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Depuis mars 2018, le Conservatoire botanique national de Brest fait appel à ses correspondants bénévoles et à tous les observateurs débutants ou confirmés pour faire progresser la connaissance sur les plantes sauvages du département de la Manche.

Ce grand inventaire communal participatif a pour objectif de recenser toutes les plantes sauvages qui poussent et d'aboutir à la réalisation d'un atlas, soit une synthèse de l'état des connaissances. N'attendez pas et profitez de cette occasion pour sortir dehors entre midi et deux en pause végétale, observer et noter les espèces que vous observez sur le trottoir en marchant, vous balader en forêt ou sur le littoral en jouant au botaniste...

Thomas vous raconte

Mars 2018 • "Au sein de l’antenne, nous sommes trois personnes à travailler sur le projet atlas : Timothée Prey, Juliette Waymel et moi, nous pourrons à l’occasion proposer des sorties terrain en notre compagnie cet été, n’hésitez pas à me dire si vous êtes intéressés."

Avril 2018 • " Nous avons observé la Drave printanière, le Saxifrage à trois doigts, la Pâquerette, les Plantains, les petites fougères des murs, le Perce neige… En bord de mer le petit cranson du Danemark est en fleurs, j’ai également observé la très rare Romulée à petites fleurs la semaine dernière sur les caps de la Hague."

Mai 2018"Voici deux espèces à cibler particulièrement : la Tillée mousse et l'Orchis mâle. A vos marques, prêts.... cochez !"

Septembre 2019 • "20 botanistes du réseau du Conservatoire se sont retrouvés sur la Grande île de l'Archipel de Chausey pour une excursion botanique afin de recenser et mieux connaître les plantes de ce territoire ; et ce dès le pied à terre à la sortie du bateau ! Découvrez l'article."

Octobre 2019 • "L'automne est là et avec lui une quantité de plantes qui ne sortent leur nez qu'à partir de maintenant ! Certains d'entre vous ont déjà remarqué que le Spiranthe d'automne (Spiranthes spiralis) est déjà bien sorti un peu partout. Cette discrète orchidée se fait de plus en plus commune dans la région et se retrouve assez facilement dans les pelouses de jardins, pelouses des villes et des cimetières, en bord de mer sur les dunes... N'hésitez pas à la rechercher et vous pencher dessus pour profiter de son parfum surprenant ! Les zones humides peuvent encore être parcourues afin de noter les joncs et autres plantes bien communes comme l'Iris jaune, l'Epilobe hirsute, la Reine des prés, les joncs effusus, conglomeratus, acutiflorus, bufonius... Un autre milieu qui offre de nombreuses espèces inédites ce sont les entrées de champs où l'on peut observer Solanum nigrum, Fallopia convolvulus, Mercurialis annua, les Atriplex patula et hastata, les Chenopodium album et polyspermum, Anagallis arvensis, Veronica perisca, Viola arvensis, les Polygonum hydropiper, persicaria et lapathifolium, Euphorbia helioscopa et 3 graminées spécifiques quasiment des champs de maïs: Echinochloa crus-galli, Panicum dichotomiflorum et Digitaria sanguinalis... De bonnes raisons de continuer à sillonner la campagne à travers champs !"

Novembre 2019 • "Une grosse phase d'intégration, de relecture et de validation des relevés de la Manche a commencé en novembre. La carte dans eCalluna par communes a déjà bien évolué. Jetez-y un oeil !"

Décembre 2019 • "Pour les plus motivés d'entre vous, il est encore possible de noter tout un tas d'espèces communes au cours de vos balades hivernales, les arbres (il n'y a quasiment qu'à se baisser), le lierre (Hedera helix), le Gui (Viscum album) très visible à présent, les Plantains (Plantago major, lanceolata, coronopus), l'Ortie (Urtica dioica), l'Achillée millefeuille (Achillea millefolium), l'herbe à Robert (Geranium robertianum)... Et pourquoi ne pas s'amuser à faire passer le cap à certaines communes? Je pense à la commune des Moitiers-d'Alonne à qui il ne manque que 3 espèces pour passer la barre des 500 espèces ou bien Vauville à qui il ne manque que 11 espèces... A fouiller sur eCalluna et trouver les communes autour de chez vous. Pour rappel je vous joins la liste des espèces les plus communes de la région (165 espèces) à rechercher. Cet hiver après intégration de tous les relevés je pourrais également faire la liste des espèces les plus communes du département de la Manche."

