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La Recouvrance

Jusqu'au 22 septembre, venez découvrir l'histoire de La Recouvrance, la goélette ambassadrice de la ville de Brest, née en 1992, entre les mains des charpentiers du Chantier du Guip.

Dès le pavillon d'accueil du jardin botanique, vous trouverez les premières évocations de l'exposition avec le choix des arbres, des essences qui constitueront cette reproduction d'un aviso.

Au fil des deux chemins, vous y découvrirez les étapes de sa construction, jusqu'à sa mise à l'eau, vers la sortie sud du jardin qui donne sur la rade de Brest.

Un très beau clin d'oeil qui replongera nombre de Brestois dans des souvenirs pas si lointains. La parfaite symbiose entre la nature et l'homme pour donner vie à cette grâcieuse Recouvrance.


La Recouvrance © Frédéric Le Mouillour
 

Exposition La Recouvrance © C. Le Guillou (CBN Brest)

Exposition La Recouvrance © C. Le Guillou (CBN Brest)

 

 

Rendre hommage au végétal par le dessin

 

 

Jusqu'au 31 août, l'exposition de Sophie Graverand, "Rendre hommage au végétal par le dessin", prend ses quartiers d'été au pavillon d'accueil du Jardin du Conservatoire botanique national de Brest.

Une exposition qui nous invite à prendre le temps, à nous arrêter pour porter un regard sur les détails infinis qui font la richesse du monde végétal dans lequel nous vivons.

  • Jusqu'au 31 août 2024
  • Entrée libre du lundi au dimanche, de 14h à 17h
  • Pavillon d'accueil, rampe du Stang-Alar Brest

Exposition Sophie Graverand "Rendre hommage au végétal par le dessin"
© C. Le Guillou (CBN Brest)

Exposition Sophie Graverand "Rendre hommage au végétal par le dessin"
© C. Le Guillou (CBN Brest)

 

 

 

 

 

 

 


Zone du Brésil © Loïc Ruellan (Cbn Brest)

 

Pionnier dans le sauvetage des plantes menacées, le Conservatoire botanique possède une des plus importantes collections au monde d’espèces en voie de disparition. En visitant les serres et le jardin, vous découvrirez la fabuleuse diversité du monde végétal ainsi que les actions menées par le Conservatoire botanique en faveur de la biodiversité.

 

Les serres, un sanctuaire pour les plantes en danger

Évocation de quatre milieux exotiques, les serres vous trans­portent des forêts tropicales humides aux déserts et mettent en scène les plantes parmi les plus rares au monde. Vous y découvri­rez des hibiscus rarissimes, l’étonnant cycle biologique de l’Arum titan ou encore le monde fascinant des plantes carnivores. À l’aide d’un jeu de piste, les enfants peuvent partir à la recherche de l’arbre au trésor et devenir, le temps de cette visite, des botanistes explorateurs !


Serre 2 subtropicale © Loïc Ruellan (CBN Brest)

 

Les serres sont accessibles jusqu’au 1er septembre 2024

En visite autonome : de 14h00 à 17h30 (billets à retirer au pavillon d’accueil avant 17h00)

Plein tarif : 6 € - Tarif réduit : 4 €

En visite guidée : mercredi et jeudi à 11h00

(Billets à retirer au pavillon d’accueil à partir de 10h30)

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 €


Paeonia bakeri © Loïc Ruellan (CBN Brest)

 

 

Vallea stipularis © Delphine Cabanis (CBN Brest)

 


Fuchsia boliviana © Delphine Cabanis (CBN Brest)

 

 

 

 

 

Le tour du monde en 30 hectares

Niché au creux du Vallon du Stang-Alar, à deux pas d’Océanopolis et du centre-ville, le Conservatoire botanique offre un site grandiose de 30 hectares où sont acclimatées des plantes rares et des végétaux d’ornement du monde entier.

 


© Delphine Cabanis (CBN Brest)

 

 

Classé Jardin remarquable, le jardin est ouvert toute l’année et s’apprécie en toutes saisons.

Le jardin est ouvert, en accès libre, tous les jours de 9h à 20h, jusqu'au 15 septembre 2024.

 


Zone Himalaya © Loïc Ruellan (CBN Brest)

 

Visite guidée : mercredi et jeudi à 11h00

(Billets à retirer au pavillon d’accueil à partir de 10h30)

Plein tarif : 8 € - Tarif réduit : 5 €

 


 

 

Le Conservatoire botanique national de Brest et le Conservatoire des espaces naturels (CEN) des Pays de la Loire ont signé une convention de partenariat permettant de mettre en synergie leurs compétences complémentaires. Des travaux communs sont menés pour améliorer les connaissances de la flore et de la végétation et pour engager des programmes de préservation de la biodiversité végétale en Pays de la Loire.

 

Dans le cadre de l’actualisation de la stratégie foncière du CEN, visant à prendre en compte les espaces et espèces rares et menacées dans la gestion des espaces naturels, le Conservatoire botanique a établi une synthèse des données historiques et actuelles concernant 606 taxons végétaux à fort enjeu de conservation dans la région. Plus de 80 000 données ont été ainsi rassemblées, provenant d’inventaires floristique et phytosociologiques de terrain et de diverses études bibliographiques. Le CBN de Brest a procédé préalablement à la validation de toutes les données de terrain et à la mise à jour nomenclaturale des données les plus anciennes. Ces données sont ainsi devenues conformes aux normes techniques nationales du SINP (Système d’information de l’inventaire du patrimoine naturel).

