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Arborescence dans le R.N.F.O

(onglet « Consultation »)

 

Critères morphologiques principaux à examiner

  • port de la plante et niveau de l'enracinement des tiges
  • pilosité des graines : disposition et forme des poils

Commentaires

La nomenclature et la taxonomie des salicornes vivaces ont évolué dans le temps et évoluent encore. En attendant une clarification, différents noms usuels sont volontairement utilisés afin de "parler" à un maximum de personnes (cela a également un impact sur la dénomination des syntaxons en présence).

Deux taxons sont habituellement signalés sur le littoral atlantique : Arthrocnemum fruticosum et A. perenne (nommés également sous les genres Sarcocornia et Salicornia). Des études micromorphologiques et phylogénétiques récentes montrent que le premier taxon est une plante strictement méditerranéenne. La plante nommée ainsi sur la façade atlantique l'est donc par erreur et correspond à un autre taxon dont l'identité est à préciser.

De plus, un taxon récemment décrit d'Espagne, Sarcocornia pruinosa (également nommé sous le genre Salicornia) a été découvert sur le littoral atlantique français, en Vendée. Des individus intermédiaires entre S. pruinosa et S. perenne posent par ailleurs question. Des investigations de terrain doivent être entreprises de façon plus poussées et sur un large territoire.



Salicornia pruinosa à Riantec (56) le 06/10/2012 et à Theix (56) le 01/09/2003 • Hermann Guitton (CBN de Brest)

Documents de référence 

La carte des grands types de végétation des Côtes-d'Armor est en accès libre depuis janvier 2020. 698 400 hectares ont été cartographiés.
 

         

 

Quelle analyse peut-on faire du territoire ?

Globalement, le paysage des Côtes-d’Armor est dominé par les cultures. Il est notamment ponctué d’imposants massifs forestiers de résineux comme les forêts de Lorge, de Loudéac, de la Hardouinais, de Boquen et de la Hunaudaie.

Concernant les végétations naturelles et semi-naturelles, on observe une forte disparité départementale entre l’est et l’ouest. L’ouest est beaucoup plus diversifié. Le bocage y est très dense avec de nombreuses prairies, zones humides, landes et tourbières.

Le massif granitique de Quintin avec sa formation en demi-lune, les vallées boisées du Trégor, le sud-ouest de Lannion ainsi que la fin des montagnes noires et des Monts d’Arrée ressortent nettement.

Chiffres clés

  • 698 400 hectares cartographiés
  • 3 615 km² de cultures
  • 652 km² de forêts sèches et mésophiles
  • 614 km² de végétations naturelles humides

 

Comment visualiser et utiliser la carte ?


En cliquant sur "visualiser la carte des Côtes-d'Armor", vous accédez à la fiche de métadonnées avec le visualiseur et la notice détaillant la méthode, les résultats, les fiches descriptives de chaque grand type de végétation. Vous trouvez aussi des précisions sur le contenu de la couche géographique, les sources, les modalités d'utilisation et de citation de la carte.

  • La notice est indispensable à lire pour mieux comprendre la méthode et les données géographiques mobilisées sur le département et découvrir des analyses statistiques.
  • La légende est accessible dans les pictos de droite à partir de la fonctionnalité "Couches". Il faut ensuite sélectionner l'écrou "Informations sur la couche".

 

Comment télécharger la carte ?

  • La carte est seulement visualisable.
  • Si vous êtes un professionnel de l'environnement et de la géomatique, remplissez le formulaire pour obtenir les couches et les intégrer à vos logiciels SIG.

 

Ressources en lien avec la carte

Articles associés

Contact

Programme "Cartographie des grands types de végétation de Bretagne"
Conservatoire botanique national de Brest
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En savoir plus

L’antenne régionale du Conservatoire botanique national de Brest intervient sur les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne pour étudier et préserver le patrimoine végétal sauvage. Elle s'installe à Caen, dans le bâtiment du Réseau Canopée, ce qui lui permet d’être désormais au plus près des acteurs institutionnels, scientifiques et techniques. Une nouvelle implantation qui marque une étape importante, 20 ans après sa création. Elle inaugure un nouveau nom (antenne Normandie-Caen) et déjà de nouveaux projets.

Une nouvelle implantation à Caen et de grands projets

La nouvelle implantation de l’antenne Normandie-Caen marque la volonté du Conservatoire botanique de se rapprocher de ses principaux partenaires institutionnels. Ce déménagement permet également d’offrir de meilleures conditions à l’équipe avec la création d’une salle serveur, d’une salle de documentation et d’une salle de détermination. Elle permet d’envisager des collaborations autour de projets pédagogiques avec le Réseau Canopé et l’Union régionale des CPIE. A terme, le Conservatoire espère encore gagner en visibilité avec en ligne de mire, une possible implantation dans un lieu emblématique des compétences botaniques normandes : le Jardin des plantes de Caen.

L'expertise du Conservatoire botanique en Normandie

«Etablissement public, le Conservatoire botanique national de Brest est un grand centre de ressources et d’expertise sur la diversité du patrimoine végétal sauvage. Au service des politiques d’aménagement du territoire, de gestion et de conservation de la nature, il recense et étudie les plantes sauvages et les milieux naturels, il alerte les acteurs sur les éléments les plus rares et sensibles, il contribue à la sauvegarde de sites et de milieux naturels originaux, il conserve les espèces menacées en banque de graines, il forme et sensibilise les publics à la préservation de la biodiversité...» souligne Eric Guellec, président du Conservatoire botanique.