Suivre l'avancée des observations

Logo ecalluna reflexionSi vous souhaitez suivre l'avancée des observations collectées, rendez-vous sur l'application web eCalluna. Actualisée chaque jour, elle affiche en temps quasi réel la liste des plantes de votre commune, le nombre de données sur le département...

Pour cela privilégiez la "Recherche par territoire". Et après tout, si vous souhaitez connaître la répartition d'une plante sur tout le département, tentez votre chance du côté de la "Recherche par plante" !

Collecte de données

Toutes les observations sont intéressantes : une donnée de pâquerette, une donnée d'orchidée sauvage comme un inventaire complet d’une zone précise !

A chaque fois, il faut bien renseigner :

  • l’observateur
  • la date d’observation
  • la commune

Membre du réseau des correspondants bénévoles du Conservatoire

Vous connaissez le système alors essayons d'intensifier ces prochaines années nos prospections ! Pour saisir vos observations en ligne, rendez-vous sur le Carnet de terrain !

Nouvel observateur

Contactez Thomas Bousquet du Conservatoire afin de créer votre compte et saisir les observations en ligne. Thomas peut vous aider à déterminer des échantillons, des photos…

Contact

Thomas Bousquet
Chargé d'études flore
Antenne Normandie-Caen
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
02 31 96 77 56


En savoir plus

L'application eCalluna pour consulter la répartition des plantes à fleurs et des fougères

Le cahier La flore sauvage du Calvados

Le livre Flore rare et menacée de Basse-Normandie

Accueillant ses équipes administratives, techniques et scientifiques, le siège du Conservatoire botanique à Brest est remarquable. Trois bâtiments, construits de 2019 à 2021, ont été reliés par une serre qui sert d’espace tampon pour les hivers rudes dans le vallon et organise les lieux de vie partagés en toutes saisons, du café aux discussions informelles et repas y compris ceux des scolaires lors des ateliers pédagogiques.

Actuellement, le siège n'est pas visitable. Des réflexions sont en cours pour l'ouvrir ponctuellement au public.

Le concept

Le projet retenu, porté par le groupement de l'Atelier Philippe Madec, Ingerop conseil & ingénierie et Horizons paysage avec l'accompagnement de Gilles Clément, déconstruit entièrement les bâtiments existants sur le site et reconstruit une structure sur 2 300 m² prenant la forme d'une grande serre et répondant ainsi au caractère du Conservatoire, aux enjeux et aux conditions climatiques du site.

Les différents pôles fonctionnels sont répartis dans trois volumes compacts liés par la serre dont les espaces libres deviennent le lieu des rencontres, des échanges et de la détente. Les bâtiments sont de faible hauteur, constitués d’un étage sur rez-de-chaussée. Leur toiture de même pente que la serre contribue à l’unité de l’ensemble. Des espaces de plantations sont organisés dans ces espaces communs.

La qualité environnementale du bâtiment et son intégration dans le paysage sont des impératifs : choix des matériaux, efficacité énergétique, conception bioclimatique, utilisation raisonnée du soleil et des façades à haute performance thermique, ventilation naturelle, toiture végétalisée, charpente et bardage en bois, isolation en paille, récupération des eaux de toiture...

Véritable vitrine de la biodiversité, le siège du Conservatoire se dote d'un bâtiment dont les matériaux garantissent un impact réduit sur l'environnement et soutiennent les filières locales.