Elles permettront au CEN, en collaboration avec le CBN de Brest, de définir les sites à enjeu de conservation prioritaire et d’y engager des mesures de préservation de la flore rare et menacée et de ses habitats.

 


Dactylorhiza elata © Hermann Guitton (CBN de Brest)

 


Eriophorum latifolium © Hermann Guitton (CBN de Brest)
 
 

Prairie tourbeuse alcaline du Cirsio dissecti - Schoenetum nigricantis
dans un site géré par le CEN des Pays de la Loire : le bas-marais de la Gigotière à Savigné-sous-le-Lude (72)
© H. Guitton (CBN Brest)

 

 

 

 

L’antenne Pays de la Loire du Conservatoire botanique national de Brest a engagé en 2024 un travail d’amélioration des connaissances des groupements végétaux de la Réserve naturelle nationale (RNN) de la Casse de la Belle-Henriette. Cette lagune naturelle se situe au nord du Pertuis Breton, dans le sud-ouest de la Vendée, à quelques kilomètres de la réserve biologique dirigée de la Pointe d’Arçay et de la RNN de la Baie de l’Aiguillon.


Réserve naturelle nationale de la Casse de la Belle-Henriette en Vendée, le 16 avril 2024 © H. Guitton (CBN Brest)

 

La RNN de la Casse de la Belle Henriette est composée d’une lagune connectée à l’océan et en partie isolée par un lido (cordon dunaire), derrière lequel s’épanouit une mosaïque de milieux dunaires, de vasières et de prés salés. La gestion de cet espace naturel, est fondée autour du principe de « naturalité », qui favorise une évolution libre et naturelle des habitats, des fonctions écologiques, de la faune et de la flore au gré des mécanismes hydro sédimentaires. Le site a été classé en réserve naturelle nationale en 2011 et la gestion a été confiée à la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO France) avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB) en tant que cogestionnaire et la Fédération de Chasse de Vendée (FDC85) en tant que partenaire de la gestion.

 

 


Artemisio lloydii - Ephedretum distachyae Géhu & Sissingh in Sissingh 1974
la Chaume aux Sables-d’Olonne (85), le 19 mai 2020 © H. Guitton (CBN Brest)

 

En 2024, le CBN de Brest va ainsi mener plusieurs campagnes de terrain, à différentes périodes de l’année (vernale, estivale, tardi-estivale, automnale), afin d’aboutir à un catalogue de la végétation de la réserve le plus exhaustif possible. Les relevés phytosociologiques effectués sur le terrain seront ensuite analysés et synthétisés, afin de les interpréter et de consigner les résultats dans une notice détaillée (une fiche synthétique par végétation/habitat) déclinant la typologie phytosociologique de la réserve. En parallèle de cette typologie, il est également prévu de développer une méthode de suivi synchronique et diachronique de la végétation et des habitats.

 


Ophrys passionis (espèce en danger en Pays de la Loire),
Réserve naturelle nationale de la Casse de la Belle-Henriette en Vendée, le 16 avril 2024
© H. Guitton (CBN Brest)

 

 

Dans le cadre de son partenariat 2023-2026 avec le département de la Vendée, l’antenne Pays de la Loire du CBN de Brest réalise pour la deuxième année consécutive, des prospections visant à préciser et actualiser les connaissances sur 313 plantes à fleurs à enjeu “modéré à majeur” en Vendée.


Programme d’actualisation des connaissances sur les plantes vasculaires à enjeu en Vendée.
© Fabien Dortel (CBN de Brest)

 

L’objectif est de disposer, d’ici la fin 2026, d’une cartographie actualisée des enjeux liés à la présence de plantes vasculaires à la maille de 1km sur 1km, à l’échelle de la Vendée. Par ailleurs, préciser la localisation des stations des espèces les plus menacées permet au Département d’affiner sa stratégie foncière et de renforcer son réseau d’« Espaces naturels sensibles ». Ces recherches sont également indispensables pour pouvoir ajuster et réactualiser la liste rouge des plantes vasculaires menacées en Pays de la Loire qui aura 10 ans en 2025.

 

Ces premières prospections ont déjà montré les signes d’une forte régression des plantes de milieux oligotrophes humides et/ou tourbeux par rapport aux années 1990-2000, en lien avec les transitions agricoles. En parallèle, il apparait que se maintiennent bien la plupart des espèces de dunes, milieux remarquables mieux protégés de nos jours. C’est le cas du Cynoglosse des Dunes (Iberodes littoralis), endémique franco-atlantique qui s’est remarquablement développée en 2024 à la faveur d’un printemps très humide. Dans le même temps, le réseau de botanistes correspondants et de partenaires techniques du CBN de Brest poursuit son travail de veille en prospectant de nouveaux territoires, avec quelques belles surprises comme la découverte d’une très importante station de Catabrose aquatique (Catabrosa aquatica) dans le haut-bocage vendéen par le CPIE Sèvre-et-Bocage. Cette graminée des ruisseaux et bourbiers est en danger dans la région et en forte régression en France dans les régions de plaine.

 


Le Cynoglosse des dunes :  floraison exceptionnelle sur les dunes vendéennes en 2024
© Julien Geslin (CBN de Brest)

Une très importante station de Catabrose aquatique découverte dans le haut-bocage vendéen en 2023
© Julien Geslin (CBN de Brest)