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Le numéro 33 de la revue E.R.I.C.A. est paru en avril 2019. A lire notamment dans les 128 pages : le bilan du Plan national d’actions en faveur du Panicaut vivipare, le retour sur l'initiation à l'étude des charophytes des Marais de Chicheboville dans le Calvados, le lancement d'un atlas de répartition de la flore vasculaire du département de la Manche, le groupe bota "Brestoâ" ainsi que le bilan des découvertes récentes concernant les plantes à fleurs et les fougères, les mousses, les lichens et les champignons lichénicoles du Massif armoricain et de ses marges…

Sommaire

En Bref

  • Retour sur l’initiation à l’étude des charophytes des Marais de Chicheboville (Calvados) • télécharger
  • En’Quête de plantes avec le Conservatoire botanique national de Brest • télécharger
  • Les applications web documentaires du Conservatoire botanique national de Brest • télécharger
  • Cédric Juhel (1989-2019) • télécharger

Vie du réseau des observateurs

  • Lancement d’un atlas de répartition de la flore vasculaire du département de la Manche
  • Le groupe bota « Brestoâ »

Connaissance de la flore et de la végétation

  • Le genre Elatine dans le Massif armoricain
  • Découverte d’un haut-marais à Eriophorum vaginatum et Sphagnum magellanicum dans la vallée de l’Erdre (Loire-Atlantique)
  • Sortie phytosociologique sur lesgrèves exondées des lacs et étangsde Vioreau, la Provostière, Grand-Lieu et des marges occidentales du marais de Brière (Loire-Atlantique)
  • La diversité des groupements végétaux de l’Aber de Crozon (Finistère)

Actions de gestion et de conservation

  • Plan national d’actions en faveur du Panicaut vivipare : bilan et perspectives

Bilan des découvertes

  • Découvertes 2018 concernant la flore vasculaire du Massif armoricain
  • Découvertes 2018 concernant les bryophytes du Massif armoricain
  • Découvertes 2018 concernant les lichens et les champignons lichénicoles du Massif armoricain
  • Découvertes 2000-2018 concernantles charophytes du Massif armoricain

 

Seules les brèves sont accessibles en PDF • en savoir + pour se procurer la revue

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Liste complète des sommaires n°1 à 32

Le Conservatoire botanique national de Brest publie de nouveaux outils d'aide à la reconnaissance des groupements végétaux des zones humides sur les bassins versants de la Vire et la Seulles.

Contexte

Les bassins versants de la Vire et de la Seulles forment un vaste territoire de 260 700 ha (respectivement 206 500 ha et 54 200 ha) réparti principalement sur le département du Calvados. Le bassin versant de la Vire déborde également sur le département de la Manche au niveau du Pays saint-lois. Ils englobent tout ou partie de 351 communes.

Objectif : faciliter la reconnaissance des groupements végétaux, indicateurs des caractéristiques écologiques, par le plus grand nombre et particulièrement par les acteurs locaux en charge de la gestion et de la préservation de la nature > + d'infos sur le programme

Documents disponibles

  • 1 catalogue de végétation dans le rapport de synthèse
  • 2 clés de détermination : une pour les bassins versants de la Vire et de la Seulles
  • des fiches descriptives de végétation (niveau alliance) incluant des cartes de répartition

Partenaires

En savoir plus

Tome 1 : rapport de synthèse
Tome 2 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides du bassin versant de la Vire
Tome 3 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides du bassin versant de la Seulles
Tome 4 : fiches descriptives des groupements de zones humidesClés et aides à la détermination

Retrouvez les outils d'aide à la reconnaissance des groupements végétaux des zones humides se trouvant sur les bassins versants de la Sée, de la Sienne et des bassins côtiers de la Manche en colonne de droite.

Documents disponibles

  • 1 catalogue de végétation dans le rapport de synthèse
  • 3 clés de détermination : une pour le bassin versant de la Sée, une pour le bassin versant de la Sienne et l'autre pour les bassins côtiers de la Manche
  • 71 fiches descriptives de végétation (niveau alliance) incluant des cartes de répartition

Contexte

Les bassins versants de la Sée, de la Sienne et des bassins côtiers de la Manche forment un vaste territoire de 285 000 ha réparti sur les départements de la Manche et du Calvados et sur 363 communes. Ils reposent principalement sur les roches du Massif armoricain, riches en silicates. Cette assise géologie a une forte influence sur le type de végétation pouvant s'y développer. La surface de zones humides représente 7,5 %, 6 % et 9 % du territoire de chacun des trois bassins versants (respectivement pour la Sée, la Sienne et les bassins côtiers de la Manche). Un plan d'échantillonnage a été réalisé par photo-interprétation afin de prospecter cette surface.

Objectif : faciliter la reconnaissance des groupements végétaux, indicateurs des caractéristiques écologiques, par le plus grand nombre et particulièrement par les acteurs locaux en charge de la gestion et de la préservation de la nature > + d'infos sur le programme

Partenaires

En savoir plus

Tome 1 : rapport de synthèse
Tome 2 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides du bassin versant de la Sée
Tome 3 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides du bassin versant de la Sienne
Tome 4 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides des bassins côtiers de la Manche
Tome 5 : fiches descriptives des groupements de zones humides

Le Conservatoire botanique national de Brest publie de nouveaux outils d'aide à la reconnaissance des groupements végétaux des zones humides sur les bassins versants de la Touques et de la Douve.