 

 

Caractéristiques techniques

  • 2 200 m² de superficie
  • 2 200 bottes de paille (plus grand bâtiment isolé en paille dans le grand Ouest de la France)
  • laine de bois pour les toitures et doublages
  • bois : lamellé collé pin pour la structure de caissons des MOB, la charpente, les escaliers et passerelles ; les menuiseries intérieures : sapin massif et contreplaqué de peuplier ; le bardage : douglas non traité origine France et pré peinture aux huiles naturelles
  • ventilation : simple flux ou double flux selon l’usage des locaux ; ventilation naturelle automatisée pour la serre
  • toitures végétalisées à forte pente, pour l’intégration dans le paysage, la gestion des eaux pluviales et l’isolation thermique
  • cuve de 30 000 litres pour le stockage des eaux pluviales
  • jardin d’essences locales bretonne en extérieur

Des espaces de travail indispensables

  • Un centre de documentation avec une salle dédiée à la conservation des herbiers
  • Un laboratoire associé à une chambre de culture et une banque de graines
  • Un centre de données sécurisé
  • Une salle de détermination avec loupes binoculaires et microscopes
  • Une salle de formation
  • Une salle de conférence

Calendrier

  • 2011 : étude de faisabilité
  • 2016 : étude de programmation
  • septembre 2016 à mai 2017 : concours d'architectes
  • de mai 2017 à septembre 2019 : dépôt de permis, études et appel d'offres
  • novembre 2019 : démarrage des travaux
  • 12 juillet 2022 : inauguration

 

Inauguration du siège du Conservatoire botanique national de Brest par François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métrople, et Frédérique Bonnard Le Floc'h, présidente du Conservatoire botanique en présence de Loïg Chesnais-Girard, président du Conseil régional de Brest, Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère, et Emmanuel Berthieu, préfet de la région Bretagne.

 

Financeurs

Le budget global de l'opération s'élève à 7 000 000 € (actualisé au 12 juillet 2022) :

  • Brest métropole : 2 975 600 €
  • Conseil régional de Bretagne - Contrat de partenariat Pays de Brest : 1 593 000 €
  • Etat : 1 000 000 €
  • Conseil régional de Bretagne - Contrat métropolitain : 900 000 €
  • Conseil départemental du Finistère - Contrat de territoire : 531 000 €
     

                              

 

Le contexte du projet

Depuis plus de 10 ans, l'envergure du Conservatoire botanique contrastait avec le veillissement de ses installations. Ses locaux n'étaient plus adaptés à ses besoins et nécessitaient une complète restructuration :

  • une configuration spatiale éclatée sur deux bâtiments de niveaux différents sans aucune connexion,
  • des espaces de travail sans ascenseur et sans conformité pour l'accessibilité des personnes handicapées et à mobilité réduite,
  • des constructions préfabriquées affichant des performances thermiques médiocres,
  • une exiguïté de certaines fonctions : local de détermination, laboratoire et banque de graines, salle de réunion, locaux et gestion de la documentation, foyer...
  • une absence d'autres fonctions : herbier d'étude, salle de formation...
  • des installations peu sécurisées : banque de graines, centre de gestion des données...

Le projet s'est fondé ainsi sur quatre principes majeurs :

  • fonctionnalité
  • sécurité
  • accessibilité
  • environnement

Contact

Dominique Dhervé
Directeur général
Conservatoire botanique national de Brest
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En savoir +

En savoir plus

Missions du Conservatoire botanique

Outils & équipements du Conservatoire botanique

Jardin du Conservatoire botanique

Article sur le projet sur le site web de Brest métropole

Article sur le projet sur le site web du Télégramme

Portrait de Philippe Madec, architecte

Dans le but d’améliorer les connaissances sur les plantes sauvages de l’Ouest de la France, le Conservatoire botanique national de Brest mène depuis 1992 un inventaire participatif en Bretagne, en Normandie occidentale et en Pays de la Loire. Objectif : recenser toutes les espèces végétales sauvages. Celui-ci réunit chaque année 450 bénévoles actifs à l’échelle du grand Ouest. Il y a quelques jours, les rencontres annuelles régionales ont permis de dresser le bilan annuel, de se former et de s’informer.