Sur les départements du Calvados, de la Manche et de l’Orne dont il a la charge, son antenne travaille étroitement avec la Région, la Direction régionale de l’environnement (DREAL), les services Environnement des Départements, l’Université de Caen, le réseau des CPIE, le Conservatoire des espaces naturels, le Conservatoire du littoral, les Parcs naturels régionaux, le Réseau des réserves naturelles...

«Elle a développé de nombreux outils et une large expertise : liste des plantes rares et menacées, liste des plantes exotiques envahissantes, guide de reconnaissance des zones humides de bassins versants, interfaces de saisie et de consultation de données, formation des gestionnaires de sites naturels et des techniciens de collectivités territoriales... Elle s’investit aussi dans les politiques biodiversité telles que la Trame verte et bleue aux échelles locales, les plateformes de diffusion de données floristiques...» précise Catherine Zambettakis, responsable de l’antenne régionale.

L’antenne Normandie en chiffres

  • 7 salariés (botanistes, phytosociologues, administration)
  • 3 départements couverts
  • 180 botanistes bénévoles
  • 1 200 000 données sur les plantes sauvages
  • 29 500 données sur les lichens et les mousses
  • 7 400 données sur les milieux naturels

Le devenir des Conservatoires botaniques nationaux en Normandie

Le récent découpage régional a entraîné une cogestion des actions scientifiques sur la région Normandie entre le Conservatoire de Brest (Basse-Normandie) et le Conservatoire de Bailleul (Haute-Normandie). Une réflexion sera prochainement lancée pour la création d'un Conservatoire botanique national normand par avec la Région Normandie et le ministère en charge de l’Environnement.

 

En 2020, le nouveau siège du Conservatoire botanique national de Brest sort de terre. Ce bâtiment, porté par Brest métropole avec le soutien financier de la Région Bretagne, du Département du Finistère et de l'Etat, offrira des équipements et des conditions de travail adaptées pour porter plus haut ses missions scientifiques et techniques.

Eric Guellec, président,
le comité syndical
et l'équipe du Conservatoire botanique

vous présentent leurs meilleurs voeux
et souhaitent que 2020 apporte ainsi de nouvelles perspectives
pour les Conservatoires botaniques nationaux et la préservation de la biodiversité.

 
Illustration des voeux : Claire Cuzon - Claragraph

 

En savoir +

L’équipe de cartographes du Conservatoire botanique est en train de finaliser la carte des grands types de végétation des Côtes-d’Armor. Elle sera mise en ligne en janvier 2020. Les premiers résultats ont été présentés en avant-première lors d’un comité de pilotage qui s’est tenu à l'Hôtel du Département des Côtes-d'Armor le 29 novembre 2019.

Qu'est-ce-qu'une carte des grands types de végétation ?

Le programme, piloté par le Conservatoire botanique, vise à produire une carte numérique de la région Bretagne au 1/25 000 avec une vision globale de l’occupation du territoire par la végétation. La carte est produite grâce à l’analyse d’images aériennes et de données géographiques. Elle distingue 27 grands types de végétation : les landes, les forêts, les tourbières, les prairies...

Grâce à ce nouvel outil, les Etablissements publics de coopération intercommunale (EPCI) vont disposer d’éléments permettant de faciliter l’identification des enjeux biodiversité liés aux milieux présents sur leur territoire et mieux orienter les projets d’aménagement du territoire. La carte permettra également d’identifier les enjeux de biodiversité pour appuyer l’identification de leurs Trames vertes et bleues.

La production se fait département par département, tous les six mois, pour aboutir à une couverture régionale en 2020. La carte du Finistère est accessible depuis janvier, celle d’Ille-et-Vilaine depuis septembre. Le programme bénéficie du soutien financier de 9 partenaires majeurs en Bretagne.

Que nous enseigne la carte des Cotes-d'armor ?

Vanessa Sellin, cheffe du programme de cartographie au Conservatoire botanique, présente quelques enseignements : «globalement, le paysage des Côtes-d’Armor est dominé par les cultures. Il est notamment ponctué d’imposants massifs forestiers de résineux (forêts de Lorge, de Loudéac, de la Hardouinais, de Boquen et de la Hunaudaie). Concernant les végétations naturelles et semi-naturelles, on observe une forte disparité départementale entre l’est et l’ouest. L’ouest est beaucoup plus diversifié. Le bocage y est très dense avec de nombreuses prairies, zones humides, landes et tourbières. Le massif granitique de Quintin avec sa formation en demi-lune, les vallées boisées du Trégor, le sud-ouest de Lannion ainsi que la fin des montagnes noires et des Monts d’Arrée ressortent nettement ». 

Dominique Dhervé, directeur du Conservatoire botanique, explique : « grâce à cet outil, les collectivités des Côtes-d'Armor vont disposer d’éléments permettant de faciliter l’identification des enjeux de biodiversité et mieux orienter les projets d’aménagement ».

Véronique Méheust, vice-présidente du Département en charge de l'environnement, confirme : « le Département est fortement engagé dans la préservation du patrimoine naturel. A ce titre, la carte présente un intérêt majeur car elle permet de localiser plus précisément les secteurs et les milieux à protéger. Outil précieux pour les Espaces naturels sensibles, elle trouve de nombreuses applications concrètes pour le Département et l’ensemble des acteurs de notre territoire (aménagement foncier, protection milieux aquatiques...). C'est une mine d'informations ».

Comment accéder à la carte ?

En accès libre, la carte des Côtes-d’Armor sera mise en ligne début janvier 2020 sur le site web du Conservatoire (cbnbrest.fr) et GéoBretagne (cms.geobretagne.fr). Les professionnels de l’environnement et de la géomatique sont invités à prendre contact avec l’équipe télédétection du Conservatoire afin d’obtenir les couches d’informations géographiques et les intégrer aux logiciels dédiés :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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