Contexte

Initiée sur la vallée de la Sélune en 2013 avec la réalisation d’un guide méthodologique d’identification des zones humides à enjeux sur le bassin versant de la Sélune (Colasse et Zambettakis, 2013), ce programme a été réalisé et les outils élaborés et testés sur les bassins versants de l’Orne et de la Dives en 2014-2016 (Laville et Juhel, 2017). Puis celui-ci s’est poursuivi sur les bassins côtiers de la Manche et les bassins versants de la Sée et de la Sienne en 2017-2018 (Laville, 2018), puis en 2019-2020 sur les bassins versants de la Vire et de la Seulles (Laville, 2021). Ce programme d’inventaire s’est terminé sur les bassins versants de la Douve et de la Touques en 2021 et 2022.

 
Objectif : faciliter la reconnaissance des groupements végétaux, indicateurs des caractéristiques écologiques, par le plus grand nombre et particulièrement par les acteurs locaux en charge de la gestion et de la préservation de la nature > + d'infos sur le programme

Documents disponibles

  • 1 catalogue de végétation dans le rapport de synthèse
  • 2 clés de détermination : une pour les bassins versants de la Touques et de la Douve
  • des fiches descriptives de végétation (niveau alliance) incluant des cartes de répartition

Partenaires

En savoir plus

Tome 1 : rapport de synthèse
Tome 2 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides du bassin versant de la Douve
Tome 3 : clés de détermination des groupements végétaux de zones humides du bassin versant de la Touques
Tome 4 : fiches descriptives des groupements de zones humidesGuide des végétations de zones humides des bassins versants de la Touques et de la Douve

C'est une première ! La flore vasculaire de France métropolitaine, qui regroupe les fougères ainsi que les plantes à fleurs, a été évaluée. Cette analyse scientifique inédite repose principalement sur les données des conservatoires botaniques nationaux et émergents. Les résultats viennent d’être publiés dans un nouveau chapitre de la Liste rouge nationale des espèces menacées en France. Ils révèlent que 15% de la flore vasculaire est menacée ou quasi-menacée en métropole.

Un travail collaboratif

La publication Liste rouge des espèces menacées en France - Chapitre de la flore vasculaire menacée de France métropolitaine a été réalisée par :

Chiffres clés

  • 3 ans de travaux
  • 30 millions de données floristiques provenant des 11 conservatoires botaniques nationaux et 1 conservatoire en projet
  • 40 experts
  • 4982 plantes indigènes évaluées

Première menace : la destruction et la dégradation des milieux naturels

L’urbanisation et l’aménagement du territoire font de nombreuses victimes parmi ces espèces :

  • la Spiranthe d’été, une orchidée discrète classée « en danger critique »
  • le Panicaut vivipare, une petite plantes à fleurs bleues, classée « vulnérable », toutes deux présentes en milieux humides
  • en montagne, la Laîche à petites soies, classée « quasi menacée » est affectée par les aménagements tels que les routes, les stations de ski ou les retenues d’eau
  • quant au Séneçon des cours d’eau, il disparaît au fur et à mesure de l’artificialisation des berges et la canalisation des cours d’eau

D'autres éléments représentent également des menaces importantes pour le patrimoine floristique, parmi elles :

  • l’intensification de l’agriculture
  • l’usage excessif d’herbicides
  • le surpâturage (lorsque la densité de bétail est trop élevé, ndlr)
  • la déforestation
  • la surfréquentation
  • la cueillette
  • les pratiques de loisirs comme l’escalade.

63 espèces qui n’existent nulle part ailleurs en voie d’extinction

Senecio helenitis - CBNB (Thomas Bousquet)L’Orchis de la Brenne, la Renoncule de Sylvie ou encore le Sénéçon blanchâtre de Normandie ont la particularité, comme une soixantaine d’autres, d’être des espèces endémiques du territoire métropolitain, c’est-à-dire qu’elles n’existent nulle part ailleurs. Elles sont aujourd’hui « en danger critique ». Leur présence exclusive en métropole confère à la France une très forte responsabilité vis-à-vis de ces espèces.

La Violette de Cry, également endémique, est quant à elle désormais éteinte.

Une nécessaire prise de conscience et évolution profonde des pratiques de la société

De nombreuses actions sont mises en œuvre en France pour préserver les espèces de la flore : plans nationaux d’actions pour le Saxifrage œil-de-bouc ou encore le Panicaut vivipare mesures de gestion et de protection spécifiques des sites naturels abritant des plantes menacées développement de banques de semences mise en culture de plants pour assurer la conservation ex situ des espèces les plus menacées…

La poursuite et le renforcement de ces actions conjugués à une prise de conscience et une évolution profonde des pratiques de la société s’avèrent aujourd’hui indispensables pour préserver le patrimoine floristique exceptionnel de l’Hexagone.

A propos des Conservatoires botaniques nationaux

Parmi les nombreux acteurs qui se mobilisent sur le terrain pour renforcer les connaissances et préserver les espèces de la flore, les Conservatoires botaniques nationaux (CBN) sont en première ligne.

Agréés par le ministère de la Transition écologique et solidaire, ils exercent des missions de connaissance, conservation, conseil auprès des pouvoirs publics, sensibilisation du public au service de la flore sauvage, de la végétation et des habitats naturels.

Dix CBN se partagent la métropole et un CBN assure ces services pour La Réunion, Mayotte et les îles Eparses. Chaque CBN exerce ses missions sur son territoire d’agrément.

Au total, c’est près de 457 000 km2 du territoire national qui bénéficie de l’action d’un CBN. Depuis 2017, l’Agence française pour la biodiversité assure la coordination technique des Conservatoires botaniques nationaux.

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