Un inventaire participatif sous controle scientifique

En 2017, 457 correspondants ont envoyé 170 000 observations. La dynamique du réseau de correspondants bénévoles, regroupant des amateurs ou des professionnels, est très active. Ces observations alimentent la base de données du Conservatoire qui comprend aujourd’hui plus de 5,2 millions d’observations pour l’Ouest de la France.

Ce dispositif permet de mieux comprendre l’état et les évolutions des plantes locales et des milieux naturels. Le Conservatoire établit ainsi des cartes de répartition pour chaque espèce et analyse les tendances (stabilité, régression ou extension). Les espèces menacées peuvent alors être identifiées et faire l’objet de mesures de prévention, de sauvegarde ou de restauration.

« Dans la mesure où les analyses issues de cet inventaire contribuent à informer la population et à alimenter les politiques publiques de la biodiversité, il est indispensable que les données récoltées par les botanistes soient fiables. C’est pourquoi elles sont contrôlées et validées par les experts du Conservatoire avant d’être utilisées » explique Sylvie Magnanon, directrice scientifique et à l’origine de la création du réseau de botanistes.

Les observations collectées ont été validées par le Conservatoire et sont accessibles sur l'application web eCalluna.

Les rencontres régionales annuelles 2018

Bretagne, le 18 avril à Brasparts

> Télécharger les présentations

 

Normandie, 24 mars à Ségrie-Fontaine

> Télécharger les présentations

 

Pays de la Loire, 24 mars à Ancenis

> Télécharger les présentations

 

Début février, 169 bulbes d'Ail des landes ont été réintroduits à Herbignac en Loire-Atlantique. Ils viennent tout juste de faire l'objet d'un premier suivi. Cette réintroduction a été motivée par la très forte responsabilité que détient la région des Pays de la Loire pour la conservation de cette espèce dont la situation régionale est particulièrement fragile. Elle s'inscrit dans le cadre d'un plan de conservation régional coordonné depuis 2004 par le Conservatoire botanique national de Brest et mis en oeuvre avec le Parc naturel régional de Brière, Bretagne Vivante et les propriétaires des différentes stations.

La station de Coët-Caret à Herbignac

L’Ail des landes (Allium ericetorum Thore) est extrêmement rare sur le Massif armoricain : on le trouve aujourd'hui uniquement à Herbignac au sein de 4 stations. Il est de plus très isolé par rapport au cœur de son aire de répartition qui se situe plus au sud (Aquitaine, Pyrénées). C'est une plante protégée en Pays de la Loire.

Jusqu'alors inconnu sur la vaste propriété boisée de Coët-Caret, il a été découvert en 2002 par Mme de La Monneraye, propriétaire du site. Cette passionnée de botanique a contacté Dominique Chagneau, bénévole responsable flore du Conservatoire en Loire-Atlantique, qui a confirmé la présence de cette espèce rarissime. Mais cette petite station qui ne comptait que deux pieds d'Ail a disparu en 2009, probablement consommés par des rongeurs.

La réintroduction

Début février 2018, 169 bulbes ont été réimplantés, issus de graines prélevées sur des pieds d'Ail ayant fleuri sur les stations de Coët-Caret et de Kerlouis, une autre station proche. Ce mélange a pour objectif de renforcer les chances de réussite, d'une part en augmentant le nombre de plants implantés et d'autre part en augmentant la diversité génétique.

Cette réintroduction a été possible grâce à l’implication de la famille de La Monneraye qui met en œuvre une gestion appropriée pour restaurer et maintenir des conditions favorables à l’espèce. L'opération rare et exceptionnelle a nécessité l’avis favorable du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel des Pays de la Loire et du Conseil national de protection de la nature. Elle est encadrée par un arrêté préfectoral qui se poursuivra en 2019 sur un nouveau secteur avec un chantier de restauration pour optimiser la reprise de bulbes qui seront introduits.
 

