionnée de botanique a contacté Dominique Chagneau, bénévole responsable flore du Conservatoire en Loire-Atlantique, qui a confirmé la présence de cette espèce rarissime. Mais cette petite station qui ne comptait que deux pieds d'Ail a disparu en 2009, probablement consommés par des rongeurs.
La réintroduction
Début février 2018, 169 bulbes ont été réimplantés, issus de graines prélevées sur des pieds d'Ail ayant fleuri sur les stations de Coët-Caret et de Kerlouis, une autre station proche. Ce mélange a pour objectif de renforcer les chances de réussite, d'une part en augmentant le nombre de plants implantés et d'autre part en augmentant la diversité génétique.
Cette réintroduction a été possible grâce à l’implication de la famille de La Monneraye qui met en œuvre une gestion appropriée pour restaurer et maintenir des conditions favorables à l’espèce. L'opération rare et exceptionnelle a nécessité l’avis favorable du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel des Pays de la Loire et du Conseil national de protection de la nature. Elle est encadrée par un arrêté préfectoral qui se poursuivra en 2019 sur un nouveau secteur avec un chantier de restauration pour optimiser la reprise de bulbes qui seront introduits.
Premier suivi de la réintroduction
Cécile Mesnage, chargée d'études au Conservatoire (antenne Pays de la Loire) coordonne l'opération. La première visite de suivi le 24 avril dernier a fourni les résultats suivants : "le constat de reprise des bulbes implantés durant l’hiver est très positif puisque près de 99% ont donné lieu à de jeunes feuilles (167 sur les 169 introduits). Toutefois, on a pu constater une part assez importante de feuilles plus ou moins consommées par un prédateur, sans pouvoir dire quel animal est en cause : petit rongeur, mollusque ? Ces résultats restent très encourageants. La prochaine visite de suivi est programmée en fin d’été, date à laquelle on pourra peut-être observer les premières fleurs ?"
En savoir plus
Le plan régional de conservation en faveur de l'Ail des landes en Pays de la Loire
Vidéo sur la réintroduction de l'Ail des landes à Herbignac par le Parc naturel régional de Brière
Le Conservatoire botanique a besoin de vous pour mieux connaître la répartition des plantes des moissons en Pays de la Loire dont certaines comme le Coquelicot argémone, le Bleuet ou encore le Chrysanthème des moissons sont encore relativement bien présentes. Nous invitons tous les observateurs.rices à participer à une enquête de terrain. Agriculteurs.trices, nous comptons aussi sur vous !
Pourquoi une enquete sur les messicoles ?
Les plantes messicoles sont liées aux cultures où le travail du sol maintient des conditions écologiques adaptées et permet l’accomplissement de leur cycle de vie. Depuis la seconde moitié du 20e siècle, elles ont considérablement régressé suite aux nombreux changements de pratiques culturales (usage d’herbicides, fertilisation...). Elles marquaient pourtant les paysages agricoles par leurs floraisons spectaculaires et accueillaient de nombreux insectes utiles aux cultures (comme les coccinelles ou les syrphes).
Face à ce déclin, un Plan national d’actions (PNA) a vu le jour pour la période 2012-2017. La démarche se poursuit et une seconde version du plan prendra bientôt le relai.
Le Conservatoire botanique a réalisé un état des lieux de ces plantes en Pays de la Loire mettant en avant 130 plantes répondant aux caractéristiques de "messicoles" dont 76 sont "prioritaires". Ces dernières, à rechercher ou figurant sur la Liste rouge de la flore vasculaire des Pays de la Loire, justifient des mesures de conservation. Ce sont donc près de 60% des plantes messicoles qui sont menacées ou ont déjà disparu de la région.
Les milieux cultivés sont peu inventoriés. Pour pallier à ce déficit et améliorer la connaissance des plantes sauvages, les observateurs.rices sont invité.e.s à participer à cette enquête afin de transmettre au Conservatoire botanique leurs observations.
Quelles espèces rechercher et où ?
Observateur.rice débutant.e
Pour vous aider à les reconnaître, voici les fiches de quelques plantes messicoles encore relativement répandues dans les cultures (ou dans des milieux de substitution comme les pelouses et certaines zones où les sols sont remaniés). Elles sont faciles à reconnaître au moyen de certains critères simples.
Retrouvez-les dans le tableau ci-dessous, classées selon la couleur de leurs fleurs.
