void.gif

Vers un partenariat scientifique pour la préservation de la biodiversité végétale

Le 6 juin 2025 et à l'initiative de la Région Bretagne, le Conservatoire botanique national de Brest a eu l’honneur d’accueillir une délégation du Centre de Ressources Phytogénétiques du Shandong, basée à Jinan, en Chine. Cette rencontre fait suite à la visite d’une délégation bretonne dans la province du Shandong en mai dernier, marquant un nouvel élan dans les relations entre la Bretagne et cette région chinoise forte de 100 millions d’habitants.


Une coopération sino-bretonne en faveur de la biodiversité

Cette visite s’inscrit dans le prolongement du 40e anniversaire du jumelage entre la Bretagne et la province du Shandong, célébré à Jinan en mai 2025. À cette occasion, le CBN de Brest, représenté par Stéphanie Hudin et Stéphane Buord, avait été chaleureusement accueilli par ses partenaires chinois. Deux lettres d’intention ont été signées, l’une avec l’Université agricole du Shandong (Tai’an), l’autre avec le Centre de Ressources Phytogénétiques du Shandong, pour engager des collaborations scientifiques autour de la préservation de la flore sauvage et de l’adaptation au changement climatique.


Un acteur clé de la coopération internationale en Bretagne

Le Conservatoire botanique national de Brest agit depuis 50 ans pour la conservation des espèces végétales menacées. Son expertise reconnue à l’international le place naturellement au coeur de projets de coopération scientifique. Dans cette dynamique, la venue de la délégation chinoise est une étape importante pour concrétiser les premières pistes de travail définies en
Chine, avec l’appui de la Région Bretagne.Le Conservatoire botanique national de Brest renforce ses liens avec la Chine.

 


26 mai 2025, signature entre le CBN de Brest et l’Université agricole du Shandong 
ainsi que le Centre de ressources phytogénétiques du Shandong (Jinan)

 


Délégation de la Région Bretagne, conduite par Mme Gallo-Kerleau, Vice-Présidente du Conseil régional, à Jinan (Chine),
pour les 40 ans du jumelage entre la Bretagne et la province du Shandong.

 

City Pass Parcours Océan : explorez Brest en toute liberté cet été ! 


Envie de découvrir les incontournables de Brest tout en profitant des transports en commun en illimité ? Le City Pass Parcours Océan est fait pour vous ! 


Du 5 juillet au 31 août, il combine culture, nature et mobilité, le tout à un tarif avantageux.
Une entrée dans 4 sites majeurs :

  • Océanopolis – centre de culture scientifique dédié à l’océan,
  • Musée national de la Marine, Brest – pour plonger dans l’histoire maritime
  • 70.8 Brest , un musée pour l’Océan – à découvrir aux Ateliers des Capucins
  • Conservatoire botanique national de Brest  – un havre de verdure unique

Transports inclus en illimité : bus, tramway, téléphérique et Ligne Bleue avec le réseau Bibus


Tarifs :

Adulte :

  • 1 jour : 32 €
  • 2 jours : 39 €

Enfant (3-17 ans) :

  • 1 jour : 16 €
  • 2 jours : 19 €
  • Moins de 3 ans : gratuit


Où acheter le City Pass ?

 

 

▶️ Mode d’emploi :

 

  1. Achetez votre Pass en choisissant la date de début et la durée (1 ou 2 jours)
  2. Retirez votre titre de transport à l'Office de tourisme, Océanopolis ou 70.8
  3. Présentez votre Pass à l’entrée des sites
  4. Profitez pleinement de Brest, sans contrainte de transport !
  5. En solo, en famille ou entre amis, le City Pass Parcours Océan est le compagnon idéal pour un séjour 100 % brestois.

 

 

 

Un projet collaboratif qui a porté ses fruits

Lancé en septembre 2024, le projet de montage de planches d’herbier en collaboration avec des bénévoles a rencontré un véritable succès. Grâce à une mobilisation régulière et à l’engagement de 31 bénévoles, 1 250 planches ont été montées, numérisées et indexées, contribuant ainsi à la conservation de deux ensembles majeurs de l’herbier Louis Arsène : la collection France, Europe et Afrique du Nord, et la collection Flore de l’Ouest de la France.


Durant les 29 ateliers organisés, les participants – étudiant·es, salarié·es, personnes en recherche d’emploi ou retraité·es – ont partagé leur temps, leur motivation et leur curiosité botanique. Cette diversité a enrichi l’expérience collective et permis de créer un cadre d’apprentissage collaboratif stimulant.