Premier suivi de la réintroduction


Cécile Mesnage, chargée d'études au Conservatoire (antenne Pays de la Loire) coordonne l'opération. La première visite de suivi le 24 avril dernier a fourni les résultats suivants : "le constat de reprise des bulbes implantés durant l’hiver est très positif puisque près de 99% ont donné lieu à de jeunes feuilles (167 sur les 169 introduits). Toutefois, on a pu constater une part assez importante de feuilles plus ou moins consommées par un prédateur, sans pouvoir dire quel animal est en cause : petit rongeur, mollusque ? Ces résultats restent très encourageants. La prochaine visite de suivi est programmée en fin d’été, date à laquelle on pourra peut-être observer les premières fleurs ?"

En savoir plus

Le plan régional de conservation en faveur de l'Ail des landes en Pays de la Loire

Vidéo sur la réintroduction de l'Ail des landes à Herbignac par le Parc naturel régional de Brière
 

Le Conservatoire botanique a besoin de vous pour mieux connaître la répartition des plantes des moissons en Pays de la Loire dont certaines comme le Coquelicot argémone, le Bleuet ou encore le Chrysanthème des moissons sont encore relativement bien présentes. Nous invitons tous les observateurs.rices à participer à une enquête de terrain. Agriculteurs.trices, nous comptons aussi sur vous !

Pourquoi une enquete sur les messicoles ?

Les plantes messicoles sont liées aux cultures où le travail du sol maintient des conditions écologiques adaptées et permet l’accomplissement de leur cycle de vie. Depuis la seconde moitié du 20e siècle, elles ont considérablement régressé suite aux nombreux changements de pratiques culturales (usage d’herbicides, fertilisation...). Elles marquaient pourtant les paysages agricoles par leurs floraisons spectaculaires et accueillaient de nombreux insectes utiles aux cultures (comme les coccinelles ou les syrphes).

Face à ce déclin, un Plan national d’actions (PNA) a vu le jour pour la période 2012-2017. La démarche se poursuit et une seconde version du plan prendra bientôt le relai.

Le Conservatoire botanique a réalisé un état des lieux de ces plantes en Pays de la Loire mettant en avant 130 plantes répondant aux caractéristiques de "messicoles" dont 76 sont "prioritaires". Ces dernières, à rechercher ou figurant sur la Liste rouge de la flore vasculaire des Pays de la Loire, justifient des mesures de conservation. Ce sont donc près de 60% des plantes messicoles qui sont menacées ou ont déjà disparu de la région.

Les milieux cultivés sont peu inventoriés. Pour pallier à ce déficit et améliorer la connaissance des plantes sauvages, les observateurs.rices sont invité.e.s à participer à cette enquête afin de transmettre au Conservatoire botanique leurs observations.

Quelles espèces rechercher et où ?

Observateur.rice débutant.e

Pour vous aider à les reconnaître, voici les fiches de quelques plantes messicoles encore relativement répandues dans les cultures (ou dans des milieux de substitution comme les pelouses et certaines zones où les sols sont remaniés). Elles sont faciles à reconnaître au moyen de certains critères simples.

Retrouvez-les dans le tableau ci-dessous, classées selon la couleur de leurs fleurs.
 

Fleurs
bicolores

Linaire bâtarde Kickxia spuria (L.) Dumort. Fiche Répartition
Linaire élatine Kickxia elatine (L.) Dumort. subsp. elatine Fiche Répartition
Petite Linaire Chaenorrhinum minus (L.) Lange subsp. minus = Antirrhinum minus L. Fiche Répartition

Fleurs
blanches

Ammi élevé Ammi majus L. Fiche Répartition
Camomille des champs Anthemis arvensis Fiche Répartition
Épiaire annuelle Stachys annua (L.) L. Fiche Répartition
Galeopsis des moissons Galeopsis segetum Neck. Fiche Répartition
Grémil des champs Buglossoides arvensis (L.) I.M.Johnst Fiche Répartition
Peigne de Vénus Scandix pecten veneris Fiche Répartition
Persil des moissons Sison segetum L. Fiche Répartition
Petite Cigüe Aethusa cynapium Fiche Répartition