Fleurs |
Linaire bâtarde | Kickxia spuria (L.) Dumort. | Fiche | Répartition |
Linaire élatine | Kickxia elatine (L.) Dumort. subsp. elatine | Fiche | Répartition | |
Petite Linaire | Chaenorrhinum minus (L.) Lange subsp. minus = Antirrhinum minus L. | Fiche | Répartition | |
Fleurs |
Ammi élevé | Ammi majus L. | Fiche | Répartition |
Camomille des champs | Anthemis arvensis | Fiche | Répartition | |
Épiaire annuelle | Stachys annua (L.) L. | Fiche | Répartition | |
Galeopsis des moissons | Galeopsis segetum Neck. | Fiche | Répartition | |
Grémil des champs | Buglossoides arvensis (L.) I.M.Johnst | Fiche | Répartition | |
Peigne de Vénus | Scandix pecten veneris | Fiche | Répartition | |
Persil des moissons | Sison segetum L. | Fiche | Répartition | |
Petite Cigüe | Aethusa cynapium | Fiche | Répartition | |
Fleurs |
Bleuet |
Cyanus segetum = Centaurea cyanus |
Fiche | Répartition |
Buglosse des champs | Lycopsis arvensis L. = Anchusa arvensis (L.) M.Bieb. subsp. arvensi | Fiche | Répartition | |
Miroir de Vénus | Legousia speculum-veneris | Fiche | Répartition | |
Mouron bleu | Anagallis foemina = Lysimachia foemina | Fiche | Répartition | |
Véronique à feuilles d'acinos | Veronica acinifolia | Fiche | Répartition | |
Fleurs |
Bugle petit-pin | Ajuga chamaepytis | Fiche | Répartition |
Chrysanthème des moissons | Glebionis segetum = Chrysanthemum segetum | Fiche | Répartition | |
Renoncule des champs | Ranunculus arvensis | Fiche | Répartition | |
Souci des champs | Calendula arvensis L. | Fiche | Répartition | |
Fleurs |
Adonis d'automne | Adonis annua | Fiche | Répartition |
Coquelicot argémone | Papaver argemone | Fiche | Répartition | |
Épiaire des champs | Stachys arvensis (L.) L. | Fiche | Répartition | |
Guimauve hérissée | Malva setigera K.F.Schimp. & Spenn. | Fiche | Répartition | |
Muflier des champs | Misopates orontium (L.) Rafin. | Fiche | Répartition | |
Fleurs sans pétales (graminée) |
Petite Brize | Briza minor | Fiche | Répartition |
Botaniste confirmé.e
76 plantes messicoles prioritaires dans la région et plus particulièrement celles non revues depuis 20 ans ou plus sont à rechercher. Pour orienter les prospections, il est possible de se référer aux cartes de répartition à la commune sur l'application eCalluna.
Transmettre vos observations
Dans le Carnet de terrain, notez sur l’inventaire l’ensemble des espèces que vous êtes en mesure de reconnaître. Si vous ne faites pas encore partie de notre réseau de correspondants bénévoles, envoyez un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..
Dans le cas de plantes observées en terrain cultivé, il est intéressant d'inscrire dans le champ «commentaire», ces données:
- Type de champs : Céréales et Oléo-protéagineux / Plantes à parfum, aromatiques et médicinales / Maraîchage / Verger / Vigne / Friche-Jachère
- Type de culture : Blé d’hiver / Orge / Colza / Culture de carottes…
- Emplacement dans le champ : Bord de champ / Zone délaissée lors du semis / Cœur du champ (si autorisation)
- Abondance de la ou des plantes, par classes d’effectifs : 1-10 pieds / 10 à 100 pieds /100 à 1000 pieds / >1000 pieds
- Toute autre information pouvant vous sembler pertinente
La fiche de terrain de l'Observatoire des messicoles de Tela Botanica peut vous aider à noter ces informations complémentaires sur le terrain avant de les saisir en ligne. Nous recommandons aussi d'envoyer des photographies des plantes notées (en particulier des parties de la plante permettant de les distinguer d’espèces proches). Si la population en place semble abondante et si vous en avez la possibilité, nous conseillons également de prélever des échantillons pour examen ultérieur, en particulier pour les plantes d’identification délicate.
A SAVOIR
- Les observateurs.rices doivent respecter les propriétés privées lors de leurs prospections et ne pas pénétrer au cœur des parcelles sans autorisation expresse. Les plantes messicoles sont souvent limitées aux bords de champs et il est généralement inutile de pénétrer au sein même des parcelles pour effectuer des relevés.
- Toutes les données recueillies dans le cadre de cette enquête rejoindront le système d'informations du Conservatoire botanique national de Brest et son application eCalluna.