Parmi les témoignages, celui d’une bénévole  illustre l’apport réciproque du projet : « Cette année de bénévolat a été riche ! Le fait de travailler minutieusement sur les échantillons permet de prendre plus de temps pour apprécier la diversité des espèces collectées et tous les détails des végétaux conservés (poils, fleurs, graines). Au-delà de la valeur scientifique du projet (collection botanique), on découvre aussi le patrimoine historique lié à cet herbier : les lieux et dates des prélèvements, les échanges de végétaux entre collecteurs, etc. qui dévoilent le long travail fourni pour réunir cette collection.
Chaque nouvelle planche est une découverte, et le groupe bénévole encadré par Claire et Laurence est un cadre idéal pour discuter et être guidé lorsque l'on fait face à des échantillons un peu plus délicats. C'est un plaisir de voir petit à petit les tâches effectuées par le groupe avancer, toute planche montée et numérisée permet de mettre en valeur les travaux de collecte et de conservation liés à la collection Louis-Arsène
. » 

 

L’herbier commence à livrer ses secrets

Après la phase de montage et de numérisation, une nouvelle étape scientifique va pouvoir commencer : l’extraction et l’analyse des données figurant sur les planches. Grâce à la numérisation, il est possible de recueillir les informations essentielles figurant sur les étiquettes — nom de l’espèce, date et lieu de récolte, etc. — sans avoir à manipuler physiquement les planches. Ces données constituent une base d’étude pour explorer l’histoire de cet herbier, la provenance des spécimens et les réseaux de collecteurs dans lesquels s’inscrivait Louis Arsène.
Une analyse plus détaillée des données saisies débutera à la rentrée 2025, mais un premier dépouillement de la collection France, Europe et Afrique du Nord a déjà permis de mettre en évidence une station inédite de Ranunculus ophioglossifolius Vill., identifiée à Trélazé (Maine-et-Loire) en 1914 par l’abbé Bioret.
Ces premières découvertes sont prometteuses et permettront de confirmer l’intérêt historique et scientifique de cette collection.

 

Une nouvelle étape avec la Fondation du patrimoine

La Fondation du patrimoine a choisi de soutenir cette initiative en lançant avec le Conservatoire botanique national de Brest une campagne de financement participatif, dont le coup d’envoi est prévu en septembre 2025. 
Cette collecte permettra de :

  • soutenir la restauration et la conservation de l’herbier Louis Arsène ;
  • favoriser sa valorisation scientifique et patrimoniale ;
  • garantir la poursuite des ateliers participatifs engagés depuis 2024.

Ce soutien marque une reconnaissance institutionnelle forte de la valeur culturelle et scientifique du projet.


 
La dynamique bénévole reprendra dès septembre 2025, avec la relance des ateliers chaque mardi après-midi de 14h à 17h.
Un temps d’accueil pour les nouvelles personnes intéressées est prévu le jeudi 16 septembre, de 14h à 17h, à l’occasion d’un atelier découverte. Ce moment permettra de s’initier aux techniques de montage de planches et de comprendre les enjeux du projet.

 


Envie d’en savoir plus ou de rejoindre l’aventure ?
Contactez-nous à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Et pour (re)découvrir les premiers temps forts du projet :

Les 11 et 12 juin dernier, le CBN de Brest a pris part à l'expérimentation nationale réalisée dans le cadre du projet de recherche CEObs (pour suivi des Communautés végétales avec prise en compte des Erreurs d’Observation).

Cette expérimentation est réalisée par Jan Perret, chercheur postdoctoral au LESSEM (Laboratoire Écosystèmes et Sociétés En Montagne - INRAE) et financée par l'OFB et l’INRAe. Elle vise à évaluer les différences de détection inter-observateurs dans les relevés floristiques. L'analyse des données recueillies dans le cadre de ce projet permettra d’apporter des recommandations concernant les méthodes de suivi des communautés végétales.


Après un temps de calage méthodologique, 3 botanistes du CBN et 3 botanistes de l’Université de Rennes 1 et de l’Institut Agro de Rennes se sont relayés pour inventorier de manière exhaustive la flore d'une cinquantaine de quadrats de 1 m² pendant 2 jours sur 2 espaces naturels sensibles du Département préalablement identifiés.


Vallée du canut – Botanistes saisissant les données floristiques de landes sèches
© G. Vanhille (CBN de Brest)


Les mégaphorbiaies du marais de Gannedel à La Chapelle-de-Brain ont ainsi fait l’objet de 30 quadrats et ont permis de tester la concentration des botanistes sous un soleil de plomb !


La deuxième journée s'est déroulée dans la Vallée du Canut où 20 quadrats de landes sèches ont été inventoriés.


Vallée du canut – Quadrat de 1m² sur lande sèche © G. Vanhille (CBN de Brest)

 

 

 

 

 

eCalluna est une application, développée par le Conservatoire botanique national de Brest, qui permet de consulter la répartition des plantes à fleurs et des fougères (trachéophytes), des algues (charophytes), des lichens et des mousses (bryophytes) des régions Bretagne, Normandie (Basse-Normandie) et Pays de la Loire.

 

Avec eCalluna, vous avez accès à une interface grand public de la base de données Calluna avec laquelle le Conservatoire administre toutes les informations qu’il récolte sur la flore sauvage et les lichens, soit près de 10 millions de données recueillies par l’équipe du Conservatoire botanique, ses correspondants bénévoles et ses partenaires techniques. Ces données sont actualisées et validées en permanence. Elles proviennent d’inventaires de terrain et de sources bibliographiques.

L’information vous est présentée sous forme de cartes, de listes d’espèces et, pour aller plus loin, elle comporte une documentation de référence.

 

>> Accédez à l'application eCalluna

>> Téléchargez la présentation