Fleurs
bleues ou

violettes

Bleuet Cyanus segetum
= Centaurea cyanus
Fiche Répartition
Buglosse des champs Lycopsis arvensis L. = Anchusa arvensis (L.) M.Bieb. subsp. arvensi Fiche Répartition
Miroir de Vénus Legousia speculum-veneris Fiche Répartition
Mouron bleu Anagallis foemina = Lysimachia foemina Fiche Répartition
Véronique à feuilles d'acinos Veronica acinifolia Fiche Répartition

Fleurs
jaunes ou oranges

Bugle petit-pin Ajuga chamaepytis Fiche Répartition
Chrysanthème des moissons Glebionis segetum  = Chrysanthemum segetum Fiche Répartition
Renoncule des champs Ranunculus arvensis Fiche Répartition
Souci des champs Calendula arvensis L. Fiche Répartition

Fleurs
rouges ou
roses

Adonis d'automne Adonis annua Fiche Répartition
Coquelicot argémone Papaver argemone Fiche Répartition
Épiaire des champs Stachys arvensis (L.) L. Fiche Répartition
Guimauve hérissée Malva setigera K.F.Schimp. & Spenn. Fiche Répartition
Muflier des champs Misopates orontium (L.) Rafin. Fiche Répartition

Fleurs sans pétales (graminée)

Petite Brize Briza minor Fiche Répartition

 

Botaniste confirmé.e

76 plantes messicoles prioritaires dans la région et plus particulièrement celles non revues depuis 20 ans ou plus sont à rechercher. Pour orienter les prospections, il est possible de se référer aux cartes de répartition à la commune sur l'application eCalluna.
 

Transmettre vos observations

Dans le Carnet de terrain, notez sur l’inventaire l’ensemble des espèces que vous êtes en mesure de reconnaître. Si vous ne faites pas encore partie de notre réseau de correspondants bénévoles, envoyez un mail à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Dans le cas de plantes observées en terrain cultivé, il est intéressant d'inscrire dans le champ «commentaire», ces données:

  • Type de champs : Céréales et Oléo-protéagineux / Plantes à parfum, aromatiques et médicinales / Maraîchage / Verger / Vigne / Friche-Jachère
  • Type de culture : Blé d’hiver / Orge / Colza / Culture de carottes…
  • Emplacement dans le champ : Bord de champ / Zone délaissée lors du semis / Cœur du champ (si autorisation)
  • Abondance de la ou des plantes, par classes d’effectifs : 1-10 pieds / 10 à 100 pieds /100 à 1000 pieds / >1000 pieds
  • Toute autre information pouvant vous sembler pertinente

La fiche de terrain de l'Observatoire des messicoles de Tela Botanica peut vous aider à noter ces informations complémentaires sur le terrain avant de les saisir en ligne. Nous recommandons aussi d'envoyer des photographies des plantes notées (en particulier des parties de la plante permettant de les distinguer d’espèces proches). Si la population en place semble abondante et si vous en avez la possibilité, nous conseillons également de prélever des échantillons pour examen ultérieur, en particulier pour les plantes d’identification délicate.

A SAVOIR

  • Les observateurs.rices doivent respecter les propriétés privées lors de leurs prospections et ne pas pénétrer au cœur des parcelles sans autorisation expresse. Les plantes messicoles sont souvent limitées aux bords de champs et il est généralement inutile de pénétrer au sein même des parcelles pour effectuer des relevés.
  • Toutes les données recueillies dans le cadre de cette enquête rejoindront le système d'informations du Conservatoire botanique national de Brest et son application eCalluna.


Contact

Cécile Mesnage
Chargée d'études flore et habitats
Antenne Pays de la Loire
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
02 40 69 70 55

En savoir plus

Zoom sur les messicoles des Pays de la Loire

Liste complète des plantes messicoles

Liste des 76 plantes prioritaires

Etat des lieux des plantes messicoles en Pays de la Loire

Brochure "Agir pour les plantes messicoles : l'essentiel du Plan national d'actions"

Observatoire des messicoles de Tela Botanica

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