Contact
Cécile Mesnage
Chargée d'études flore et habitats
Antenne Pays de la Loire
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
02 40 69 70 55
En savoir plus
Zoom sur les messicoles des Pays de la Loire
Liste complète des plantes messicoles
Liste des 76 plantes prioritaires
Etat des lieux des plantes messicoles en Pays de la Loire
Brochure "Agir pour les plantes messicoles : l'essentiel du Plan national d'actions"
Observatoire des messicoles de Tela Botanica
Portail sur le Plan national pour les plantes messicoles
Dans le but d’améliorer les connaissances sur les plantes sauvages de l’Ouest de la France, le Conservatoire botanique national de Brest mène depuis 1992 un inventaire participatif en Bretagne, en Normandie occidentale et en Pays de la Loire. Objectif : recenser toutes les espèces végétales sauvages. Celui-ci réunit chaque année 450 bénévoles actifs à l’échelle du grand Ouest. Il y a quelques jours, les rencontres annuelles régionales ont permis de dresser le bilan annuel, de se former et de s’informer.
Un inventaire participatif sous controle scientifique
En 2017, 457 correspondants ont envoyé 170 000 observations. La dynamique du réseau de correspondants bénévoles, regroupant des amateurs ou des professionnels, est très active. Ces observations alimentent la base de données du Conservatoire qui comprend aujourd’hui plus de 5,2 millions d’observations pour l’Ouest de la France.
Ce dispositif permet de mieux comprendre l’état et les évolutions des plantes locales et des milieux naturels. Le Conservatoire établit ainsi des cartes de répartition pour chaque espèce et analyse les tendances (stabilité, régression ou extension). Les espèces menacées peuvent alors être identifiées et faire l’objet de mesures de prévention, de sauvegarde ou de restauration.
« Dans la mesure où les analyses issues de cet inventaire contribuent à informer la population et à alimenter les politiques publiques de la biodiversité, il est indispensable que les données récoltées par les botanistes soient fiables. C’est pourquoi elles sont contrôlées et validées par les experts du Conservatoire avant d’être utilisées » explique Sylvie Magnanon, directrice scientifique et à l’origine de la création du réseau de botanistes.
Les observations collectées ont été validées par le Conservatoire et sont accessibles sur l'application web eCalluna.
Les rencontres régionales annuelles 2018
Bretagne, le 18 avril à Brasparts
> Télécharger les présentations
Normandie, 24 mars à Ségrie-Fontaine
> Télécharger les présentations
Pays de la Loire, 24 mars à Ancenis
> Télécharger les présentations
Suite aux inventaires réalisés en 2017 dans le département du Calvados par le Conservatoire botanique et son réseau de correspondants bénévoles, la connaissance de la flore sauvage continue de progresser ! 27 fiches d'espèces rares et menacées viennent d'être mise à jour dans l'application "Flore du Calvados".
Liste des fiches d'espèces rares et menacées mises à jour
- Aigremoine odorante (Agrimonia procera Wallr.)
- Arabette poilue (Arabis hirsuta (L.) Scop.)
- Aspérule des sables (Asperula cynanchica L.)
- Soucis des champs (Calendula arvensis L.)
- Campanule agglomérée (Campanula glomerata L. subsp. glomerata)
- Cochéaire d'Angleterre (Cochlearia anglica L.)
- Crassule mousse (Crassula tillaea Lest.-Garl.)
- Souchet long (Cyperus longus L.)
- Filipendule vulgaire (Filipendula vulgaris Moench)
- Gentiane pneumonanthe (Gentiana pneumonanthe L.)
- Gentiane amère (Gentianella amarella (L.) Börner)
- Orchis moucheron (Gymnadenia conopsea (L.) R.Br.)
- Koélérie glauque (Koeleria glauca (Schkuhr) DC.)
- Gesse hérissée (Lathyrus hirsutus L.)
- Linaire couchée (Linaria supina (L.) Chaz.)
- Cresson à petites feuilles (Nasturtium microphyllum (Boenn.) Rchb.)
- Muscari à toupet (Muscari comosum (L.) Mill.)
- Oenanthe faux boucage (Oenanthe pimpinelloides L.)
- Bartsie visqueuse (Parentucellia viscosa (L.) Caruel)
- Polygale du calcaire (Polygala calcarea F.W.Schultz)
- Patience des marais (Rumex palustris Sm.)
- Sauge fausse-verveine (Salvia verbenaca L.)
- Orpin d'Angleterre (Sedum anglicum Huds. subsp. anglicum)
- Tabouret des champs (Thlaspi arvense L.)
- Troscart des marais (Triglochin palustris L.)
- Molène lychnite (Verbascum lychnitis L.)
- Molène faux-phlomis (Verbascum phlomoides L.)
A noter, Calendula arvensis L. a toujours été rare dans le département, et était considérée comme disparue, victime de l'intensification de l'agriculture. Elle a été redécouverte en 2017 à Rots par Thomas Bousquet du Conservatoire botanique en bord de champs où elle forme une population très restreinte.
> Rendez-vous sur Flore du Calvados !
Cette application est maintenue à jour chaque année dans le cadre du partenariat avec le Conseil départemental du Calvados.